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Le Sommet des peuples a rassemblé des dizaines de milliers de militantes et de militants à Rio, en parallèle de la conférence officielle de l'ONU. Photo: João Zinclar (Açao Juventude)
Zéro pointé. Le bilan de la Conférence des Nations-Unies sur le développement durable, qui s'est achevée vendredi dernier à Rio, est calamiteux.
La déclaration finale adoptée par les 191 pays représentés est certes gavée de bonnes intentions : lutte contre la pauvreté, changement des modes de production et de consommation, nécessité de la coopération internationale, impératifs démocratiques...
Mais face à l'urgence écologique et sociale, pas un seul engagement chiffré n'a été pris, ni sur le plan économique et financier, ni méthodologique, ni en termes de calendrier. On pourrait dire que le compte n'y est pas. C'est pire : il n'y a pas de compte.
Cette quasi-totale absence de mesures contraignantes entérine l'abandon par les États du combat pour la survie de l'humanité sur notre planète. Leurs représentants ont remis les clés de la maison-terre à la finance internationale.
Un joli coup médiatique orchestré par un gouvernement brésilien, qui tend une fois de plus la main aux marchés. Après avoir négocié son texte directement avec les pays du G20 plutôt qu’avec ceux de l’ONU, le Brésil – qui maîtrise l’agenda diplomatique de la Conférence – a imposé ce texte, qui précise notamment qu'il ne pouvait s'agir « d'un ensemble de règles strictes ». Barack Obama et Angela Merkel n'ont pas à regretter de ne s'être pas déplacés à Rio : Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, a fait le boulot à leur place.
La question de l'eau est symbolique de ce qui s'est passé à Rio le droit universel à l'accès à l'eau n'est même pas mentionné dans la déclaration. Les Etats-Unis, la Chine, le Brésil et quelques autres ont mis une telle pression, qu'un tour de passe-passe a abouti au retour à la souveraineté nationale pour la gestion de l'eau.
Les lobbies industriels, pétroliers et financiers ont joué à plein. Ils ont littéralement pris le contrôle d’une partie des négociations. Ce sont leurs principes et leurs demandes qui sont aujourd’hui reprises en grande partie dans le texte de la conférence.
La majorité des ONG parties prenantes du processus onusien se sont désolidarisées du document final. Elles ne l'ont pas signé, ont vivement protesté mais n'ont pas osé quitter le sommet, ce qui aurait sans nul doute donné plus de poids à leur mécontentement. Comme si leurs dirigeants craignaient de n'être dès lors plus invités aux tables de négociations dans les plus hautes sphères étatiques. Comme s'ils ne se rendaient pas compte que cette intégration institutionnelle les prive de leur autonomie et les rend d'une certaine manière complices de la financiarisation et du « greenwashing ».
Lire la suite "Rio+20: les marchés financiers se frottent les mains, les peuples sont oubliés" »
Rédigé à 15:24 dans Actualité, Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Martine Billard introduit le débat.
Il s'agit d'une sorte de parlement du Parti de Gauche, qui réunit environ quatre cents militantes et militants du PG de toutes régions tous les deux-trois mois.
Samedi 23 et dimanche 24 juin, à Saint-Denis, des dizaines de délégué-e-s s'y sont exprimé-e-s avec vigueur, les critiques négatives et positives se sont succédées à propos des Législatives, d'Hénin-Beaumont, de la démocratie interne, de l'élargissement du PG, de l'ouverture du FDG aux non encarté-e-s... Ce fut un grand moment de démocratie et de débats.
Bernard Cottaz-Cordier
et Laurence Sauvage
président à la tribune du CN
avec une grande attention.
Les points les plus importants qu'on peut en retenir à chaud:
• Le constat du succès de la Présidentielle, de la déception ressentie après les Législatives et de la poursuite unanime du Front de Gauche décidée par ses composantes.
• L'analyse d'un rapport de forces social dégradé; ce qui explique en partie le gap entre la mobilisation autour de notre campagne et un vote qui n'est pas à la même hauteur.
• La volonté d'intégrer au FDG au plus vite les forces qui en feront probablement la demande, comme Gauche anticapitaliste et les Alternatifs.
• La proposition de débattre rapidement avec les autres forces du Front de Gauche de l'intégration des citoyennes et des citoyens non encartés au Front de Gauche.
• L'appel aux organisations et courants les plus proches (nous pensons essentiellement à GA et à C&A) à venir débattre avec nous de l'élargissement de notre parti avec eux.
Après le CN du 28 avril, dont j'étais sorti quelque peu frustré parce que la plupart de ces points y avaient été occultés ou écartés, sans doute à cause du stress collectif de la campagne, nous avons connu ce week-end des avancées majeures pour le PG, mais aussi plus globalement pour le Front de Gauche.
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Martine Billard vient de mettre en ligne son site de campagne et sa nouvelle page Facebook. Allez-y un faire un tour et faites tourner.
Si vous voulez le changement pour de vrai, il n'y a pas trente-six solutions: envoyons le plus grand nombre de député-e-s du Front de Gauche à l'Assemblée, Martine en tête!
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Rédigé à 15:17 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Dès ce premier tour de l'élection présidentielle, Sarkoy et la droite ont été largement désavoués. La Gauche a augmenté ses scores en pourcentage et en nombre de voix. Sans conteste grâce à l'apport des voix du Front de Gauche. Le score de celui-ci marque une progression fulgurante par rapport aux dernières élections nationales, les Européennes: 3 millions de voix en plus et un pourcentage presque doublé. Cette poussée du Front de Gauche change le paysage. Elle met la gauche à un niveau très élevé. Elle a de toute évidence contribué à contenir l’abstention, qui reste dans la moyenne basse des élections présidentielles. Elle contrebalance en partie la poussée du FN qui réussit à prendre un nouvel ascendant à droite en retrouvant les voix qui s’étaient portées sur Nicolas Sarkozy en 2007. Nous avons donc eu raison de concentrer notre campagne sur l'analyse et la critique radicale de l'extrême droite. Sans cela, le résultat du vote du 22 avril eut été encore plus alarmant.
Bien-sûr, nous n’avons pas encore atteint notre objectif qui est d’être majoritaire à gauche. Mais le combat politique ne se mène pas en une seule élection. Il y en aura d’autres. Sans tarder, puisque dans quelques semaines seulement se tiendront les Législatives. Nous sortons renforcés de cette campagne. Le Front de Gauche s’est élargi et enraciné. Mesurant sa force, il a pris confiance en lui. Il a rencontré un mouvement populaire, qui se construit dans les urnes et dans les luttes. Dimanche 6 mai, nous élargirons la brèche en battant Sarkozy à plate couture.
Car il ne s’agit pas seulement de chasser le locataire de l’Elysée. Nous voulons secouer l’oligarchie et fracasser l’axe Sarkozy-Merkel, synonyme d’austérité dans toute l’Europe. Alors le FN perdra son meilleur agent électoral, contrefacteur multirécidiviste de ses propositions sur l’immigration et l’insécurité. Alors le pays, traumatisé par cinq années de répression et de mépris contre le mouvement social, reprendra le goût du partage et de la lutte. Une fois le verrou Sarkozy sauté, la France belle et rebelle qui s’est donnée à voir dans notre campagne pourra surgir plus hardiment encore.
Il faut donc battre Sarkozy. Et pour ce faire, sans état d'âme, la seule solution est de glisser un bulletin François Hollande dans l'enveloppe dimanche prochain.
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Je suis bien-sûr un peu sonné ce matin par les résultats du premier tour de la présidentielle. Non tant par le score de Jean-Luc Mélenchon que par celui de l'infâme matronne de l'autre bord, qui, soit dit en passant, fait moins que son père et Mégret additionnés en 2002. Ils avaient fait 19,2 à eux deux. Et je ne compte pas De Villiers. Ce qui est inquiétant, comme me l'a fait remarquer mon ami Bob, "c'est que, le nombre d'électeurs ayant augmenté, ils ont gagné près d'un million d'électeurs en dix ans. Ce qui est sûr, c'est que le FN s'est installé dans le paysage politique comme une force rassemblée. Il y a depuis les années 30 un électorat d'extrême-droite de l'ordre de 14% en France. Ce n'est pas nouveau..."
Mais je n'ai pas tout perdu...
Installé en terrasse chez Jeannette, rue du Faubourg-Saint-Denis, un matin de juillet dernier, je rencontre Marc, un vieux pote croisé régulièrement depuis vingt-cinq ans dans les mouvements de la gauche alternative. Il est séduit par le Front de Gauche, mais n'y croit pas, me dit-il, depuis l'échec de la candidature Bové. Il me promet un restau "classe" si Mélenchon fait plus de 5%... Nous topons. Il faut dire que les sondages le mettent à 3, le Jean-Luc.
C'est en janvier que tout s'est accéléré... à la fin de ce mois-ci, deux amis montreuillois m'interpellent à l'occasion d'une petite fête para-professionnelle. Trentenaires, l'une et l'autre sont engagés à Attac et ont décidé de faire la campagne du Front de Gauche. Mais traumatisés par l'échec d'une candidature unitaire de l'Autre gauche en 2007, on ne la leur fait pas: un 6-7% leur irait bien. Je leur parie un dépassement du 10. Banco: les deux s'engouffrent dans la brèche. Me voilà aujourd'hui avec deux repas de plus dans la musette.
Une semaine plus tard, alors qu'un premier sondage met Jean-Luc à 10%, je récidive pour un apéro en jeu.
Trêve de balivernes, on va se faire une bouffe avec ces copains... à la santé de notre score à deux chiffres et de la poursuite de notre combat contre Sarkozy et l'extrême-droite. Il n'empêche que je suis amer. J'aurais tant voulu que Le Pen soit derrière!
Je suis à la fois triste et fier de cette magnifique campagne. Je n'en avais pas vécue d'aussi forte et unitaire depuis plus de trente ans. Aucun candidat à la gauche du PS n'avait dépassé les 10% depuis 1981.
Mardi 1er mai, on se retrouve dans la rue avec les syndicats et le mouvement social.
Dimanche 6, on boute Sarko hors de l'Elysée.
Pour la suite, la lutte continue avec le Front de Gauche pour une révolution citoyenne, pour faire barrage au Front national. Pour un monde de partage.
Petit coup de blues le soir du 22 avril? (photo: S. Burlot)
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Je signe l'Appel du Front de Gauche de l'ESS
Le refus du capitalisme et du productivisme est à l'ordre du jour : nombreux sont ceux et celles, en recherche de solutions alternatives à finalité humaine et sociale, qui veulent maîtriser leurs propres affaires.
La résistance des travailleurs et des citoyens remet sur le devant de la scène l'aspiration à une alternative au système économique basé sur les seuls profits financiers. Les Fralib, qui fabriquent le Thé Eléphant, luttent pour refuser la délocalisation de leur entreprise et pour la transformer en coopérative. Les imprimeurs d'Helio Corbeil, les salariés de Ceralep et les métallos des Aciéries de Ploermel ont déjà réussi cette mutation.
Les mouvements d'éducation populaire et les associations citoyennes sont entrés en résistance contre les mesures liberticides et mortifères pour la vie démocratique du gouvernement Sarkozy-Fillon, lequel s'acharne à vouloir faire passer les associations sous les fourches caudines de la marchandisation et de la concurrence.
Le Front de Gauche met tout en œuvre pour soutenir la mobilisation des acteurs de l'économie sociale et solidaire (ESS), associations, mutuelles, coopératives, comités d’entreprises. Le développement de l'ESS n’est pas une affaire marginale. Il est essentiel dans la construction d’un nouveau système économique. Les principes de non lucrativité, de démocratie, de solidarité et d'égalité sont au cœur du projet de transformation sociale et écologique. C’est pourquoi l’ESS devra figurer dans les programmes d’histoire et d’économie des collèges et lycées comme dans les universités.
Nous entendons également agir aux plans européen et international. Cela exigera :
De s'affranchir du Traité de Lisbonne et exclura d’entrer dans le Mécanisme Européen de Stabilité qui interdit toute possibilité autre que le libéralisme
De contraindre au respect des orientations du BIT qui devront primer sur les orientations de l’OMC.
Prendre en compte le défi écologique
Chacun a conscience aujourd'hui que la catastrophe écologique remet potentiellement en cause les conditions même de la vie humaine sur Terre. Elle est en majeure partie le résultat des logiques capitalistes et productivistes du profit maximal et de court terme.
Nous proposons la planification écologique comme moyen de redéfinir nos modes de production et de consommation. Elle permettra de préciser les orientations et les investissements publics nécessaires pour enclencher une transition écologique et promouvoir un développement humain durable et solidaire créateur d’emplois et facteur d’égalité sociale.
Il s'agit d'une ambition nationale, voire européenne, de relocalisation, de reconversion écologique et sociale de l'économie et de priorité aux circuits courts et à l’économie circulaire dans une démarche d'intérêt général.
Cette ambition exigera un considérable effort de recherche. Par exemple :
Assumer la maîtrise publique, sociale et démocratique du secteur de l’énergie, seule garante de la transparence, de l’indépendance, de l’expertise et de la qualité des installations et des exploitations. À cet effet, nous créerons un pôle public de l’énergie (EDF, GDF, Areva et Total renationalisés). Citoyens et salariés seront associés à sa gestion et à son contrôle.
Agir pour la création d’un tel pôle public au plan européen.
Les acteurs sociaux auront toute leur place pour développer leurs activités : aux pouvoirs publics la maîtrise absolue de la distribution, et nous favoriserons, pour la production d'énergie, le développement de structures coopératives locales, au plus près des territoires.
La transition écologique implique une planification tenant compte des enjeux industriels et sociaux. Elle s’appuiera sur un plan et un budget pluriannuel débattus et votés au Parlement. L’implication citoyenne devra faire du débat préalable un exercice exemplaire de décision et de mise en œuvre, dans les territoires comme dans les entreprises.
Chacun comprendra ici en quoi les acteurs de l'ESS peuvent y jouer un rôle central.
Créer un pôle public financier
Nous proposons la création d’un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale), des banques et assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts et de banques et compagnies d’assurances qui seront nationalisées. Ce réseau sera chargé d’une mission de service public du crédit et de l’épargne, au service de l’emploi, de la formation, de l’activité économique réelle, notamment des PME-PMI et de la préservation de l’environnement.
Dans ce pôle financier public et social, les banques coopératives auront toutes leur place, et la voix des sociétaires et des salariés, personnes physiques ou morales, devra se faire entendre pour intervenir sur les décisions stratégiques. Il s’agit bien de permettre une appropriation citoyenne du crédit et de l’épargne. Le succès d’un tel dispositif financier dépend en grande partie de cette appropriation. Les banques coopératives pour y jouer leur rôle, devront revivifier leurs pratiques de l’économie sociale.
Soutenir les formes de propriété coopérative
Notre programme prévoit l’extension de la propriété publique par le développement des services publics. Il promeut de nouvelles appropriations sociales par la nationalisation de grands leviers de l’action économique, industrielle et financière. Il propose des formes décentralisées de la propriété sociale. Il veut aussi systématiser le recours à l’économie sociale et solidaire (ESS).
Le soutien public à l’économie sociale et solidaire, et notamment aux coopératives, sera fortement augmenté. La propriété sociale des entreprises doit se développer, notamment par la mise en œuvre du droit de préemption des salariés sur les entreprises cédées pour les transformer en coopératives. La transformation en SCOP ou SCIC de 10% des 60000 entreprises vendues chaque année multiplierait par 30 leur nombre actuel, faisant tendre le poids de l’ESS vers 20% du PIB. Le financement pourra se faire par soutien de l’Etat, avec un fonds géré par la CDC et constitué pour une part d’épargne salariale. Une aide financière sera accordée aux salariés qui reprennent ou créent leurs entreprises sous forme coopérative. Pour créer de nouveaux droits des salariés dans les entreprises, on pourra s’appuyer sur l’expérience acquise par les SCOP en ce domaine.
Nous favoriserons en particulier la création de sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) permettant d’associer salariés, usagers et collectivités territoriales dans des projets de développement local. Les commandes de l’Etat, des collectivités et des services publics, s’adresseront prioritairement à ces coopératives grâce à une modification du Code des marchés publics.
Enfin un soutien sera apporté aux initiatives d’habitat autogéré et coopératif, dans le cadre des programmes de création de logements sociaux, en neuf et en réhabilitation.
Rédigé à 00:42 dans Alternatives concrètes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai commis cette centaine de pages pour distiller le goût des utopies concrètes, celles qui se répandent jour après jour, lorsque ceux qui résistent passent aux alternatives.
Le livre est aujourd'hui disponible en avant-première dans les meetings du Front de Gauche. Bientôt il sera accessible à toutes et tous, c'est promis.
En voici la présentation en quatrième de couverture:
Face à la crise de civilisation et à la catastrophe écologique programmée, les acteurs de l'économie sociale et solidaire proposent des réponses concrètes et radicales. Ils sont en première ligne de la mise en œuvre de la relocalisation et de la reconversion des activités économiques. Avec à la clé, plusieurs millions d'emplois préservés et créés.
Des luttes de résistance à la création de projets alternatifs, les salariés de Fralib, producteurs du thé Eléphant, les imprimeurs d'Helio Corbeil et les métallos des Aciéries de Ploërmel, se sont mobilisés pour transformer leurs entreprises en sociétés coopératives.
Remontant aux premières expériences autogestionnaires du 19e siècle, l'auteur témoigne du bouillonnement de ces pratiques alternatives et plaide la cause d'une économie sociale et solidaire de transformation de la société. Chacun d'entre nous peut en être acteur. Du local au gobal.
Vous pouvez le commander directement sur le site des Editions Bruno Leprince, collection Politique à gauche, 108 pages, 5€.
Rédigé à 00:23 dans Alternatives concrètes, Médias, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Quand industrie et planification écologique font bon ménage...
Dans un contexte de capitalisme mondialisé, les fermetures d’entreprise se multiplient, jetant à la rue des dizaines de milliers de salarié-e-s. Pourtant, partout les ouvriers refusent la fatalité imposée par la doctrine libérale et élaborent des stratégies de reprise de l’activité.
Partout, les travailleurs se mobilisent pour repenser l’emploi et la nature des liens à développer avec l’environnement. Leurs projets intègrent une dimension jusqu’alors trop souvent oubliée : celle de l’environnement au sens large. Ainsi les projets se construisent, se réorganisent et se modifient en s’appuyant sur une méthode : la planification écologique.
Partout en France, il existe des poches de résistance où s’inventent des alternatives concrètes : reprise de l’entreprise sous forme de coopératives ouvrières, mise en place de circuits courts, liens directs producteurs consommateurs (AMAP), projets alternatifs de ré-industrialisation… Ces projets existent, tels ceux des salariés d’Arcelor-Mittal, de Fralib, de Pétroplus, de la Papeterie M’Real, des dockers du Port de Marseille…
Tous ont travaillé à un projet innovant sur le plan de l’ingénierie ou de l’organisation, liant ré-industrialisation à la planification écologique. Tous prônent la relocalisation, le maintien d’un emploi de qualité et la protection environnementale.
C’est parce que l'action collective rend plus fort, que les salariés ne sous-estiment pas leur capacité à reprendre le pouvoir que le Front de gauche veut leur donner la parole.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle et Pierre Laurent, Secrétaire National du Parti Communiste Français, donnent la parole à ces salariés, ces « invisibles » porteurs de ces projets alternatifs.
Forum du Front de Gauche
Mardi 27 mars 2011 à 10h30 à l’Usine
8 rue Chassagnolle – 93260 Les Lilas
Tous ces salarié-e-s viendront présenter au Front de gauche comment ils s’organisent pour se réapproprier leur outil industriel. Ils nous expliqueront comment pour eux, ré-industrialisation et planification écologique ne sont pas séparables, bien au contraire.
Pour le Front de gauche, l’impossible pour les puissants devient le possible pour le peuple
Délégation du Front de Gauche :
Rédigé à 17:00 dans Actualité, Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Amis des circuits courts,
coopérateurs ludiques,
amapiens du Marais et d'ailleurs,
jardiniers partageurs,
citoyens solidaires,
autogestionnaires en goguette,
mutualistes dans l'âme
et autres fanfarons de l'associationnisme...
Entrez dans la danse du Front de Gauche de l'économie sociale et solidaire,
Rejoignez la balade de la VIe République,
Soyez au rendez-vous de l'économie sociale et solidaire radicale,
On se retrouve, tous les dingues d'ESS, dimanche 18 mars, à notre rendez-vous, à 14h, Place de la Nation, dans la rue "circulaire intérieure" entre le Faubourg Saint-Antoine et le boulevard Voltaire...
Nous marcherons vers la Bastille, rouges et verts, la tête pleine d'alternatives et d'utopies concrètes :-))
Rédigé à 01:10 dans Actualité, Alternatives concrètes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je suis intervenu, avec ma camarade Sylvie Mayer, co-animatrice avec moi-même du Front de Gauche de l'Économie sociale et solidaire, au nom de Jean-Luc Mélenchon, candidat à la Présidentielle, lors du « Forum pour une économie démocratique: les candidats prennent position ». L'événement, qui a eu lieu le 2 mars dernier, était organisé par le CEGES, principal regroupement des acteurs de l'économie sociale et solidaire en France.
Le programme du Front de Gauche s’intitule « l’humain d’abord », et c’est ce qui fait toute sa cohérence. Les diverses forces de la gauche de la gauche, mais aussi chose nouvelle, des citoyens non organisés, ont entamé un travail collectif de co-construction avec les acteurs de la vie citoyenne dans des assemblées citoyennes et des ateliers législatifs. Nous avons, pour ce faire, créé des Fronts de Gauche thématiques dont un FDG de l'ESS que nous représentons ici.
Des propositions favorables à l’ESS traversent l’ensemble de notre programme, dans ses aspects sociaux, économiques et écologiques; ainsi en est-il de la formation des jeunes qui doit inclure l’économie sociale dans ses volets économiques.
D’autres propositions nécessitent le développement de l’économie sociale et solidaire, en lien avec le développement des services publics : pour nous ce développement, n’est pas un aspect marginal mais essentiel dans la construction d’un système alternatif. L'ESS montre dans ses principes mêmes de non lucrativité, de démocratie et d'égalité la possibilité effective et concrète de la transformation sociale et écologique que nous appelons de nos vœux.
Enfin, nous faisons des propositions aux plans européen et international qui auront l’ESS pour actrice. Mais cela exigera de s'affranchir du Traité de Lisbonne et de ne pas entrer dans le Mécanisme Européen de Stabilité qui nous retire toute possibilité autonome de prendre un autre chemin.
Nous allons maintenant développer quelques propositions emblématiques qui concernent votre secteur. Nous ne développerons pas tout : vous pouvez vous reporter notamment à ce que Jean Luc Mélenchon, qui nous a chargés de l’excuser et de vous saluer, a répondu à l’USGERES et à ce qu’il dira devant la CPCA le 10 mars prochain.
La planification écologique
Il s'agit à la fois d'une question d’échelle (à moyen et long terme avec des mesures industrielles de reconversion), et d’implication citoyenne démocratique.
Chacun a conscience aujourd'hui que la la catastrophe écologique remet en cause potentiellement les conditions même de la vie humaine sur Terre.
Le réchauffement climatique, la destruction de la biodiversité, l’épuisement rapide des ressources naturelles ne sont pas des catastrophes purement naturelles, mais le résultat des logiques capitalistes et productivites du profit maximal à court terme.
Nous proposons la planification écologique comme moyen de redéfinir nos modes de production, de consommation et d’échange en fonction de l’intérêt général de l’humanité et de l’impact de l’activité économique sur l’écosystème. Elle permettra de préciser les orientations et les investissements publics nécessaires pour enclencher une transition écologique et promouvoir un développement humain durable créateur d’emploi et facteur d’égalité sociale.
Il s'agit d'une ambition nationale, voire européenne, de relocalisation, de reconversion écologique et sociale de l'économie et de priorité aux circuits courts dans une démarche d'intérêt général.
Par exemple, nous réaffirmons l’exigence de la maîtrise publique, sociale et démocratique du secteur de l’énergie, seule garante de la transparence, de l’indépendance, de l’expertise et de la qualité des installations et des exploitations.
Nous créerons un pôle public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total renationalisés. Ses salariés seront toutes et tous sous le même statut. Ils et elles seront associés étroitement aux choix de gestion de l’entreprise publique et leur liberté d’expression sera garantie. Les citoyens seront également associés à la direction de ce pôle. Nous agirons parallèlement pour la création d’un tel pôle public au plan européen.
Là encore les acteurs auront toute leur place pour développer leurs activités: aux pouvoirs publics la maîtrise absolue de la distribution, alors que nous favoriserons, pour la production d'énergie, le développement de structures coopératives locales, au plus près des territoires. Citons Enercoop qui articule association des acteurs locaux et publics, énergies renouvelables et problématique d'intérêt général). Voilà un bon exemple de nouvelles relations entre service public et ESS. Il s'agit d'un modèle idéal en quelque sorte; c'est pourquoi nous parlons globalement de socialisation des entreprises et non de retour systématique aux nationalisations centralisées.
Revenons à la planification écologique: elle s’appuiera sur un plan écologique débattu et voté au Parlement, assorti d’une loi de programmation financière. Sur tous les territoires, les citoyens seront associés au débat sur les objectifs et les actions à développer; l'implication citoyenne devra faire du débat préalable à la planification écologique un exercice exemplaire de démocratie participative. Mais aussi dans sa mise en œuvre, dans les territoires comme dans les enteprises... Il faut penser sur la durée, c'est pourquoi il faut planifier la transition écologique; une politique des petits gestes ou qui ne tiendrait pas compte des enjeux industriels serait inefficace.
Mais cette planification écologique ne pourra fonctionner que si les citoyens se l'approprient en amont et tout au long du processus. Chacun comprendra ici en quoi les acteurs de l'ESS peuvent y jouer un rôle central...
Pôle public financier
Nous proposons la création d’un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale), des banques et assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts et de banques et compagnies d’assurances qui seront nationalisées. Ce réseau sera chargé d’une nouvelle mission de service public du crédit et de l’épargne, au service de l’emploi, de la formation, de la croissance réelle et de la préservation de l’environnement. C’est donc un dispositif essentiel pour sortir de la crise et de l’emprise des marchés financiers.
Son action permettra de soutenir localement les luttes sociales et s’appuiera sur des fonds régionaux pour l’emploi et la formation. Les salariés et leurs représentants disposeront d’un droit de saisine de ce réseau. La « gouvernance » d’un tel pôle reposera sur des pouvoirs nouveaux exercés par les représentants de la Nation, les salariés travaillant dans ces institutions et leurs usagers : entreprises et collectivités territoriales, bien sûr, mais aussi représentants des salariés, des chômeurs et précaires, des associations de consommateurs et les associations de défense de l’environnement.
Dans ce pôle public et social financier, les banques coopératives auront toutes leur place, et la voix des sociétaires, personnes physiques ou morales devra se faire entendre pour intervenir sur les décisions stratégiques. Il s’agit bien de permettre une appropriation citoyenne du crédit et de l’épargne. Le succès d’un tel dispositif financier dépend en grande partie de cette appropriation, et on voit combien les banques coopératives y ont un rôle à jouer, à condition d’y revivifier les pratiques de l’économie sociale.
Bien évidemment il ne faudra pas attendre que ce pôle soit organisé pour imposer aux banques l’octroi de crédits aux PME-PMI qui en obesoin, et notamment à celles qui sont sous forme coopératives.
Droit de préemption des salariés et soutien aux formes de propriété coopérative
Notre programme prévoit l’extension de la propriété publique par le développement des services publics. Il promeut de nouvelles appropriations sociales par la nationalisation de grands leviers de l’action économique, industrielle et financière. Il propose des formes décentralisées de la propriété sociale. Il veut aussi systématiser le recours à l’économie sociale et solidaire (ESS)...
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Rédigé à 16:45 dans Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Libertés, Démocratie, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 17:41 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Après avoir laissé la SNCF organiser la banqueroute de SeaFrance, l'apprenti sorcier Sarkozy désavoue ses propres ministres, qui, hier matin encore, jugeaient le projet de reprise en Scop par les salariés comme une ineptie.
Aujourd'hui, comme l'a proposé la Parti de Gauche, la seule solution viable en coopérative serait celle de la SCIC (société coopérative d'intérêt collectif), qui permet d'associer les salariés, les collectivités locales, des investisseurs privés, des usagers et l’État lui-même.
Ce qui aurait comme immense avantage, non seulement de sauver l'entreprise, mais de l'arrimer au service public des transports.
Une telle solution nécessite de désobéir aux diktats de la Commission européenne, qui interdit à l'Etat d'investir dans une entreprise privée. Et cela, Sarkozy refuse de le faire.
A ce point, l’idée même d’une Scop « classique » (renommée depuis deux ans, Société Coopérative et Participative) est, dans le cas de SeaFrance, un leurre. Autant il existe des Scop de 1 200 salariés vivantes et prospères créées puis développées au fil des ans, autant aucune Scop ne venant d’une reprise d’entreprise en difficulté de cette taille n’a pu se pérenniser (rappelons-nous de Manufrance dans les années 80).
Et ce n'est pas uniquement la taille de l'entreprise mais aussi le contexte ultraconcurrentiel (différenciation uniquement par les prix), avec le dumping social des compagnies britanniques, qui rend peu crédible le projet de scop.
Nous ne réjouissons pas de cette pseudo-reprise en Scop : elle est simplement la démonstration d’une capacité du pouvoir actuel (mais nous l’avons également vécu dans les années 80) à laisser croire (pour un court temps) que les salariés de l'entreprise pouvaient reprendre leur destinée en mains sans soutien direct de l'Etat... Il sera facile au pouvoir de « démontrer » leur incapacité à faire vivre l’entreprise (problèmes de financement, de démocratie d’entreprise, de management, etc…).
Il n'est pas exclu que nombre des salariés de SeaFrance « prendront » leurs indemnités « extra-légales » et s’en iront chercher du travail ailleurs (ce qui est respectable); d’autres, n’investiront qu’une partie de leurs indemnités, compte tenu de leurs faibles revenus. Le financement final sera insuffisant et il sera alors facile pour le gouvernement d’expliquer que la « faiblesse de l’investissement des salariés » aura failli face au marché et à la réalité de la concurrence. Le pseudo-soutien du Président tout-puissant au projet de Scop est un piège. C’est tout simplement une escroquerie de campagne.
Rédigé à 10:37 dans Alternatives concrètes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il y a des députés capables de mener des bagarres à l'Assemblée, avec le souci de l'intérêt général toujours renouvelé, et de bien connaître les quartiers dans lesquels ils ont été élus.
C'est bien sûr le cas de Martine Billard, interviewée sur La Chaîne Parlementaire. A l'occasion de ce petit film tourné Place de la République, Martine m'a donné l'occasion de présenter l'intervention de la Régie de quartier Paris centre sur son territoire. Qu'elle en soit ici chaleureusement remerciée. Tout cela montre à quel point, l'un et l'autre, nous sommes mobilisés pour maintenir un habitat populaire dans le centre de la capitale. Et cela n'est pas gagné...
Portrait M Billard-insitu-LCP par martine-billard
Ce documentaire sera diffusé sur LCP samedi 11 septembre à 23h30!
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Place au peuple! Le grand rassemblement du 29 juin sera à l'image de la campagne que nous entendons mener: unitaire, large, radicale et porteuse d'une véritable alternative de gauche.
Bien-sûr il reste à rassembler, dans les comités locaux, toutes et celles et ceux qui, non encartés, ne désirent pas le devenir tout en étant disponibles pour un changement à gauche, pour une transformation écologique et sociale. Tout l'été doit être jalonné de réunions, de fêtes et de banquets citoyens qui donnent à voir notre volonté de gagner ensemble.
Parce que le Front de Gauche, c'est avant tout du collectif et un programme partagé, dont vous pouvez lire les propositions ici et là. Une offre originale, qu'on ne trouve nulle part ailleurs, même si le salaire maximum et la Constituante commencent à faire recette autour de nous;-))
C'est ainsi aussi que nous déjouerons le piège de la Présidentielle, la pire élection de la Ve République, comme je l'écrivais ici en février. Dès mercredi, nous entendrons Jean-Luc s'exprimer à la tribune, mais aussi Pierre (PCF), Christian (GU), Martine (PG), Clémentine (FASE), Danielle (Convergences et Alternative) et Lucien (République et socialisme). Autant de voix pour montrer notre diversité comme notre unité. Ca a de la gueule, quand même! Pour ne rien à gâcher, la soirée commence des 18h30 avec la Batucada del Mundo, les rockers de la Belle Rouge et la gouaille militante de la Parisienne libérée... Allez, bonne semaine et au 29 à Stalingrad. En attendant, on se retrouve dans les quartiers...
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Ces derniers mois, les good news sur le front politique se sont faites rares. Certes les indignados de la Puerta del Sol et les manifestants grecs en rébellion contre l'austérité concoctée par le FMI et les sociaux-libéraux du cru nous ont remonté le moral. C'est énorme. Les quelques semaines de rassemblement à Bastille ont comme un parfum de révolution citoyenne en gestation. J'y ai senti, en y passant de temps à autre, le souffle d'une nouvelle génération se politisant à grande vitesse.
C'est du côté de l'autre gauche que ça patine. Avec des cadres communistes qui adoubent Mélenchon comme candidat du Front de Gauche, tout en mettant au vote des militants les 17 et 18 juin les noms de quatre candidats, histoire de « donner le choix ». Gérin, candidat à la candidature communiste, sectaire et opposé au Front de Gauche, l'a bien compris en appelant à voter pour André Chassaigne, démontrant par l'absurde que la meilleure manière de couler notre rassemblement serait bien que celui-ci arrive en tête samedi prochain... Je ne m'immiscerai pas pas plus dans le débat interne au PCF. Après tout ce sont à eux-mêmes de prendre leur décision.
Mais voilà qu'après la Gauche unitaire et le Parti de Gauche, la FASE –Fédération pour une alternative sociale et écologique, qui regroupe les communistes unitaires, les Alternatifs et plusieurs milliers de militantes et de militants de la gauche alternative–, vient de décider de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon et d'intégrer le Front de Gauche. Son porte-parole, Clémentine Autain appelle à le transformer. On n'est pas d'accord sur tout, mais on se retrouve sur l'essentiel, et notamment sur l'unité et la nécessité du rassemblement de la gauche de gauche. Ca fait chaud au cœur. D'autant plus que Convergences et alternative, le courant unitaire du NPA, s'apprête à faire de même.
C'était la bonne nouvelle franchouillarde du week-end.
Voici la déclaration du comité d'animation national de la FASE du 11 juin 2011:
"Face à la gravité de la situation démocratique, sociale et écologique, la FASE affirme l’urgence d’un rassemblement, un front anticapitaliste qui, tout à la fois, refuse de participer à une majorité dominée par le PS et ses options et porte des propositions liant mobilisations et exigences afin de permettre une transformation de la gauche, pour une alternative sociale et écologique, féministe et antiraciste...
Lire la suite "Yep! La FASE rejoint le Front de Gauche pour le transformer" »
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Nous disposons à cette heure des résultats définitifs du premier tour des élections cantonales.
Nous avons atteint l’objectif que nous avions fixé pour le Front de Gauche d’un score à deux chiffres. Les candidats étiquetés PCF ou PG par le Ministère de l’Intérieur, qui se présentaient indistinctement sous le label Front de Gauche, totalisent 815 142 voix soit 10,38% des suffrages exprimés dans leurs cantons. Parmi eux, les 243 estampillés PG par le Ministère atteignent 7,91% des suffrages exprimés, un score remarquable sachant que le Parti de Gauche affrontait ici la première élection cantonale de sa jeune histoire.
C’est une poussée considérable par rapport aux élections de 2009 et 2010 où le Front de Gauche atteignait 6% des suffrages au plan national. Le Front de Gauche est désormais la 4e force politique du pays et la 2e force à gauche. Notre ténacité et notre clarté nous valent la confiance d’un nombre grandissant de nos concitoyens.
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Cette élection est l'une des plus anti-démocratiques qui soit. Le général De Gaulle, porteur de l'image de la Résistance, a réussi à pervertir l'esprit même de la Libération, en se plaçant comme l'homme providentiel face à la décrépitude de la 4e République, fomentant un coup d'Etat magistral magistral en 1958.
Paradoxalement, le souffle ultra-libéral, qui domine dans les hautes sphères de notre pays, porte en lui-même les valeurs de la réussite individuelle contre la force du collectif. Dans le monde de l'entreprise, le personal branding, où le salarié est appelé à se considérer comme une « marque », doit se vendre pour gagner la compétition entre les personnes, qui deviennent tous des concurrents, voire des adversaires. L'horreur.
Vers la 6e République
C'est pourquoi j'aspire à la refondation de la République et à une nouvelle constituante afin d'établir ensemble un nouveau régime, une république parlementaire. Et même des modalités, il faudra en débattre tous ensemble. Moi qui ne suis pas jacobin dans l'âme et très attaché à développer les initiatives dans les territoires, je tiens à ce que les échelons locaux soient de véritables lieux de décision, à condition que soit maintenue à l'échelon national, et je l'espère, un jour européen, la quête de l'intérêt général.
Bref cela ne me plaît pas d'avoir à voter pour élire un homme ou une femme entre les mains de qui notre avenir serait livré.
Mais voilà, l'exercice s'impose. Et la mise en place du quinquennat a resserré encore l'étau autour de l'enjeu présidentiel.
Il nous faut donc une candidate ou un candidat qui soit capable de rassembler toutes les forces de l'autre gauche et qui s'engage sur un programme, qui propose de tourner la page de la Ve république.
Jean-Luc Mélenchon est celui qui est le mieux placé pour jouer ce rôle.
Et pourquoi donc? Tout simplement parce qu'il incarne, par son positionnement politique, l'élan unitaire de celles-ceux qui aspirent à un vrai changement. Parce qu'il est l'un des artisans du Front de Gauche, qui représente aujourd'hui le meilleur outil de rassemblement de l'autre gauche.
Parce qu'il incarne ces gens venus de la gauche socialiste qui ont rompu avec le social-libéralisme.
Le splendide isolement du NPA
Comme le renard de La Fontaine qui méprise ces raisins qui lui paraissent hors de portée, la direction du NPA trouve toutes les bonnes raisons de refuser la main tendue par le Front de Gauche. Je vous invite ainsi à lire l'adresse du PG au congrès du NPAqui se tient le week-end prochain Téléchargement PG-Adresse au NPA . La réponse (les réponses?) nous sera donnée d'ici dimanche.
L'inquiétude des communistes
Beaucoup des amis que je compte au PC se trouvent tiraillés entre un intérêt pour une candidature Mélenchon qui donnerait un sacré élan au Front de Gauche et le regret de devoir se résigner à ne pas avoir de candidat communiste à la Présidentielle. Mais la plupart mesurent bien qu'un meilleur score qu'aux scrutins précédents pour le PC permettrait à l'évidence de faire élire plus de députés communistes dans la foulée...
Le style Méluche
Et puis il y a celles et ceux qui n'aiment pas les manières de Jean-Luc. Je le conçois aisément, même s'il va de soi que sans ses coups de gueule, celui-ci n'aurait jamais crevé l'écran médiatique. Mais est-ce vraiment le problème? Veut-on une campagne centrée sur un seul bonhomme ou une équipe défendant collectivement les propositions du Front de Gauche? Cette deuxième option, clairement exposée par Christian Picquet dimanche dernier est évidemment la meilleure.
Je rêve d'une Leïla Chaibi aux côtés d'Annick Coupé, de Marie-Georges Buffet, de Maya Surdut et de Clémentine Autain battant campagne avec Pierre Laurent, Paul Ariès, Claude Debons, Jacques Généreux, Pierre Zarka, Olivier Besancenot et André Chassaigne. Une dream team emmenée par JLM... Ca aurait de la gueule, non? Et vous, vous y verriez qui?
Rédigé à 22:47 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Décidément, il règne une sorte de micro-climat dans le centre de la capitale. Voyez ça: pour son premier café politique, le Front de Gauche « pour une alternative sociale et écologique » Paris centre a réuni plus de soixante personnes hier soir à la Pierre du Marais, rue de Bretagne.
J'y ai retrouvé Hélène, écolo altermondialiste d'ATTAC, Bernard, infatigable militant entré au PCF pendant la Résistance, Franck, postier, l'un des animateurs du courant unitaire du NPA, Lucie, jeune ingénieure encartée au Parti de Gauche, Jean-Pierre, comédien, l'un des piliers du théâtre de la Tempête, Mika, réalisatrice de documentaires, investie depuis des années dans la vie associative locale, Philippe, ancien élu communiste du 3e qui a rejoint la FASE... des anciens et des jeunes, des plutôt baba cools et d'autres plus rocky... c'était une belle assemblée citoyenne.
Pas d'invités vedettes, si l'on excepte Martine Billard, députée de la circonscription et Denis Durand, économiste coco et syndicaliste à la Banque de France.
Deux heures et demi de discussions ouvertes sur les solutions à mettre en œuvre pour combattre la crise bancaire: socialisation des banques, pôle public, séparation des organismes de dépôt et d'investissement, participation à la campagne « Bancassurances », qui propose aux sociétaires des banques et mutuelles d'investir les assemblées générales annuelles de ces établissements.
Les approches sont parfois différentes et pourtant, le souffle de l'unité passait dans la salle du 1er étage de ce café de la rue de Bretagne.
Plein d'autres projets dans les têtes, des déambulations joyeuses dans les quartiers, la confection d'une mascotte pour nous y accompagner, une prochaine réunion publique sur les révolutions citoyennes en Tunisie et en Egypte.
Prochain rendez-vous pour faire le bilan de ce premier café politique et préparer la suite mardi 8 février à 19h30 à la Pierre du Marais. Qu'on se le dise.
Et puis soixante participants, c'est beaucoup pour notre coin, mais c'est si peu par rapport à tout ce qui reste à faire pour changer le monde;-))
Rédigé à 08:18 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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J'avoue que j'appréhendais quelque peu cette deuxième réunion du Front de Gauche Paris centre, après le succès de notre rencontre fondatrice du 9 décembre dernier. Un mois s'était écoulé, en comptant la trêve des confiseurs, et nous avions de quoi nous inquiéter.
Au cours d'un bilan entre communistes et militants du Parti de Gauche du Centre, nous avions senti que plusieurs animateurs du PC local craignaient de voir les partis se fondre dans un mouvement, ce qui aurait sonné l'heure de la disparition de leur popre organisation. Bien que nous autres, au PG, soyons clairement partisans de créer une nouvelle et grande force politique incluant toutes les sensibilités de l'autre gauche, nous sentons bien que ce n'est pas mûr aujourd'hui et nous voulons respecter nos partenaires. Et pourtant nous serions prêts à dissoudre le PG dans une nouvelle formation... Mais nous ne portons pas une histoire aussi longue et prestigieuse, malgré certaines périodes troubles, que le PCF.
D'un autre côté, les militants du NPA présents (comité Rambuteau-Bretagne) ainsi que d'autres, non encartés, souhaitent se retrouver membres du Front de gauche à part entière.
Il nous a fallu un peu d'imagination et plus de deux heures de discussion pour aboutir à un fonctionnement dans lequel tous pourront se retrouver.
Il va donc se créer une "association du Front de Gauche pour une alternative sociale et écologique Paris centre" à laquelle pourront adhérer, s'ils le souhaitent, toutes celles et ceux qui n'appartiennent à aucun parti... mais que les adhérents du PC, du PG ou de la FASE* pourront également rejoindre. Un peu compliqué, mais on essaye de faire de la politique autrement plutôt que de se contenter d'en causer;-)
Bref on était une bonne trentaine pour ce deuxième rendez-vous plus "technique" et c'est bien. On pouvait y compter Jean-Pierre Israël, secrétaire du PC 3e, Arnaud Bichon et Lucie Gobin, co-secrétaires du Parti de Gauche Paris centre, Philippe Stierlin, l'un des animateurs de l'association des communistes unitaires au sein de la FASE*, Franck Loizemant syndicaliste et membre du NPA, Martine Grébet, enseignante et l'une des animatrices du Collectif Sauvons les retraites, Eric Poisson, postier qui vient de rejoindre le PG... et bien d'autres encore, écolos radicaux, simples citoyens et associatifs.
Nous avons confirmé l'organisation d'un café politique le 2 février à 19h30 à la Pierre du Marais sur les banques et la crise financière. Trois pôles se sont mis en place dans le groupe. L'un pour rédiger un tract, l'autre pour faire de l'agit-prop', le troisième pour organiser la soirée. Réservez déjà la date sur votre agenda. Ca devrait avoir de la gueule. Vous pouvez aussi rejoindre un des groupes de travail en envoyant un mail à Arnaud Bichon [arnaud.bichonATgmail.com] ou à Jean-Pierre Israël [jeanpierre.israelATfree.fr]
* FASE: Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique qui regroupe, au plan national, l'Association des communistes unitaires, les Alternatifs, AlterEkolo et des tas de groupes locaux de la gauche alternative.
Rédigé à 22:27 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Avec Martine Billard
et Ariane Calvo.
©Stéphane Burlot
Je suis allé, avec Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon, co-présidents du Parti de Gauche, rendre visite aux galériens du logement de Jeudi noir.
Nous soutenions ainsi l'occupation par le collectif Jeudi noir de l'immeuble de bureaux, au 22 avenue Matignon, vide depuis 2006. Des représentants et des militants du Parti de Gauche étaient présents en nombre dès vendredi soir pour les soutenir. Parmi eux, Martine Billard, Pascale le Neouannic et Eric Coquerel, secrétaires nationaux et conseillers régionaux ainsi que Danielle Simonnet, secrétaire nationale et conseillère de Paris.
Jean-Luc Mélenchon
en grande causerie
avec Leïla Chaibi
et Simon Cottin-Marx
de Jeudi noir.
©Stéphane Burlot
Au vu de l'important dispositif de forces de l'ordre mobilisé, le Parti de Gauche demande qu'aucune entrave ne soit faite à cette occupation et s'associe aux revendications de Jeudi Noir pour la réquisition des logements et bureaux vides, la régulation des loyers et un moratoire sur les expulsions locatives.
On se rappelle en outre que, suite à l'expulsion du précédent squat de Jeudi Noir à la Marquise (Place des Vosges), les seuls travaux réalisés dans l'immeuble ont consisté à en condamner les accès, le bâtiment étant toujours inoccupé à ce jour.
N'hésitez pas à vous rendre avenue Matignon, ils ont besoin de tout votre soutien.
Pour en savoir plus, allez sur le site de Jeudi noir. et signez la pétition de soutien.
de l'immeuble, au 7e étage,
on aperçoit l'Elysée...
Rédigé à 20:31 dans Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Maire de Neuilly-sur-Seine, Jean-Christophe Fromantin a annoncé qu'il a déposé un recours contentieux contre l'Etat devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val d'Oise) pour revoir à la baisse les objectifs fixés par la loi SRU sur le logement social.
Nicolas Sarkozy a été maire de Neuilly pendant plus de vingt ans... avec la seule volonté de maintenir cette ville huppée au premier rang des ghettos de riches indifférents aux problèmes du logement.
Cette commune symbole des villes "hors la loi" atteint difficilement le taux de 3,6 % de logements sociaux lorsque la loi en réclame au minimum 20%. On chipote donc pour atteindre 600 logements sociaux en plus au lieu de 746.
Un prétexte de constructibilité qui cache un mensonge
Le maire DVD, Jean-Christophe Fromantin s'explique ainsi : "Une étude de constructibilité menée par la préfecture nous a donné acte du fait que les objectifs de construction de logements sociaux sont inatteignables dans la commune, une analyse confirmée en 2009 par la Commission Nationale du Logement".
On croit rêver devant une telle mauvaise foi, comme si l'augmentation du parc de logements sociaux d'une commune dépendait uniquement de la surface constructible disponible. Doit-on apprendre à M. Fromantin qu'il peut acquérir des logements privés pour les conventionner en logements sociaux? A moins qu'il ne définisse son action comme devoir être le meilleur garant de la valeur immobilière de sa commune.
Le Parti de Gauche dénonce le désengagement de l'Etat sur la question du logement social.
Le Parti de Gauche exige :
Le respect de la loi SRU et le dépassement du taux de 20% dans les territoires où la tension locative est la plus forte;
Que les préfets procèdent d'office à l'application de la loi SRU en cas de défaillance des maires (article L. 2122-34 du code général des collectivités territoriales (CGCT);
L'augmentation du montant des amendes et l'arrêt des subventions de la Région pour les communes qui ne respectent pas la loi;
L'application de la loi de réquisition et l'augmentation de la fiscalité immobilière orientée vers la lutte contre les logiques spéculatives.
[© Romain Biessy, président de la commission Logement Habitat du PG, François Longérinas, secrétaire national]
Rédigé à 14:50 dans Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous étions une quarantaine rassemblés jeudi dernier dans la salle du premier étage de "La Pierre du Marais", au coin des rue de Bretagne et des Archives.
Il y avait des militantes et des militants du Parti communiste et du Parti de Gauche, dont notre députée Martine Billard, mais aussi des membres du NPA, des non encartés, une copine qui venait de quitter Europe écologie et même une adhérente du Parti socialiste.
Au-delà de la diversité des sensibilités représentées, j'ai pu remarquer qu'environ la moitié de la salle était composée de jeunes de trente ans et moins. A l'évidence il existe une génération en manque d'alternative qui ne se reconnaît ni dans le PS, ni dans des Verts recentrés au sein d'Europe écologie, et de moins en moins en moins dans le choix d'isolement sectaire que fait le NPA.
Cette affaire n'était pas jouée. Certains des participants se connaisssent depuis cinq, voire dix ans et s'ils ont déjà fait des tas de choses ensemble au collectif Logement, au Collectif anti-libéral, à RESF, à Sauvons les retraites... il y a à la fois de la méfiance dans l'air et une volonté partagée d'aller de l'avant. Mais tout le monde avait envie que ça marche. Le contenu et la tonalité de l'introduction de Jean-Pierre Israël, secrétaire de la section PCF du 3e allaient bien dans le sens de construire un rassemblement clairement alternatif et ouvert à tous les citoyens habitant ou travaillant dans nos quartiers. Lucie Gobin, co-secrétaire du PG Paris centre, lui emboîtait le pas en espérant fédérer bien au-delà des présents dans la salle.
Il est évident que porter un discours radical au cœur du Marais relève parfois d'un voyage en terre de mission, tant la sociologie locale le transforme à vue d'œil en un parc à bobos, certes très soucieux de leur cadre de vie –ce que je ne saurais leur reprocher–, mais peu enclins à changer la donne radicalement. C'est objectivement logique puisqu'ils ne sont eux-mêmes pas les plus touchés par l'urgence de trouver des réponses à la misère sociale.
Il n'empêche que les petits bourgeois du quartier souffrent aussi de la crise. Souvent précaires, ils ont du mal à payer leur loyer, plus globalement à joindre les deux bouts.
Nous avons donc voulu refaire le monde et nous en avons beaucoup causé.
Nous avons donc eu le plaisir de voir débarquer plusieurs membres du NPA décidés à rejoindre le Front de Gauche, insistant sur leur volonté que cette coalition s'ouvre à tous les courants de la « gauche de gauche »: FASE, NPA, MPEP., les Alternatifs... et sur la possibilité à celles et ceux qui ne sont pas encartés, mais souvent syndiqués ou associatifs, de rejoindre le Front de Gauche. Ca tombe bien, nous sommes d'accord sur ces deux points.
Nous avons donc décidé de nous revoir prochainement, d'organiser environ tous les deux mois un café politique pour débattre du programme partagé du Front de Gauche. Le premier aura lieu le 2 février à 19h30, à la Pierre du Marais.
Sans attendre, nous allons nous mobiliser sur les problèmes de logement, de solidarité avec les nombreux sans-papiers du centre de Paris, sur les services publics, sur le précariat...
Un bel élan pour cette première réunion constitutive. Avec des personnes de sensibilités aussi diverses, c'est un pari enthousiasmant et difficile.
Nous étions quarante le 9 décembre. C'est bien pour une première fois, surtout avec une telle diversité. Il faudra essayer d'être plus nombreux la prochaine fois. Je crois savoir qu'il y aura un copain de la FASE... Rendez-vous mardi 11 janvier pour une nouvelle réunion d'organisation du Front de Gauche local, à 19h 30, toujours à la Pierre du Marais.
Si vous voulez nous contacter, envoyez-moi un mail, je ferai suivre:
francois.longerinasATlaposte.net
Rédigé à 00:50 dans Actualité, Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Social, économie sociale et solidaire