Face à la réduction drastique des moyens dévolus aux associations citoyennes et d'éducation populaire aggravée par les politiques d’austérité, il est temps de se mobiliser !
Plus que jamais, la dynamique d'implication citoyenne portée par le mouvement associatif est vitale pour que revivent les valeurs républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité.
Nous revendiquons que se mette en œuvre un nouveau contrat de confiance entre les collectivités publiques et le monde associatif, reconnaissant ainsi la mission d'intérêt général de ce dernier.
Cela passe par le retour aux subventions de fonctionnement, le maintien des conventions pluriannuelles d’objectifs et des financements publics en 2014 et les années suivantes. Et non par le développement des appels d'offres, qui soumettent les associations à la logique de la concurrence, non seulement entre associations mais également avec le secteur privé.
La poursuite de la politique actuelle signifie la mort programmée de dizaines de milliers de structures associatives !
Nous nous engageons en faveur d’une Assemblée constituante pour qu’une nouvelle constitution soit élaborée, celle de la 6e République qui inscrira dans ses principes le développement de la citoyenneté dans toutes les sphères de la société : associations, entreprises et mettra de plus en œuvre le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales.
C'est pourquoi nous appelons à participer massivement à la marche pour la 6e République, dimanche 5 mai, à Paris.
Premiers signataires:
Alima Arouali, cinéaste, responsable de l'association Alice Guy Production, membre du FDG
Jean-Jacques Barey, président d'un festival de théâtre de rue, Paris
Olivier Bellanger, président conseil local FCPE, Le Mans
Roger Briot, ingénieur CNRS, militant CGT, FASE
Zinn-Din Boukhenaïssi, délégué national d'un réseau d'insertion et d'éducation populaire
Fabienne Brugel, metteur en scène, Compagnie NAJE
Aymard de Camaret, militant associatif
Rédigé à 08:22 dans Actualité, Alternatives concrètes, ESS & SCOP, Politique, Solidarités, Égalité des droits | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Selon le réseau Ashoka, qui entend faire de la pauvreté un « inclusive business » fort lucratif... plus de huit millions et demi de Français sont en situation de pauvreté, qui n'ont ainsi pas accès aux produits et service essentiels (logement, alimentation...). La misère augmente ainsi chaque jour dans notre pays, comme dans la majeure partie des pays européens.
Et j'en vois certains à droite, et même à gauche, s'étonner de nous entendre parler fort, hurler et crier notre rage face à cette montée de l'injustice sociale. Il y a pourtant là bien des raisons de faire grand usage de formules fortes. Comment être choqué quand on traite de « salopard » tel ou tel membre de l'intelligentsia qui cautionne l'étouffement de la population chypriote? Il faudrait rester calme et bien élevé? Partagez donc, organisez la répartition des richesses et nous nous calmerons!
Car dans le même temps, d'autres s'enrichissent et se serrent les coudes, complices de la montée de l'injustice. Nos pays sont riches, il y a à manger pour toutes et tous, il y a de quoi loger tout le monde.
Ils sont trop verts... et bons pour les goujats
Quel mépris pour la chose politique d'observer des élus se réclamant de la gauche ou de l'écologie politique minaudant face à la proposition qui leur est faite de s'engager pour la marche du 5 mai. « C'est la marche à Mélenchon », « C'est un truc des Jacobins du PG! » Allons, les camarades, vous n'avez pas d'autres chose à faire que de faire la fine bouche... au lieu de proposer des solutions concrètes et globales face à la dégénérescence d'un régime dont Mendès-France, dès 1958, fustigeait les risques de dérive anti-démocratique. C'est bien le système qui est pourri, au-delà des turpitudes de tel ou tel dirigeant corrompu, qui va placer sa fortune en Suisse ou aux Iles Caïman.
Le seul moyen de nous sortir est le retour à la démocratie, par un débat public pour une nouvelle constitution, qui, nous l'espérons, redonnera la parole au peuple, placera l'égalité sociale et les impératifs écologiques au cœur de son projet.
C'est pour cela que nous serons dans la rue dimanche 5 mai, à Paris.
Rédigé à 01:05 dans Actualité, ESS & SCOP, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Gérard Cazorla est assigné au tribunal par Unilever pour avoir dit la vérité sur les pratiques du groupe. Il est ainsi traîné devant la Justice par Unilever pour diffamation et pour avoir "sali leur honneur". Un comble quand on sait que géant de l'agro-alimentaire se moque de la justice de notre pays et de la manière dont il traite les salariés en lutte depuis 915 jours en les menaçant et en exerçant sur eux un chantage odieux.
Les salariés de Fralib organisent mardi 2 avril à 13H00, un rassemblement devant le Tribunal Correctionnel de Nanterre pour le soutenir.
Je vous invite à engager vos amis, collègues, frères, sœurs, parents et camarades à participer à ce rassemblement et à diffuser largement cet appel, comme nous y incite mon ami et camarade José Angel Fernandez, l'Ibère en exil. Rendez-vous aussi sur le site Fralib vivra.
Pour en savoir
plus sur
la lutte des Fralib,
commandez
le livre
"Fralib,
de la résistance
à l'alternative"
en cliquant
sur ce lien.
Rédigé à 22:38 dans Actualité, Alternatives concrètes, ESS & SCOP, Libertés, Démocratie, Politique, Social, Solidarités | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 20:15 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Ce jeudi a lieu l'inhumation à Paris de Stéphane Hessel, au terme de près d'un siècle de combats et de résistances à toutes les injustices.
Résistant contre les nazis de la première heure, diplomate, il était un homme de gauche, sans concession quant à la défense des valeurs universelles de la République.
« Indignez-vous », le court essai qu'il publia en 2010 a connu un succès mondial, fort de quatre millions d'exemplaires vendus.
Il inspira sans nul doute les millions d'indignés, qui manifestèrent en Europe du Sud et aux Etats-Unis contre la barbarie néo-libérale, pour l'émergence d'un monde de justice et d'égalité.
Stéphane Hessel fut aussi aux côtés du peuple palestinien pour la reconnaissance de leurs droits. Il s'engagea auprès de RESF pour la régularisation des sans-papiers.
Le Parti de Gauche salue aujourd'hui l'infatigable militant des droits de l'Homme et relève le défi qu'il nous laisse en héritage, celui de combattre toutes les injustices et les inégalités. Il sera représenté à ses obsèques.
C'est promis, Stéphane, on lâche rien!
Contact: François Longérinas, secrétaire national du Parti de Gauche
Rédigé à 23:56 dans Actualité, Histoire, Libertés, Démocratie, Solidarités | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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C'est pas tous les jours que l'ESS fait la Une de l'Huma!
Et quand c'est mon acolyte du Front de Gauche de l'économie sociale et solidaire, Sylvie Mayer, et moi-même qui ouvrons le bal... qui se poursuivra de manière régulière dans le journal, ça démarre plutôt pas mal à mon, goût!
Voilà donc la tribune publiée ce week-end. Je vous la livre, alors qu''elle n'est pas encore en ligne sur le site du journal:
L'économie sociale et solidaire pour articuler démocratie sociale et intérêt général
“L'appropriation sociale des moyens de production demeure pour nous un outil essentiel de la mise en œuvre de notre projet écosocialiste. Cela concerne autant les modes d'appropriation publique, comme les nationalisations et les municipalisations que les reprises en coopérative, SCOP ou SCIC (sociétés coopératives d'intérêt collectif). Notre fil conducteur est le respect de l'intérêt général, tant du point de vue de son fonctionnement interne, que de la finalité de son activité.
C'est en ce sens que nous soutenons aussi bien le projet de nationalisation des sites sidérurgiques d'Arcelor-Mittal que les mouvements de reprise en coopérative des Fralibs, d'Hélio Corbeil ou de SeaFrance.
La forme des coopératives de production, des SCOP, s'appuie sur trois principes fondamentaux, qui sont inscrits dans leurs statuts. Tout d'abord, le fonctionnement y est démocratique, « une personne égale une voix », quel que soit le montant de sa participation au capital de l'entreprise. Ensuite les « parts sociales », qui composent le capital en question, y sont détenues majoritairement pas les salariés. Enfin la majeure partie des bénéfices n'est pas distribué en dividendes aux associés, mais maintenu au sein de l'entreprise pour y renforcer ses fonds propres.
Avec environ deux mille entreprises et quarante mille salariés, la puissance de feu des SCOP dans le paysage de l'économie française reste modeste. D'où l'enjeu de dynamiser, par la législation, les procédures de reprise et de transmission en coopérative. Avec une loi instituant le droit de préemption, c'est plusieurs dizaines de milliers de sociétés qui basculeraient en SCOP en quelques années.
Mais le statut des SCOP, comme ceux des associations et des mutuelles, ne règle pas tous les problèmes, loin s'en faut. Nombre de structures de cette économie sociale « historique » ont connu, au fil des décennies une dégradation de leur vie démocratique et sociale. Qui d'entre nous participe chaque année à l'assemblée générale de sa mutuelle ou de sa banque coopérative? Qui n'a pas entendu des salariés d'entreprises associatives se plaindre de leurs conditions de travail?
D'un autre côté, ce qu'il est convenu d'appeler l'économie solidaire regroupe informellement les activités citoyennes de territoire qui ont émergé dans les années soixante-dix.
La plupart de ses animateurs se préoccupent trop peu à notre goût de la vie démocratique de leurs structures. Le pompon revient à certains des réseaux de « l'Insertion par l'activité économique », qui multiplient les contrats précaires pour leurs salariés « permanents », négligent l'implication des personnes en insertion dans la vie associative et appliquent les méthodes de management et les techniques marketing des entreprises capitalistes les plus classiques... le tout au nom même de la solidarité. Il n'y a pas à s'étonner que des banques comme la BNP Paribas financent les « Trophées de l'entreprise sociale », se payant à peu de frais une nouvelle image sociale et écologique, alors qu'elle maltraite ses propres salariés et organise l'évasion fiscale...
Il y a là aussi du ménage à faire: l'argent, même déguisé en subvention d'une fondation n'est pas toujours bon à prendre...
Tirons le meilleur de de l'ESS, à savoir les principes démocratiques de l'économie sociale historique et la démarche d'intérêt général, à laquelle l'économie solidaire a donné un nouveau souffle. De ce point de vue, les SCIC réprésentent sans nul doute le meilleur exemple de combinaison entre démocratie et finalité de la production...
Lire la suite "Le Front de Gauche de l'économie sociale et solidaire à la Une de L'Huma!" »
Rédigé à 16:38 dans Actualité, Alternatives concrètes, ESS & SCOP, Médias | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Domi, ma copine de trente ans, elle m'a dit que ça l'emmerde de manifester "pour le mariage, fut-il pour tous!" Mais elle n'a pas compris, ma camarade féministe, qui est restée bien radicale... que si je suis bien d'accord avec elle pour dénoncer le mariage comme une institution bourgeoise et réactionnaire, la moindre des choses c'est que tout le monde ait les mêmes droits: mariage, pas mariage, droit de vote...
D'ailleurs le Front de Gauche se moblise pour l'égalité, pas simplement pour le mariage, qui n'est qu'une étape.
Rédigé à 21:29 dans Actualité, Libertés, Démocratie, Logement, Habitat, Solidarités, Égalité des droits | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Notre ami et confrère Michel Naudy nous a quittés dimanche dernier, mettant fin à ses jours.
Journaliste, responsable du service politique à l'Humanité, il était en 1981 devenu l'un des rédacteurs en chef de France 3.
Michel n'entendait faire aucun compromis avec sa propre vision d'un journalisme exigeant, plaçant son engagement citoyen au cœur de sa pratique professionnelle.
Président de l'association CFD, qui deviendra l'EMI, durant plusieurs années, il avait, en 1995, soutenu activement la mutation de notre école en société coopérative.
Plusieurs d'entre nous, à France Télévisions, comme à Politis ou au sein de l'agence RED («Reportages-Enquêtes-Documentaires»), avaient pris plaisir à partager avec lui sa ténacité, son indignation face à l'injustice de notre monde... et son humour .
Il demeure un repère dans nos parcours professionnels.
Nos pensées vont naturellement à ses deux fils, Jean-Baptiste et Martin.
L'équipe de l'Ecole des métiers de l'information (EMI-CFD)
Rédigé à 14:59 dans Actualité, Médias, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Aujourd'hui a lieu la remise des Trophées de l'entreprise sociale, organisées par la Tribune et BNP Paribas, avec le soutien du groupe SOS, acteur puissant de l'économie solidaire... de Benoît Hamon et de la Ville de Paris.
« A travers ces trophées, La Tribune et BNP Paribas veulent distinguer des réalisations, mais aussi des hommes, ceux-là même qui font avancer l'économie responsable » écrivent-ils sur leur site.
Sans faire référence explicitement à l'économie sociale et solidaire, les organisateurs citent parmi les structures qu'ils souhaitent distinguer les « structures coopératives et mutualistes, entreprises d'insertion, commerce équitable, organismes de micro-finance, entreprises sociales au statut juridque classique (SAS…). »
Cette liste à la Prévert montre à quel point ils se moquent du statut et du fonctionnement de celles-ci. Pourvu qu'elles aient une activité « à caractère social ou solidaire », cela suffit à satisfaire leur projet. Mais où est le problème, me direz-vous! C'est simple, vous répondrais-je. Pour nous autres, partisans d'une économie sociale et solidaire porteuse d'émancipation, le principe d'une citoyenneté active au sein de nos structures est aussi important que la finalité, fut-elle solidaire et écologique, de nos activités. Bref la règle « une personne égale une voix » est pour nous un garde-fou, certes sans garantie absolue de réussite, contre les dérives anti-démocratiques et contre la gourouïsation de nos collectifs.
C'est pourtant la négation de l'importance des statuts et du fonctionnement interne qui fait l'originalité de la démarche du courant social-libéral de l'ESS, incarné par le Mouves (Mouvement des entrepreneurs sociaux). La meilleure illustration par la pratique de ce courant se retrouve dans nombre d'entreprises d'insertion par l'emploi, qui limitent leur ambition à redonner du boulot à des chômeurs. Ce qui est déjà formidable, mais qui, somme toute, est tout simplement uen version modernisée des bonnes œuvres caritatives. On aide les pauvres... On verra plus tard s'ils sont capables de devenir des citoyens à part entière.
Je suis moi-même co-président d'une régie de quartier et je considère que l'insertion par l'activité économique, que nous mettons en œuvre chaque jour, n'est qu'un des leviers permettant à des personnes au chômage depuis longtemps de retrouver leur dignité. Nous remarquons chaque jour que chacun-e est capable d'avoir un avis pertinent sur la marche du monde et de la cité. Sans attendre.
Il n'est donc pas étonnant de trouver BNP Paribas et la Tribune, journal néo-libéral par excellence, se redorer le blason en soutenant l'entrepreuneriat social, représenté à l'occasion de ces Trophées par Jean-Marc Borello, le brillant dirigeant fondateur à la fois du groupe SOS et du Mouves. Sans doute pour lui, tout argent est-il bon à prendre... Tout cela n'est pas si étonnant quand on sait que le projet du Mouves n'est pas de dénoncer les règles de la "compétitivité", mais de s'y inscrire.
Pour ma part, je trouve que le prix à payer pour social-green-washer BNP Paribas est bien trop élevé. Je n'irai pas solliciter, pour une action aussi symbolique qu'est la remise d'un prix « éthique », d'autres financeurs que les pouvoirs publics ou les organismes bancaires de l'économie sociale et solidaire.
C'est pourquoi je regrette profondément que notre ministre de l'ESS aille parrainer une telle opération, qui déconsidère le projet éthique de l'économie sociale et solidaire. Je ne suis pas moins déçu par la présence de Pauline Véron, adjointe chargée de l'ESS à la Ville de Paris.
A l'occasion de la remise des prix, BNP Paribas et la Tribune organisent aujourd'hui un débat intitulé «L’économie sociale et solidaire : une voie de sortie de crise ? ». Ils veulent sortir de la crise dans le capitalisme. Nous voulons sortir du capitalisme.
Lire aussi: BNP Paribas accusé de favoriser l'évasion fiscale de ses riches clients
Rédigé à 16:17 dans Actualité, Alternatives concrètes, Logement, Habitat, Médias, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Rédigé à 09:49 dans Actualité, Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Logement, Habitat | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Voici une chronique publiée ce jour par l'excellent Bastamag.
Licenciements boursiers, faillites, délocalisations... Plutôt que de fermer des usines souvent rentables, si on encourageait les salariés à reprendre la main sur leur outil de production ? Grâce à un nouveau modèle de coopérative, à une réforme des marchés publics pour favoriser cette économie sociale, ou une politique publique d’investissement ambitieuse sur ces questions. Benoit Hamon, ministre de l’économie sociale et solidaire prépare une loi en la matière. Sera-t-elle à la hauteur de l’enjeu ?
Rédigé à 14:28 dans Actualité, Alternatives concrètes | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il fait étonnamment froid ce matin pour rester pendant plus de deux heures à faire le trottoir devant le Monoprix de la rue du Temple. Et pourtant nous nous sommes retrouvés, dès 10h45 à cinq, Virgile, Anne, Martine (la présidente;-) et Anas, rejoints vers midi par Dominique, notre co-secrétaire et Eric, le vaillant postier. Nous avons installé notre table, nos drapeaux du PG et pris en main nos tracts vantant les mérites et l'intérêt d'adhérer à notre parti.
Etonnant aussi a été l'acceuil des passants, dont la plupart prenaient nos petits papiers avec bienveillance en réponse à nos sourires. Il m'en reste une drôle d'impression. C'est comme si les gens pensaient qu'il est juste évident de s'indigner de voir le gouvernement si peu actif sur le plan social, mis à part quelques réformes sociétales. Il en est ainsi du mariage pour toutes et tous, pour lequel il a fallu que les associations se battent afin d'y intégrer le droit à la santé. Et ce n'est pas gagné. Mais ils ne croient pas une seconde qu'une autre politique est possible, vraiment à gauche, une politique sociale, écologique, qui refuse l'austérité généralisée.
Certains nous interpellent sur l'avenir du Front de Gauche. Tous ne sont pas résignés.
Ils nous questionnent aussi sur le Parti de Gauche et s'étonnent encore de nous voir si engagés dans le combat écologique. Une remarque que beaucoup nous ont fait lors des interventions télévisées de Jean-Luc Mélenchon.
Pour y répondre, nous étions donc sept militants du PG: deux issus du NPA, trois des Verts, une du Parti socialiste et le dernier des mouvements associatifs étudiants. Dans notre comité Paris centre, qui compte aujourd'hui plus de cent adhérents pour les quatre arrondissements centraux (nous étions une quarantaine il y a trois ans), la plupart n'ont jamais été membres d'une organisation politique.
Nous restons longtemps à échanger avec Amandine, ancienne sympathisante du NPA, intéressée par ce que l'on raconte, mais ne supportant pas Mélenchon et son "républicanisme puritain et rigide". Elle nous considère, ceux de Paris centre, comme marginaux et minoritaires dans le PG, une sorte d'alilbi écolo-alternatif aux yeus de la "vraie direction" de ce parti. A-t-elle compris que l'écologiste incontestable dans son engagement qu'est Martine Billlard est co-présidente du PG, et que ça n'est pas un gadget et que si elle s'était sentie potiche, elle serait vite allée voir ailleurs...?
Le Parti de Gauche est une organisation, qui compte aujourd'hui 12000 adhérents d'origine très diverses. Nous étions à peine 7000 il y a trois ans. Croire que tous ces gens-là se seraient rangés avec armes et bagages, sans débat, genou à terre et la corde au cou, derrière la bannière des anciens de PRS, le petit groupe dirigé par Jean-Luc Mélenchon au sein du PS, est une grosse bêtise et dénote une incompréhension totale de ce qu'est le parti de gauche. Oui, nous sommes tous d'accord sur l'essentiel, c'est à dire la volonté de construire une alternative à gauche et de résister face aux crises sociales, économiques et écologiques. Nous sommes soudés dans le combat pour l'égalité, la justice et la laïcité. Et nous avons beaucoup appris les un-e-s des autres en mélangeant nos cultures. Il y a des tonnes de points sur lesquels nous n'avons pas de position arrêtée, comme la Défense, certaines questions internationales, les contours précis de la VIe République, la place (contradictoire) de l'Etat dans les processus de transformation...
Nous sommes à la fois très pragmatiques et porteurs d'un grand dessein, celui de contribuer à porter un projet "écosocialiste", c'est à dire écologiste et socialiste. Ce n'est même pas nous qui avons inventé ce concept, nous ne pouvons en revendiquer la paternité.
Si vous voulez savoir comment ça se passe au parti de gauche, venez y faire un tour, sans adhérer, afin de vous faire une idée de ce que nous sommes vraiment. Comme nos amis de Gauche anticapitaliste sont venus en observateurs à notre Conseil national, participez à nos cafés politiques, dont le prochain se tient mardi.
Nous sommes le parti d'une étape dans la construction d'une grande force alternative à gauche. Le parti de gauche n'est pas fin une soi, mais il est aujourd'hui sans conteste le plus utile dans cette construction.
Photos FL-DoM
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J'ai participé hier à l'atelier organisé par l'association AP2E (animée par ma camarade communiste Sylvie Mayer), le troisième du genre pour élaborer collectivement le projet de loi pour le droit préemption par les salariés pour reprendre leur entreprise en coopérative. Ce s'est passé à l'Assemblée.
Une cinquantaine de personnes dont trois députés (Chassaigne, PCF, Marsac et Carrey-Conte,PS) et une députée européenne, MC Vergiat (FDG). Une dizaine de maires et d'adjoints de villes moyennes de régions. Des responsables syndicaux CGT et FO, dont des représentants de Hutchinson, Still... Le coup précédent, en février, l'atelier avait réuni une douzaine de boîtes en lutte (Fralib, Hélio-Corbeil, Sodi....).
Les seuls partis politiques représentés étaient le PC (Michel Laurent), Socialisme et République, EELV... et le PG (moi). Plus des représentants du mvt des SCOP, d'autres acteurs de l'ESS... et un jeune technocrate de la DGICS (Direction Générale de la Compétitivité, de l'Industrie et des Services) envoyé par Montebourg et Hamon.
La séance d'hier était consacrée au financement des dispositifs: deux pistes ont été actées: la CDC et l'épargne salariale. Plusieurs intervenants ont insisté pour que la BPI soit impliquée avec la volonté de batailler pour qu'elle soit sérieusement abondée.
Le jeune représentant de la DGICS a expliqué que le projet de reprise en scop était bien dans les tuyaux, mais:
• que le gvt penchant plutôt pour un droit de "préférence", ce qui serait beaucoup moins contraignant, la proposition des salariés étant l'une (la préférée;-) parmi les offres de repreneurs... Si cette solution passe, on reste dans une logique libérale fléchée, un peu comme les Appels d'offre avec une clause sociale.
• qu'il serait plus intéressant d'intégrer notre proposition dans le projet de loi cadre que prépare Hamon pour le premier semestre 2013.
Avec d'autres, je suis intervenu pour que soit maintenu le principe du droit de préemption, et non de préférence, et pour que le projet de loi soit présenté par le groupe FDG (GDR en fait). Je précise que ce droit de préemption pourrait concerner toutes les entreprises mises en cession pour délocalisation ou pour cause de spéculation boursière, mais aussi les dizaines de milliers d'entre elles qui voient leur dirigeant partir à la retraite.
André Chassaigne est OK mais il a ajouté qu'il souhaite obtenir un "consensus" sur ce projet, d'autant que pendant la campagne le Modem et Cap21 avaient soutenu la démarche... En fait le député auvergnat veut s'assurer que le projet soit voté... et ainsi qu'une loi Chassaigne s'inscrive dans l'Histoire.
Nous devons considérer aussi que ce projet de loi est complémentaire de celui que nous souhaitons porter contre les licenciements boursiers.
A suivre.
Téléchargement 2012 10 18 1B. droit de préemption Texte du projet de proposition de loi la version de la "proposition de projet de loi" avant les ajouts d'hier.
Rédigé à 21:53 dans Actualité, Alternatives concrètes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les grands axes de l’acte III de la décentralisation que vient de présenter F. Hollande en conclusion des Etats Généraux de la démocratie territoriale n’ont pas de quoi nous rassurer. Certes, il est mis fin au conseiller territorial mais les modes de scrutin ne sont pas revus : pas de proportionnelle pour les cantonales, pas d’élection au suffrage universel direct des élus en intercommunalité. Surtout, il est expliqué qu’«une loi de décentralisation n’est pas une loi simplement pour que l’Etat se débarrasse d’un certain nombre de compétences (..) » (SIC !). Il entend donc, sinistrement, poursuivre l’opération de démantèlement des services publics engagée sous la droite.
Pour le Parti de Gauche il n’est pas question
d’accepter le transfert de nouvelles compétences alors que les
collectivités locales n’ont déjà pas les moyens financiers pour
assumer celles dont elles ont aujourd’hui la charge. Nous ne
voulons pas d’une décentralisation qui organise en creux la
réduction et la marchandisation des missions de service public.
En
fait F. Hollande est surtout venu faire la leçon aux collectivités
locales en leur annonçant qu’elles devaient se soumettre
financièrement -engagements européens obligent - à l’effort de
réduction des dépenses publiques et de désendettement. Ainsi non
seulement il reprend à son compte la ritournelle libérale chère à
N. Sarkozy, pire il veut imposer la rigueur aux collectivités comme
horizon indépassable des politiques publiques, alors que cette
politique va conduire à une nouvelle contraction des activités et
alimenter la logique folle et mortifère de la récession !
En
introduisant une possible organisation des pouvoirs et des
compétences variables d’un point à l’autre du territoire
national on entérine de fait la mise en concurrence des territoires
entre eux. Les territoires les « plus riches » sont
sommés de participer à la concurrence internationale, les autres,
les territoires ruraux notamment, resteront abandonnés à leur sort,
eux qui doivent faire face au quotidien aux désengagements constants
de la présence des services de l’Etat sur leurs
territoires.
Mais c’est un élément du discours, que
peu ont relevé, qui doit alerter...
Lire la suite "Hollande et la décentralisation, une mécanique redoutable " »
Rédigé à 19:44 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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La mobilisation s'intensifie, le Front de Gauche s'élargit.
J'avoue qu'après un mois d'août largement consacré à naviguer, au soleil (eh oui!) des eaux morbihanaises entre Groix, Quiberon et Port Navalo, l'atterrissage fut quelque peu difficile. Heureusement les Estivales du Front de Gauche sont passées par là et m'ont redonné du cœur à l'ouvrage. Plus de trois mille personnes ont fait le succès de cette première édition. Pratiquement autant que l'Université d'été du PS et bien plus que celles d'EELV, du PCF et du PG... Le plus encouragant a été la très forte représentantion de jeunes lycéens et étudiants. J'ai aussi apprécié d'y retrouver en nombre nos camarades de Gauche anticapitaliste, qui viennent de rejoindre le Front de Gauche, après avoir quitté le NPA. J'y reviendrai.
Cette rentrée politique est fortement marquée par le débat sur le pacte budgétaire, qui, comme en 2005, divise la gauche en deux camps. Le Front de Gauche a pris toute sa part dans la mobilisation qui se renforce chaque jour. La manif de ce dimanche marque une nouvelle étape dans la construction d'une nouvelle majorité à gauche. La liste des signataires augmente chaque jour (1). Mais ce n'est pas gagné. Le vote très majoritaire du conseil fédéral d'EELV pour le Non au Traité est un signe encourageant, qu'il faut rapprocher malgré tout de l'engagement de leurs parlementaires à voter le budget du gouvernement, qui n'est pas moins que l'application concrète des mesures d'austérité prônées par le Pacte...
Bienvenue à Gauche anticapitaliste
Au cours de l'été, le Front de Gauche s'est élargi avec l'arrivée en son sein de « Gauche anticapitaliste » (GA), courant issu du NPA. Ils sont plus de six cents militants expérimentés à avoir quitté le parti d'Alain Krivine et d'Olivier Besancenot, découragés par la ligne d'isolement porté par ces derniers.
J'ai des amis à GA, que j'ai pour certains connus dans une autre vie, dans les annnées 70, alors que nous tentions ensemble une recomposition large de l'extrême-gauche, qui s'est critallisée un temps sous le label « Pour le socialisme, le pouvoir aux travailleurs », qui déjà avait su obtenir des scores supérieurs à 10% dans les quartiers populaires aux élections municipales de 1977 et législatives de 1978.
Je constate avec mes amis et camarades de GA une proximité politique très importante, notamment parce que nous nous retrouvons les uns et les autres dans le concept d'écosocialisme, paradigme du rouge et vert dans notre projet de transformation sociale et écologique. Bien-sûr, j'ai encore quelques doutes sur la conviction de ces camarades à s'emparer de la question des institutions et de l'intérêt à avoir des élus dans les collectivités territoriales. Mais bon... il y en a aussi au Parti de Gauche, des comme ça...
Je sais que de leur côté, certains s'interrogent sur le fonctionnement de notre parti; ce à quoi je leur dis « Venez voir et vous jugerez sur pièce, plutôt que de fanstasmer!.. » J'ai pour ma part connu de l'intérieur les aléas des tendances dans les organisations d'extrême-gauche, qui ont inexorablement abouti à des scissions. Chez les Verts, les courants sont des écuries de désignation des candidats aux élections...
Alors, au PG, où il est tout à fait possible de présenter des motions alternatives, on tente de construire à la fois une force efficace et militante, tournée vers l'action et un parti d'éducation populaire, dans lequel la parole de chacun est respectée et le débat vivant. Ce n'est pas facile. Nous sommes en chantier permanent pour tenir sur ces deux jambes. Et nous fonctionnons dans le débat par amendements... et Dieu (!) sait qu'a chaque débat, il y a des centaines d'amendements déposés et étudiés sans exception.
C'est pourquoi, lors de notre prochain congrès, nous allons, entre autres, nous atteler à faire encore évoluer notre fonctionnement interne pour encore plus de démocratie, encore plus d'efficacité. En des termes plus classiques dans nos milieux, la question de la forme-parti est bien présente dans nos débats; notre seul souci est de ne pas arrêter d'agir, tout en se posant ce type de questionnement. Nous avons maintenant des "problèmes de riches", à savoir qu'on ne s'organise pas de la même manière à 6000, comme il y a quatre ans, comme à 12000 aujourd'hui. L'échec du NPA doit nous fait réfléchir pour mener à bon terme cette crise de croissance.
Notre positionnement « républicain » a l'air aussi d'agacer à GA, mais ces camarades savent-ils, qu'au delà des références historiques dont se réclame le PG (Robespierre mais aussi Gramsci, Jaurès, Rosa Luxembourg et André Gorz...) ce qui fait débat aujourd'hui au Parti de Gauche, ce n'est pas tel ou tel personnage, mais c'est bien la nature de la République que nous voulons, convaincus qu'il nous faut inventer une nouvelle articulation entre l'intérêt général et les initiatives citoyennes dans les territoires et dans les entreprises. C'est pourquoi la question de l'organisation territoriale sera ainsi en débat lors de notre congrès, en mars 2013.
Mais franchement, si les camarades de GA croient avoir les bonnes solutions sur tout, qu'ils restent entre eux... ou mieux, qu'ils nous pondent une reconstitution de Ligue dissoute (!), c'est leur affaire.
Alors, camarades, prenons le temps de débattre et (peut-être) de construire ensemble un parti rouge et vert, alternatif, radical et délibérément tourné vers l'action militante.
Lire la suite "Un automne de résistance pour préparer l'alternative rouge et verte" »
Rédigé à 23:29 dans Actualité, Environnement, écologie, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 00:30 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Des militants écologistes proches du Front de gauche et d'EELV s'associent pour prendre position contre la ratification du traité de stabilité budgétaire européen et appeler à la manifestation nationale du 30 septembre. Selon eux, le texte rendra impossibles toutes propositions et investissements publics en faveur d'une politique d'écologie sociale.
Pour nous, militant(es) écologistes, la transition écologique et sociale ne peut en aucun cas passer par l'austérité et la réduction des acquis sociaux, pas plus que la répartition des richesses ne peut attendre une improbable et destructrice croissance du PIB. Il y a urgence !
Comment mener la transition écologique et parvenir à 60% de réduction des gaz à effet de serre en 2040 en se contentant de « réguler » le marché européen des quotas carbone, en poursuivant les grands projets inutiles et imposés, ou en laissant les choix d’intérêt général aux mains des multinationales de l'agro-business, de l'eau et de l’énergie?
Une véritable politique d'écologie sociale a, au contraire,
besoin d'une intervention publique déterminée et d'investissements
forts, de services publics de l'eau, du rail et de l'énergie
renforcés ! Or ces propositions deviendraient impossibles à
mettre en œuvre dans le cadre du TSCG qui impose la limitation des
dépenses publiques.
Or, ces dépenses, dès lors qu'elles sont réalisées au nom de l'intérêt général, devraient être considérées comme des investissements : parce que nous n'avons pas de planète de rechange, la « solidarité » avec les générations futures réside en réalité dans des investissements publics forts au service de la bifurcation écologique de la société.
La relocalisation de l'activité, la reconversion industrielle, le maintien des emplois et la création de nouveaux, le plus grand gisement de « redressement productif » enfin, passe aujourd'hui par la transition énergétique et la révolution écologique de notre société. Elle est incompatible avec l'austérité qu'implique le TSCG.
Pour toutes ces raisons, nous, militant(es) écologistes, Appelons toutes celles et ceux qui comprennent l’extrême urgence de la transition écologique et sociale, à rejoindre la grande manifestation nationale du 30 septembre contre le TSCG à Paris et appelons l'ensemble des parlementaires français à voter contre cette ratification.
Signataires :
Paul ARIES, directeur de La vie est à nous ! / Le Sarkophage
Benassem ABDELHALIM – FASE, Gennevilliers
Mathieu AGOSTINI, responsable de la commission écologie du Parti de Gauche
Marie Elisabeth ALLAIRE – EELV
Katell ANDROMAQUE – Conseillère municipale de Rezé, Gauche Anticapitaliste
Marie AOUSTIN – militante EELV
Camille Ariès – Assistante sociale, équipe animation le sarkophage/la vie est à nous !
Janie ARNEGUY – les Alternatifs, ex-Conseillère municipale Nîmes
Marie BATOUX – Parti de Gauche
Sebastien BEAUDEUX - Chargé d'études en assainissement des eaux
Brigitte BERGER – Militante écologiste FASE-76
Aurélien BERNIER – Auteur
Martine BILLARD – Co présidente du Parti de Gauche
Guillaume BLAVETTE – EELV
Jean-Jacques BOISLAROUSSIE
Christophe BONNEUIL – Attac France, Commission Ecologie et Société
Alima BOUMEDIENE THIERRY – Juriste et ancienne parlementaire
Jacques BOUTAULT – EELV Maire du 2e arrondissement de Paris
Emmanuel BOUTET – Membre et fondateur de l’association Relocalisons.
Roger BRIOT – FASE Isère, Communiste Unitaire,ACU
Florent BUSSY – Parti de Gauche
Philppe CHAMPIGNY, Alternatifs
Anne Marie CHARASZ – FASE 92
Philippe COLOMB – EELV
Maxime COMBES – Membre d'Attac France et de l'Aitec.
Albano CORDEIRO – FASE ID, Alter-ékolo
Alain COULOMBEL – Conseiller Régional et membre du conseil d'orientation politique d’EELV
Bernard DELIFIER – Editeur (éditions Parangon)
Christophe DEGENNES – Commission Ecologie de Solidaires et Objecteur de Croissance
Jérôme DESQUILBET – EELV, Aller Ekolo
Emmanuel DESSENDIER – Comité de rédaction d’Ecorev
Bruno DIANO – Maire de Crépand ancien Conseiller Régional de Bourgogne des Vert.
Manuel DOMERGUE – militant EELV Paris
Alain DORDE – militant écologiste
Véronique DUBARRY, adjointe écologiste au maire de Paris
Julien DURAND – Porte parole de l'ACIPA
William ÉLIE – Commission écologie des Alternatifs
Jean-Luc FAUCHE – EELV 84 Alter Ekolo
Jean FRANVILLE
Dominique FRESNEAU – Coprésident de l'ACIPA
Laurent GARROUSTE – Membre de la Gauche Anticapitaliste
Philippe GASSER – Conseiller Municipal des alternatifs 30, ATTAC
Vincent GAY – Membre de la Gauche Anticapitaliste
Gerard GENDRE – FASE-Alter-Ekolo Auvergne
Thomas GIRY – Parti de Gauche
Catherine GONNET – Secrétaire de rédaction Les Z'indigné(e)s*
Christian GRISOLLET – Coprésident de l'ACIPA
Augustin GROSDOY – Parti de Gauche
Marie-Claude HERBOUX – FASE 14
Damien JOLITON – Membre de la Gauche Anticapitaliste
Alfred KAUFMANN – Responsable associatif, militant écologiste
Catherine KRCMAR – Syndicaliste CGT, FASE.
Annie LAHMER – EELV
Jean Charles LALLEMAND – Secrétaire National du Parti de Gauche
Stéphane LAVIGNOTTE – militant écologiste
Francis LEBOUTTE – Objecteur de croissance, membre du mpOC Liège
Simon LECOMTE – Educateur spécialisé, animateur du Forum national de la pauvreté Emmaus-Lescar-Pau
Régis LECURU – Militant écologiste FASE
Philippe LECLERCQ – FASE Lorraine
Margareth LECOQ
Jean Pierre LEMAIRE – Bureau National du Parti de Gauche
Stéphane LHOMME – Directeur de l'Observatoire du nucléaire
Dominique LIOT militant syndical et associatif ERDF Toulouse
François LONGERINAS – Secrétaire national du Parti de Gauche chargé de l'économie sociale et solidaire, Co-animateur du Front de Gauche de l'ESS
Yann LOUVEL – Militant Ecologiste
François MAILLARD – Militant syndicaliste et écologiste - Basse-Normandie Marcel MEAUFRONT – FASE 06, Alter-Ekolo
Roland MERIEUX – Membre de l'exécutif des Alternatifs Jean Pierre MEYER – Alternatifs Loire
Martine MICHAUDET-RAINAUD – FASE-33
Gilles MONSILLON – FASE, Exécutif de la Fédération pour une Alternative Sociale et écologiste (FASE-Alter ékolo)
Corinne MOREL DARLEUX, secrétaire nationale à l'écologie du PG, conseillère régionale Rhône Alpes
Pierre NOUZAREDE – Syndicaliste CGT, Communiste Unitaire ( FASE-ACU)
Remy QUERBOUET – Militant contre l’Aéroport de Notre Dame des Landes
J-F PELLISSIER – membre de l'exécutif des Alternatifs, Conseiller Régional IdF
Jean-Marc PHILIBERT – EELV Gard Alter Ekolo
Frédéric PIC – Gauche Alternative – Pau
Vaugon PIERRICK – EELV, Bourgogne
René PINTUREAU – Parti de Gauche, Coordination Vienne pour la Sortie du Nucléaire
Lire la suite "L'Appel des 100 écologistes contre le traité austéritaire" »
Rédigé à 00:37 dans Actualité, Environnement, écologie, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le Sommet des peuples a rassemblé des dizaines de milliers de militantes et de militants à Rio, en parallèle de la conférence officielle de l'ONU. Photo: João Zinclar (Açao Juventude)
Zéro pointé. Le bilan de la Conférence des Nations-Unies sur le développement durable, qui s'est achevée vendredi dernier à Rio, est calamiteux.
La déclaration finale adoptée par les 191 pays représentés est certes gavée de bonnes intentions : lutte contre la pauvreté, changement des modes de production et de consommation, nécessité de la coopération internationale, impératifs démocratiques...
Mais face à l'urgence écologique et sociale, pas un seul engagement chiffré n'a été pris, ni sur le plan économique et financier, ni méthodologique, ni en termes de calendrier. On pourrait dire que le compte n'y est pas. C'est pire : il n'y a pas de compte.
Cette quasi-totale absence de mesures contraignantes entérine l'abandon par les États du combat pour la survie de l'humanité sur notre planète. Leurs représentants ont remis les clés de la maison-terre à la finance internationale.
Un joli coup médiatique orchestré par un gouvernement brésilien, qui tend une fois de plus la main aux marchés. Après avoir négocié son texte directement avec les pays du G20 plutôt qu’avec ceux de l’ONU, le Brésil – qui maîtrise l’agenda diplomatique de la Conférence – a imposé ce texte, qui précise notamment qu'il ne pouvait s'agir « d'un ensemble de règles strictes ». Barack Obama et Angela Merkel n'ont pas à regretter de ne s'être pas déplacés à Rio : Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, a fait le boulot à leur place.
La question de l'eau est symbolique de ce qui s'est passé à Rio le droit universel à l'accès à l'eau n'est même pas mentionné dans la déclaration. Les Etats-Unis, la Chine, le Brésil et quelques autres ont mis une telle pression, qu'un tour de passe-passe a abouti au retour à la souveraineté nationale pour la gestion de l'eau.
Les lobbies industriels, pétroliers et financiers ont joué à plein. Ils ont littéralement pris le contrôle d’une partie des négociations. Ce sont leurs principes et leurs demandes qui sont aujourd’hui reprises en grande partie dans le texte de la conférence.
La majorité des ONG parties prenantes du processus onusien se sont désolidarisées du document final. Elles ne l'ont pas signé, ont vivement protesté mais n'ont pas osé quitter le sommet, ce qui aurait sans nul doute donné plus de poids à leur mécontentement. Comme si leurs dirigeants craignaient de n'être dès lors plus invités aux tables de négociations dans les plus hautes sphères étatiques. Comme s'ils ne se rendaient pas compte que cette intégration institutionnelle les prive de leur autonomie et les rend d'une certaine manière complices de la financiarisation et du « greenwashing ».
Lire la suite "Rio+20: les marchés financiers se frottent les mains, les peuples sont oubliés" »
Rédigé à 15:24 dans Actualité, Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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A l'occasion de la Conférence RIO+20, voici une vidéo d'Attac... ou comment un zeste de pédagogie (ou d'éducation populaire :-), ça ne fait que du bien...
Rédigé à 00:10 dans Actualité, Environnement, écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Martine Billard introduit le débat.
Il s'agit d'une sorte de parlement du Parti de Gauche, qui réunit environ quatre cents militantes et militants du PG de toutes régions tous les deux-trois mois.
Samedi 23 et dimanche 24 juin, à Saint-Denis, des dizaines de délégué-e-s s'y sont exprimé-e-s avec vigueur, les critiques négatives et positives se sont succédées à propos des Législatives, d'Hénin-Beaumont, de la démocratie interne, de l'élargissement du PG, de l'ouverture du FDG aux non encarté-e-s... Ce fut un grand moment de démocratie et de débats.
Bernard Cottaz-Cordier
et Laurence Sauvage
président à la tribune du CN
avec une grande attention.
Les points les plus importants qu'on peut en retenir à chaud:
• Le constat du succès de la Présidentielle, de la déception ressentie après les Législatives et de la poursuite unanime du Front de Gauche décidée par ses composantes.
• L'analyse d'un rapport de forces social dégradé; ce qui explique en partie le gap entre la mobilisation autour de notre campagne et un vote qui n'est pas à la même hauteur.
• La volonté d'intégrer au FDG au plus vite les forces qui en feront probablement la demande, comme Gauche anticapitaliste et les Alternatifs.
• La proposition de débattre rapidement avec les autres forces du Front de Gauche de l'intégration des citoyennes et des citoyens non encartés au Front de Gauche.
• L'appel aux organisations et courants les plus proches (nous pensons essentiellement à GA et à C&A) à venir débattre avec nous de l'élargissement de notre parti avec eux.
Après le CN du 28 avril, dont j'étais sorti quelque peu frustré parce que la plupart de ces points y avaient été occultés ou écartés, sans doute à cause du stress collectif de la campagne, nous avons connu ce week-end des avancées majeures pour le PG, mais aussi plus globalement pour le Front de Gauche.
Rédigé à 18:24 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Martine Billard vient de mettre en ligne son site de campagne et sa nouvelle page Facebook. Allez-y un faire un tour et faites tourner.
Si vous voulez le changement pour de vrai, il n'y a pas trente-six solutions: envoyons le plus grand nombre de député-e-s du Front de Gauche à l'Assemblée, Martine en tête!
Rédigé à 15:54 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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Rédigé à 15:17 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Dès ce premier tour de l'élection présidentielle, Sarkoy et la droite ont été largement désavoués. La Gauche a augmenté ses scores en pourcentage et en nombre de voix. Sans conteste grâce à l'apport des voix du Front de Gauche. Le score de celui-ci marque une progression fulgurante par rapport aux dernières élections nationales, les Européennes: 3 millions de voix en plus et un pourcentage presque doublé. Cette poussée du Front de Gauche change le paysage. Elle met la gauche à un niveau très élevé. Elle a de toute évidence contribué à contenir l’abstention, qui reste dans la moyenne basse des élections présidentielles. Elle contrebalance en partie la poussée du FN qui réussit à prendre un nouvel ascendant à droite en retrouvant les voix qui s’étaient portées sur Nicolas Sarkozy en 2007. Nous avons donc eu raison de concentrer notre campagne sur l'analyse et la critique radicale de l'extrême droite. Sans cela, le résultat du vote du 22 avril eut été encore plus alarmant.
Bien-sûr, nous n’avons pas encore atteint notre objectif qui est d’être majoritaire à gauche. Mais le combat politique ne se mène pas en une seule élection. Il y en aura d’autres. Sans tarder, puisque dans quelques semaines seulement se tiendront les Législatives. Nous sortons renforcés de cette campagne. Le Front de Gauche s’est élargi et enraciné. Mesurant sa force, il a pris confiance en lui. Il a rencontré un mouvement populaire, qui se construit dans les urnes et dans les luttes. Dimanche 6 mai, nous élargirons la brèche en battant Sarkozy à plate couture.
Car il ne s’agit pas seulement de chasser le locataire de l’Elysée. Nous voulons secouer l’oligarchie et fracasser l’axe Sarkozy-Merkel, synonyme d’austérité dans toute l’Europe. Alors le FN perdra son meilleur agent électoral, contrefacteur multirécidiviste de ses propositions sur l’immigration et l’insécurité. Alors le pays, traumatisé par cinq années de répression et de mépris contre le mouvement social, reprendra le goût du partage et de la lutte. Une fois le verrou Sarkozy sauté, la France belle et rebelle qui s’est donnée à voir dans notre campagne pourra surgir plus hardiment encore.
Il faut donc battre Sarkozy. Et pour ce faire, sans état d'âme, la seule solution est de glisser un bulletin François Hollande dans l'enveloppe dimanche prochain.
Rédigé à 11:54 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je suis bien-sûr un peu sonné ce matin par les résultats du premier tour de la présidentielle. Non tant par le score de Jean-Luc Mélenchon que par celui de l'infâme matronne de l'autre bord, qui, soit dit en passant, fait moins que son père et Mégret additionnés en 2002. Ils avaient fait 19,2 à eux deux. Et je ne compte pas De Villiers. Ce qui est inquiétant, comme me l'a fait remarquer mon ami Bob, "c'est que, le nombre d'électeurs ayant augmenté, ils ont gagné près d'un million d'électeurs en dix ans. Ce qui est sûr, c'est que le FN s'est installé dans le paysage politique comme une force rassemblée. Il y a depuis les années 30 un électorat d'extrême-droite de l'ordre de 14% en France. Ce n'est pas nouveau..."
Mais je n'ai pas tout perdu...
Installé en terrasse chez Jeannette, rue du Faubourg-Saint-Denis, un matin de juillet dernier, je rencontre Marc, un vieux pote croisé régulièrement depuis vingt-cinq ans dans les mouvements de la gauche alternative. Il est séduit par le Front de Gauche, mais n'y croit pas, me dit-il, depuis l'échec de la candidature Bové. Il me promet un restau "classe" si Mélenchon fait plus de 5%... Nous topons. Il faut dire que les sondages le mettent à 3, le Jean-Luc.
C'est en janvier que tout s'est accéléré... à la fin de ce mois-ci, deux amis montreuillois m'interpellent à l'occasion d'une petite fête para-professionnelle. Trentenaires, l'une et l'autre sont engagés à Attac et ont décidé de faire la campagne du Front de Gauche. Mais traumatisés par l'échec d'une candidature unitaire de l'Autre gauche en 2007, on ne la leur fait pas: un 6-7% leur irait bien. Je leur parie un dépassement du 10. Banco: les deux s'engouffrent dans la brèche. Me voilà aujourd'hui avec deux repas de plus dans la musette.
Une semaine plus tard, alors qu'un premier sondage met Jean-Luc à 10%, je récidive pour un apéro en jeu.
Trêve de balivernes, on va se faire une bouffe avec ces copains... à la santé de notre score à deux chiffres et de la poursuite de notre combat contre Sarkozy et l'extrême-droite. Il n'empêche que je suis amer. J'aurais tant voulu que Le Pen soit derrière!
Je suis à la fois triste et fier de cette magnifique campagne. Je n'en avais pas vécue d'aussi forte et unitaire depuis plus de trente ans. Aucun candidat à la gauche du PS n'avait dépassé les 10% depuis 1981.
Mardi 1er mai, on se retrouve dans la rue avec les syndicats et le mouvement social.
Dimanche 6, on boute Sarko hors de l'Elysée.
Pour la suite, la lutte continue avec le Front de Gauche pour une révolution citoyenne, pour faire barrage au Front national. Pour un monde de partage.
Petit coup de blues le soir du 22 avril? (photo: S. Burlot)
Rédigé à 21:27 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Quand industrie et planification écologique font bon ménage...
Dans un contexte de capitalisme mondialisé, les fermetures d’entreprise se multiplient, jetant à la rue des dizaines de milliers de salarié-e-s. Pourtant, partout les ouvriers refusent la fatalité imposée par la doctrine libérale et élaborent des stratégies de reprise de l’activité.
Partout, les travailleurs se mobilisent pour repenser l’emploi et la nature des liens à développer avec l’environnement. Leurs projets intègrent une dimension jusqu’alors trop souvent oubliée : celle de l’environnement au sens large. Ainsi les projets se construisent, se réorganisent et se modifient en s’appuyant sur une méthode : la planification écologique.
Partout en France, il existe des poches de résistance où s’inventent des alternatives concrètes : reprise de l’entreprise sous forme de coopératives ouvrières, mise en place de circuits courts, liens directs producteurs consommateurs (AMAP), projets alternatifs de ré-industrialisation… Ces projets existent, tels ceux des salariés d’Arcelor-Mittal, de Fralib, de Pétroplus, de la Papeterie M’Real, des dockers du Port de Marseille…
Tous ont travaillé à un projet innovant sur le plan de l’ingénierie ou de l’organisation, liant ré-industrialisation à la planification écologique. Tous prônent la relocalisation, le maintien d’un emploi de qualité et la protection environnementale.
C’est parce que l'action collective rend plus fort, que les salariés ne sous-estiment pas leur capacité à reprendre le pouvoir que le Front de gauche veut leur donner la parole.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle et Pierre Laurent, Secrétaire National du Parti Communiste Français, donnent la parole à ces salariés, ces « invisibles » porteurs de ces projets alternatifs.
Forum du Front de Gauche
Mardi 27 mars 2011 à 10h30 à l’Usine
8 rue Chassagnolle – 93260 Les Lilas
Tous ces salarié-e-s viendront présenter au Front de gauche comment ils s’organisent pour se réapproprier leur outil industriel. Ils nous expliqueront comment pour eux, ré-industrialisation et planification écologique ne sont pas séparables, bien au contraire.
Pour le Front de gauche, l’impossible pour les puissants devient le possible pour le peuple
Délégation du Front de Gauche :
Rédigé à 17:00 dans Actualité, Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Social, économie sociale et solidaire