A l'occasion de la Conférence RIO+20, voici une vidéo d'Attac... ou comment un zeste de pédagogie (ou d'éducation populaire :-), ça ne fait que du bien...
A l'occasion de la Conférence RIO+20, voici une vidéo d'Attac... ou comment un zeste de pédagogie (ou d'éducation populaire :-), ça ne fait que du bien...
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Je vous livre une contribution de mes amis et camarades Romain Biessy et Maël Goepfert, responsables Logement-Ville-Habitat du Front de Gauche. Une belle démonstration qu'une politique volontariste est nécessaire et que les demi-mesures prônées par le parti socialiste sont bien loin du compte.
«La gauche propose bien un encadrement des loyers mais, pour le PS, la solution consiste à ralentir la hausse d’un marché qui a déjà atteint des sommets inaccessibles pour le plus grand nombre alors que le Front de Gauche inverse la tendance en redescendant sur terre.»
A quelques jours du premier tour, enfin, les langues se délient et les nuances apparaissent. Sur la question du logement, cette campagne aura eu le mérite d’offrir à nos concitoyens un éventail de termes appelant à la régulation des prix locatifs du parc privé, «blocage», «limitation à la hausse», «encadrement»...
Derrière ces formules, les réponses ne sont pas les mêmes à la seule question qui compte: peut-on se loger en Ile-de-France et dans les grandes villes au prix actuel du marché?
La réponse est oui si l'on accepte de vivre dans un espace plus que réduit.
Par contre, si on désire un peu de dignité et de l’espace pour que s’épanouissent les enfants, c'est impossible! Quant au luxe d'avoir une chambre pour les parents et chacun des enfants, il faut percevoir des salaires de cadre «très supérieur»! La solution actuelle pour diminuer le coût lié au logement consiste à passer beaucoup de temps dans les transports pour se rendre de son logement à son travail ou d’accepter de laisser la chambre aux enfants pour dormir dans le salon.
Voilà la réalité des conditions de logement des ménages.
Au Front de Gauche, nous avons choisi la clarté et déclinons notre projet avec la revendication «encadrement à la baisse». Comment? En faisant la moyenne des loyers pratiqués dans un bassin d’habitat dit «tendu», permettant d’établir par décret une fourchette de prix à ne pas dépasser. Cette fourchette des prix vise à favoriser les propriétaires ayant investi dans l’isolation de leur logement par rapport à ceux qui ont reçu des aides de l’Etat pour s’en porter acquéreur. Nous appelons cela la justice sociale et la planification écologique. Le 7 décembre 2011, un projet de loi d’«encadrement des loyers et renforcement de la solidarité urbaine» déposé pour les députés du Front de Gauche avait eu le vote de toute la gauche de l’hémicycle sous les quolibets de la droite.
Or il apparaît à la lecture de l’article «Encadrement des loyers: Hollande recycle et Sarkozy change d'avis» publié le 12 avril dans Mediapart par Ellen Salvi, que Benoîst Apparu, secrétaire d’Etat chargé du logement, confond le projet du PS...
Rédigé à 14:37 dans Environnement, écologie, Logement, Habitat | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Quand industrie et planification écologique font bon ménage...
Dans un contexte de capitalisme mondialisé, les fermetures d’entreprise se multiplient, jetant à la rue des dizaines de milliers de salarié-e-s. Pourtant, partout les ouvriers refusent la fatalité imposée par la doctrine libérale et élaborent des stratégies de reprise de l’activité.
Partout, les travailleurs se mobilisent pour repenser l’emploi et la nature des liens à développer avec l’environnement. Leurs projets intègrent une dimension jusqu’alors trop souvent oubliée : celle de l’environnement au sens large. Ainsi les projets se construisent, se réorganisent et se modifient en s’appuyant sur une méthode : la planification écologique.
Partout en France, il existe des poches de résistance où s’inventent des alternatives concrètes : reprise de l’entreprise sous forme de coopératives ouvrières, mise en place de circuits courts, liens directs producteurs consommateurs (AMAP), projets alternatifs de ré-industrialisation… Ces projets existent, tels ceux des salariés d’Arcelor-Mittal, de Fralib, de Pétroplus, de la Papeterie M’Real, des dockers du Port de Marseille…
Tous ont travaillé à un projet innovant sur le plan de l’ingénierie ou de l’organisation, liant ré-industrialisation à la planification écologique. Tous prônent la relocalisation, le maintien d’un emploi de qualité et la protection environnementale.
C’est parce que l'action collective rend plus fort, que les salariés ne sous-estiment pas leur capacité à reprendre le pouvoir que le Front de gauche veut leur donner la parole.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle et Pierre Laurent, Secrétaire National du Parti Communiste Français, donnent la parole à ces salariés, ces « invisibles » porteurs de ces projets alternatifs.
Forum du Front de Gauche
Mardi 27 mars 2011 à 10h30 à l’Usine
8 rue Chassagnolle – 93260 Les Lilas
Tous ces salarié-e-s viendront présenter au Front de gauche comment ils s’organisent pour se réapproprier leur outil industriel. Ils nous expliqueront comment pour eux, ré-industrialisation et planification écologique ne sont pas séparables, bien au contraire.
Pour le Front de gauche, l’impossible pour les puissants devient le possible pour le peuple
Délégation du Front de Gauche :
Rédigé à 17:00 dans Actualité, Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je suis intervenu, avec ma camarade Sylvie Mayer, co-animatrice avec moi-même du Front de Gauche de l'Économie sociale et solidaire, au nom de Jean-Luc Mélenchon, candidat à la Présidentielle, lors du « Forum pour une économie démocratique: les candidats prennent position ». L'événement, qui a eu lieu le 2 mars dernier, était organisé par le CEGES, principal regroupement des acteurs de l'économie sociale et solidaire en France.
Le programme du Front de Gauche s’intitule « l’humain d’abord », et c’est ce qui fait toute sa cohérence. Les diverses forces de la gauche de la gauche, mais aussi chose nouvelle, des citoyens non organisés, ont entamé un travail collectif de co-construction avec les acteurs de la vie citoyenne dans des assemblées citoyennes et des ateliers législatifs. Nous avons, pour ce faire, créé des Fronts de Gauche thématiques dont un FDG de l'ESS que nous représentons ici.
Des propositions favorables à l’ESS traversent l’ensemble de notre programme, dans ses aspects sociaux, économiques et écologiques; ainsi en est-il de la formation des jeunes qui doit inclure l’économie sociale dans ses volets économiques.
D’autres propositions nécessitent le développement de l’économie sociale et solidaire, en lien avec le développement des services publics : pour nous ce développement, n’est pas un aspect marginal mais essentiel dans la construction d’un système alternatif. L'ESS montre dans ses principes mêmes de non lucrativité, de démocratie et d'égalité la possibilité effective et concrète de la transformation sociale et écologique que nous appelons de nos vœux.
Enfin, nous faisons des propositions aux plans européen et international qui auront l’ESS pour actrice. Mais cela exigera de s'affranchir du Traité de Lisbonne et de ne pas entrer dans le Mécanisme Européen de Stabilité qui nous retire toute possibilité autonome de prendre un autre chemin.
Nous allons maintenant développer quelques propositions emblématiques qui concernent votre secteur. Nous ne développerons pas tout : vous pouvez vous reporter notamment à ce que Jean Luc Mélenchon, qui nous a chargés de l’excuser et de vous saluer, a répondu à l’USGERES et à ce qu’il dira devant la CPCA le 10 mars prochain.
La planification écologique
Il s'agit à la fois d'une question d’échelle (à moyen et long terme avec des mesures industrielles de reconversion), et d’implication citoyenne démocratique.
Chacun a conscience aujourd'hui que la la catastrophe écologique remet en cause potentiellement les conditions même de la vie humaine sur Terre.
Le réchauffement climatique, la destruction de la biodiversité, l’épuisement rapide des ressources naturelles ne sont pas des catastrophes purement naturelles, mais le résultat des logiques capitalistes et productivites du profit maximal à court terme.
Nous proposons la planification écologique comme moyen de redéfinir nos modes de production, de consommation et d’échange en fonction de l’intérêt général de l’humanité et de l’impact de l’activité économique sur l’écosystème. Elle permettra de préciser les orientations et les investissements publics nécessaires pour enclencher une transition écologique et promouvoir un développement humain durable créateur d’emploi et facteur d’égalité sociale.
Il s'agit d'une ambition nationale, voire européenne, de relocalisation, de reconversion écologique et sociale de l'économie et de priorité aux circuits courts dans une démarche d'intérêt général.
Par exemple, nous réaffirmons l’exigence de la maîtrise publique, sociale et démocratique du secteur de l’énergie, seule garante de la transparence, de l’indépendance, de l’expertise et de la qualité des installations et des exploitations.
Nous créerons un pôle public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total renationalisés. Ses salariés seront toutes et tous sous le même statut. Ils et elles seront associés étroitement aux choix de gestion de l’entreprise publique et leur liberté d’expression sera garantie. Les citoyens seront également associés à la direction de ce pôle. Nous agirons parallèlement pour la création d’un tel pôle public au plan européen.
Là encore les acteurs auront toute leur place pour développer leurs activités: aux pouvoirs publics la maîtrise absolue de la distribution, alors que nous favoriserons, pour la production d'énergie, le développement de structures coopératives locales, au plus près des territoires. Citons Enercoop qui articule association des acteurs locaux et publics, énergies renouvelables et problématique d'intérêt général). Voilà un bon exemple de nouvelles relations entre service public et ESS. Il s'agit d'un modèle idéal en quelque sorte; c'est pourquoi nous parlons globalement de socialisation des entreprises et non de retour systématique aux nationalisations centralisées.
Revenons à la planification écologique: elle s’appuiera sur un plan écologique débattu et voté au Parlement, assorti d’une loi de programmation financière. Sur tous les territoires, les citoyens seront associés au débat sur les objectifs et les actions à développer; l'implication citoyenne devra faire du débat préalable à la planification écologique un exercice exemplaire de démocratie participative. Mais aussi dans sa mise en œuvre, dans les territoires comme dans les enteprises... Il faut penser sur la durée, c'est pourquoi il faut planifier la transition écologique; une politique des petits gestes ou qui ne tiendrait pas compte des enjeux industriels serait inefficace.
Mais cette planification écologique ne pourra fonctionner que si les citoyens se l'approprient en amont et tout au long du processus. Chacun comprendra ici en quoi les acteurs de l'ESS peuvent y jouer un rôle central...
Pôle public financier
Nous proposons la création d’un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale), des banques et assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts et de banques et compagnies d’assurances qui seront nationalisées. Ce réseau sera chargé d’une nouvelle mission de service public du crédit et de l’épargne, au service de l’emploi, de la formation, de la croissance réelle et de la préservation de l’environnement. C’est donc un dispositif essentiel pour sortir de la crise et de l’emprise des marchés financiers.
Son action permettra de soutenir localement les luttes sociales et s’appuiera sur des fonds régionaux pour l’emploi et la formation. Les salariés et leurs représentants disposeront d’un droit de saisine de ce réseau. La « gouvernance » d’un tel pôle reposera sur des pouvoirs nouveaux exercés par les représentants de la Nation, les salariés travaillant dans ces institutions et leurs usagers : entreprises et collectivités territoriales, bien sûr, mais aussi représentants des salariés, des chômeurs et précaires, des associations de consommateurs et les associations de défense de l’environnement.
Dans ce pôle public et social financier, les banques coopératives auront toutes leur place, et la voix des sociétaires, personnes physiques ou morales devra se faire entendre pour intervenir sur les décisions stratégiques. Il s’agit bien de permettre une appropriation citoyenne du crédit et de l’épargne. Le succès d’un tel dispositif financier dépend en grande partie de cette appropriation, et on voit combien les banques coopératives y ont un rôle à jouer, à condition d’y revivifier les pratiques de l’économie sociale.
Bien évidemment il ne faudra pas attendre que ce pôle soit organisé pour imposer aux banques l’octroi de crédits aux PME-PMI qui en obesoin, et notamment à celles qui sont sous forme coopératives.
Droit de préemption des salariés et soutien aux formes de propriété coopérative
Notre programme prévoit l’extension de la propriété publique par le développement des services publics. Il promeut de nouvelles appropriations sociales par la nationalisation de grands leviers de l’action économique, industrielle et financière. Il propose des formes décentralisées de la propriété sociale. Il veut aussi systématiser le recours à l’économie sociale et solidaire (ESS)...
Lire la suite "Ensemble pour une économie sociale et solidaire de transformation" »
Rédigé à 16:45 dans Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Libertés, Démocratie, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il y a des députés capables de mener des bagarres à l'Assemblée, avec le souci de l'intérêt général toujours renouvelé, et de bien connaître les quartiers dans lesquels ils ont été élus.
C'est bien sûr le cas de Martine Billard, interviewée sur La Chaîne Parlementaire. A l'occasion de ce petit film tourné Place de la République, Martine m'a donné l'occasion de présenter l'intervention de la Régie de quartier Paris centre sur son territoire. Qu'elle en soit ici chaleureusement remerciée. Tout cela montre à quel point, l'un et l'autre, nous sommes mobilisés pour maintenir un habitat populaire dans le centre de la capitale. Et cela n'est pas gagné...
Portrait M Billard-insitu-LCP par martine-billard
Ce documentaire sera diffusé sur LCP samedi 11 septembre à 23h30!
Rédigé à 18:16 dans Actualité, Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Ce dimanche, au Trocadéro, un millier de Parisiens se sont retrouvés pour marquer leur solidarité avec le peuple japonais.
En express, le communiqué du Parti de Gauche:
Face à la tragédie qui frappe le Japon, le Parti de Gauche apporte tout son soutien à la population.
Déjà durement touchée par une catastrophe naturelle, elle est maintenant victime d'un deuxième désastre, nucléaire celui-là.
Le système de refroidissement du réacteur de Fukushima Daiichi 1, suppposé garantir la sécurité en cas de séisme, est à l'origine de cette nouvelle catastrophe. Suite aux arrêts automatiques enclenchés par le séisme, celui ci ne s'est pas enclenché comme il l'aurait du. Et ce matin, faute de refroidissement, une explosion a provoqué l'effondrement du toit de la centrale. Les plus grands doutes subsistent sur le réacteur lui même, qui serait en fusion.
Au départ du à une catastrophe naturelle, c'est donc bien désormais à un accident et un dysfonctionnement de la centrale auxquels on assiste.
Le périmètre de sécurité de 10 km établi dans un premier temps de la centrale prêterait à sourire, si la situation n'était pas si dramatique pour tout l'archipel. Selon le réseau Sortir du Nucléaire, des fuites de radioactivité très importantes ont lieu depuis des heures. La radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site égale la dose admise pour une année entière. 11 centrales ont été arrêtées en urgence, 5 réacteurs connaissent des problèmes graves de refroidissement démultipliant le risque d'un accident nucléaire, 45 000 personnes ont été évacuées.
Alors que partout dans le monde, on s'apprête à célébrer le triste anniversaire des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl, le Parti de Gauche pose la question : combien de tragédies faudra t il avant de prendre la décision de planifier la sortie du nucléaire au lieu de prévoir son extension au mépris de toute sécurité ?
Rédigé à 23:41 dans Environnement, écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 15:39 dans Actualité, Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Libertés, Démocratie, Logement, Habitat, Médias, Web/Tech | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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Nous étions une quarantaine rassemblés jeudi dernier dans la salle du premier étage de "La Pierre du Marais", au coin des rue de Bretagne et des Archives.
Il y avait des militantes et des militants du Parti communiste et du Parti de Gauche, dont notre députée Martine Billard, mais aussi des membres du NPA, des non encartés, une copine qui venait de quitter Europe écologie et même une adhérente du Parti socialiste.
Au-delà de la diversité des sensibilités représentées, j'ai pu remarquer qu'environ la moitié de la salle était composée de jeunes de trente ans et moins. A l'évidence il existe une génération en manque d'alternative qui ne se reconnaît ni dans le PS, ni dans des Verts recentrés au sein d'Europe écologie, et de moins en moins en moins dans le choix d'isolement sectaire que fait le NPA.
Cette affaire n'était pas jouée. Certains des participants se connaisssent depuis cinq, voire dix ans et s'ils ont déjà fait des tas de choses ensemble au collectif Logement, au Collectif anti-libéral, à RESF, à Sauvons les retraites... il y a à la fois de la méfiance dans l'air et une volonté partagée d'aller de l'avant. Mais tout le monde avait envie que ça marche. Le contenu et la tonalité de l'introduction de Jean-Pierre Israël, secrétaire de la section PCF du 3e allaient bien dans le sens de construire un rassemblement clairement alternatif et ouvert à tous les citoyens habitant ou travaillant dans nos quartiers. Lucie Gobin, co-secrétaire du PG Paris centre, lui emboîtait le pas en espérant fédérer bien au-delà des présents dans la salle.
Il est évident que porter un discours radical au cœur du Marais relève parfois d'un voyage en terre de mission, tant la sociologie locale le transforme à vue d'œil en un parc à bobos, certes très soucieux de leur cadre de vie –ce que je ne saurais leur reprocher–, mais peu enclins à changer la donne radicalement. C'est objectivement logique puisqu'ils ne sont eux-mêmes pas les plus touchés par l'urgence de trouver des réponses à la misère sociale.
Il n'empêche que les petits bourgeois du quartier souffrent aussi de la crise. Souvent précaires, ils ont du mal à payer leur loyer, plus globalement à joindre les deux bouts.
Nous avons donc voulu refaire le monde et nous en avons beaucoup causé.
Nous avons donc eu le plaisir de voir débarquer plusieurs membres du NPA décidés à rejoindre le Front de Gauche, insistant sur leur volonté que cette coalition s'ouvre à tous les courants de la « gauche de gauche »: FASE, NPA, MPEP., les Alternatifs... et sur la possibilité à celles et ceux qui ne sont pas encartés, mais souvent syndiqués ou associatifs, de rejoindre le Front de Gauche. Ca tombe bien, nous sommes d'accord sur ces deux points.
Nous avons donc décidé de nous revoir prochainement, d'organiser environ tous les deux mois un café politique pour débattre du programme partagé du Front de Gauche. Le premier aura lieu le 2 février à 19h30, à la Pierre du Marais.
Sans attendre, nous allons nous mobiliser sur les problèmes de logement, de solidarité avec les nombreux sans-papiers du centre de Paris, sur les services publics, sur le précariat...
Un bel élan pour cette première réunion constitutive. Avec des personnes de sensibilités aussi diverses, c'est un pari enthousiasmant et difficile.
Nous étions quarante le 9 décembre. C'est bien pour une première fois, surtout avec une telle diversité. Il faudra essayer d'être plus nombreux la prochaine fois. Je crois savoir qu'il y aura un copain de la FASE... Rendez-vous mardi 11 janvier pour une nouvelle réunion d'organisation du Front de Gauche local, à 19h 30, toujours à la Pierre du Marais.
Si vous voulez nous contacter, envoyez-moi un mail, je ferai suivre:
francois.longerinasATlaposte.net
Rédigé à 00:50 dans Actualité, Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Des militants de Greenpeace bloquaient mercredi l'un des accès au ministère de l'Agriculture à Paris avec une "thonmobile", voiture surmonté d'un énorme thon en plastique, pour protester contre la position française sur le pêche au thon rouge, a constaté un journaliste l'AFP.
La voiture garée sur le trottoir devant une entrée du ministère, rue de Varenne, était recouverte d'un filet de pêche avec le message "Sauvez-moi".
Sur le capot, figurait la mention "17 jours pour vivre", en référence à la réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat) qui aura lieu du 17 au 27 novembre à Paris pour déterminer les quotas de pêche pour 2011.
Quatre militants de l'organisation écologiste, en combinaison rouge, étaient menottés à l'intérieur de la voiture. Un autre était accroché sur le toit avec des antivols de vélo.
"On est là pour dénoncer la position que défend la France en matière de quotas de pêche et demander la fin de la pêche industrielle du thon rouge", a expliqué à l'AFP François Chartier, responsable de campagne océans de Greenpeace France.
"Les mauvais élèves en matière de conservation du thon rouge, c'est une fois encore la France et ses alliés méditerranéens", a-t-il estimé.
Sollicité par l'AFP, le ministère de l'Agriculture a indiqué qu'il avait proposé aux occupants de la "thonmobile" d'être reçus par le cabinet et que ces derniers avaient refusé.
La Commission européenne a décidé mardi de proposer à l'Iccat une "réduction" des prises de thon rouge l'an prochain, sans préciser de quelle ampleur, compte tenu des réticences des Etats pêcheurs européens concernés, dont la France. (d'après l'AFP)
Pour signer la pétition, cliquez sur l'adresse ci-dessous :
http://www.greenpeace.fr/thon-rouge/
photo : Nicolas Chauveau / Greenpeace France
Rédigé à 22:51 dans Actualité, Environnement, écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Belle action militante hier après-midi
devant le Franprix de la rue de Bretagne.
Une douzaine d'élus et de militants du
Front de Gauche ont protesté avec force conviction, humour et
musique contre l'ouverture illégale de cette supérette du 3e.
Une manif rigolote sur un sujet
sérieux, tant la pression pour élargir le droit des patrons à
faire travailler les salariés le dimanche est forte.
Car il s'agit
bien de visions divergentes de la société qui s'affrontent dans
cette histoire. Entre ceux qui revendiquent le droit à des plages de
rencontre communes entre les habitant-e-s et d'autres qui
privilégient le business et le confort des consommateurs.
Aujourd'hui Bertrand Delanoë devrait défendre l'interdiction de
travailler le dimanche après-midi pour la majeure partie des commerces
parisiens.
On peut compter sur Danielle Simonnet et Alexis Corbière, élus PG et sur et Ian Brossat (PC), président du groupe PC-PG, présents hier rue de Bretagne, pour être vigilants quant à la défense d'un « mieux vivre » plutôt que mieux y consommer.
Photo: J. Hamelin
Rédigé à 07:58 dans Actualité, Environnement, écologie, Logement, Habitat | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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J'en arrive au dernier billet de cette salve de critiques d'ouvrages récents de la pensée écologiste.
« La décroissance est-elle souhaitable ?» est un petit livre de quelque 140 pages commis par Stéphane Lavignotte. L'auteur est connu pour ses engagements au sein de la mouvance de l'écologie radicale.
Secrétaire des Verts Paris il y a une dizaine d'années, il a depuis quitté ce parti pour s'investir dans les associations, il est ainsi l'un des fondateurs de Vélorution, mais il s'est aussi intéressé à la dynamique de création du NPA, dont le repli sectaire l'a déçu assez vite. Journaliste, ancien élève du CFJ, Stéphane est aujourd'hui pasteur et directeur de la Maison verte, paroisse protestante et centre social, dans le 18e arrondissement de Paris.
L'ouvrage en question est très dense et décrypte, à partir des écrits originels de ses théoriciens, les thèses de la décroissance.
Remontant à la préhistoire de cette réflexion, Stéphane Lavignotte nous remémore les balbutiements de cette approche avec le rapport, dans les années 70, du MIT pour le Club de Rome, qui évoquait, pour la première fois la notion de « croissance zéro ».
Il s'appuie ensuite sur les travaux de Vincent Cheynet, de Paul Ariès, et de Serge Latouche, qui lancent le débat et remettent en cause au début des années 2000 le capitalisme vert. Un oxymore, comme l'écrit l'auteur. Nombre de tenants de la décroissance préfèrent aujourd'hui se définir comme « objecteurs de croissance », comme ils défendaient une « décroissance soutenable » il y a quelques années, à l'opposé du développement durable, avatar du capitalisme vert. Ils fustigent ainsi «cette écologie qui ignorerait les clivages sociaux, donc les choix politiques...»
Stéphane démonte une par une les idées reçues sur la décroissance (lire billet précédent à propos du livre d'Ariès sur Cohn-Bendit), idées reçues qui sont à la fois le fait des décroissants eux-mêmes que de leurs détracteurs. Ariès théorise ce décalage entre la pensée de la décroissance et son image dans la société en assumant qu'il est judicieux d'utiliser des « mots-obus », qui ont le mérite de mettre le débat sur la table.
Mais tout n'est pas rose au pays de la décroissance. Et le débat fait rage entre les pères fondateurs, alors que la démarche est débattue dans la sphère politique, aussi bien par les Verts ou le Parti de Gauche, la Fédération anarchiste et le NPA.
Dans les dernières pages, l'auteur initie des pistes de travail, proposant un mouvement de « composition politique », à l'heure de la re/dé-composition du paysage politique français. J'y retrouve (à tort) quelque influence de la pensée d'Edgar Morin à propos de la "complexité". A l'évidence, le livre de Stéphane Lavignotte est la meilleure synthèse du moment sur la décroissance. D'une très bonne tenue intellectuelle, il permet de faire le point, évite les raccourcis hâtifs et relance même la discussion. Un boulot salutaire.
La décroissance est-elle souhaitable?
Stéphane Lavignotte
Editions Textuel • 138 pages • 9, 90 euros
Rédigé à 06:59 dans Environnement, écologie, Médias | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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“Cohn-Bendit, l'imposture” est une production à quatre mains des philosophes Paul Ariès (Le Sarkophage, La Décroissance, Politis) et Florence Leray, qui est aussi documentariste.
Il s'agit d'une charge à l'égard du leader charismatique d'Europe Ecologie qui montre la trajectoire
de l'ancien leader étudiant de 68.
Le travail minutieux et fort bien
documenté de nos deux auteurs analyse les textes, propos et
positions de DCB. On y comprend la cohérence d'une action politique
qui s'inscrit pleinement dans le champ de l'ultra-libéralisme
économique. Et cela se vérifie sur toutes les questions. Sur les
retraites comme sur l'éducation ou le nucléaire.
Pour Dany, le
marché est mieux à même de régler les problèmes de la planète.
Il va même jusqu'à glorifier l'esprit de compétition et de
concurrence, usurpant l'usage de la démarche coopérative,
lorsqu'elle s'opposerait aux services publics.
Dany se réclame de la pensée d'Edgar
Morin et d'une vision de la complexité qui lui permet de placer sur
un pied d'égalité, riches et pauvres, puissants et prolétaires. Mais il n'y entend de la parole d'Edgar que ce qui l'intéresse, que finalement tout est trop compliqué pour être approprié par le peuple, alors qu'Edgar se méfie, lui, plus de voir le savoir accaparé par techniciens et experts.
Je vous conseille vivement la lecture
de ce livre tonique, qui dénoue les fils de la démarche, plus
libérale que libertaire, de Cohn-Bendit. Cet ouvrage est salutaire,
alors que DCB apparaît comme l'une des voix dominantes d'une écologie
politique, qu'il veut clairement emmener vers la Droite, ou plus
exactement vers un “ni gauche, ni droite”, puisque le défi
écologique serait au-dessus des clivages sociaux et politiques..
Dany a été noir, puis rouge, puis vert... un temps orange, il a désormais viré au bleu...
La prochaine fois, on reparlera de décroissance, à l'occasion de la sortie d'un livre de mon camarade (ex-Vert, écolo radical...) et ami Stéphane Lavignotte... A suivre.
Cohn-Bendit, l'imposture
par Paul Ariès et Florence Leray
Editions Max Milo, 188 pages, 17 euros
Rédigé à 15:59 dans Environnement, écologie, Médias, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Ce livre de poche est le fruit d'une série d'interventions et de contributions rédigées par Corinne Morel Darleux, secrétaire nationale du Parti de Gauche en charge du combat écologique, notamment à l'occasion de la campagne des Européennes de 2009. Corinne est aujourd'hui conseillère régionale en Rhône-Alpes.
Ce bouquin est précieux. Non seulement il incarne l'identité écologiste du PG (pour ceux qui en doutaient ;o), mais il ouvre les pistes d'une écologie sociale et radicale qui bouscule les certitudes et l'arrogance des tenants du green business et des ses avatars.
Ce livre est tout juste sorti quand Martine Billard, moi-même et nos amis de la « Gauche écologiste » ont franchi, au sortir des Verts, le pas de l'adhésion collective au PG, au tout début du mois de décembre dernier.
Corinne démontre au fil des pages qu'il ne peut y avoir d'issue à la crise écologique sans rupture avec le capitalisme, qui en a accéléré le processus... et qu'il ne peut y avoir non plus émergence d'une société égalitaire sans un changement des modes de production et de consommation, clef de voûte de l'écologie politique.
Ce petit ouvrage d'éducation populaire, au style bien enlevé, est un outil efficace pour celles et ceux qui, encore peu rompus aux arcanes de la famille écologiste, s'attachent à vouloir convaincre de la nécessité de transformer le système plutôt que d'accompagner les dérives d'un capitalisme verdi aux intentions assumées de faire toujours plus de profits...
Rédigé à 23:30 dans Environnement, écologie, Médias, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Quatre mois, quatre petits bouquins fort utiles pour qui veut se faire un rapide et efficace état des lieux de la pensée écologiste contemporaine. Il n'est pas inutile de rappeler que cette intéressante production intellectuelle n'émane, pour aucun de ses ouvrages, de la mouvance écolo médiatisée par le succès d'Europe écologie. Au contraire, tous ces auteurs, bien que certains aient appartenu aux Verts ou au Parti socialiste, ne se reconnaissent pas dans l'écologie libérale incarnée par Daniel Cohn-Bendit.
Mars 2010. Le dernier sorti, ce mois-ci, s'intitule « Pistes pour un anticapitalisme vert » est un ouvrage collectif dirigé par Vincent Gay, responsable de la commission Ecologie du NPA. J'ai failli ne pas l'acheter à cause de ce titre, qui met en avant un combat « anti », j'aurais tellement préféré « Pistes pour une écologie radicale »...
Ce petit opuscule de quelque 130 pages est un outil précieux, qui permet d'aborder sereinement les questions écologiques sous un angle franchement de gauche. Ainsi le béotien pourra y trouver une démonstration convaincante sur les effets du dérèglement climatique sur les populations les plus fragiles et les plus pauvres de la planète. Bref le lien entre écologie et social y est montré avec talent. Encore plus étonnant est l'amorce d'une réflexion sur Marxisme et écologie. L'auteur y développe l'idée selon laquelle le vieux Karl avait pensé à la finitude de la planète et au risque d'épuisement des énergies fossiles... sans aller jusqu'au bout de la démonstration jusqu'à se tromper en prônant le développement des forces productives, gage de libération des classes laborieuses...
Dernier exemple, la défense de la biodiversité comme démarche essentielle à tout projet ayant pour objet d'assurer la pérennité de la vie sur Terre.
Un livre à mettre en toutes les mains, didactique et plutôt bien écrit.
Pistes pour un anticapitalisme vert
Vincent Gay, François Chesnais, Daniel Tanuro, Armand Farrachi, Laurent Garrouste, Manuel Gari.
Editions Syllepse
132, pages, 7 euros.
Rédigé à 23:51 dans Environnement, écologie, Médias, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Romain Biessy... Janine Duranton... et votre serviteur.
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Café-débat Logement JEUDI 11 MARS à 20h15 avec
• Eric Coquerel, tête de la liste «Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes» à Paris
• Benoît Filippi, militant du droit au logement, animateur de l'ACDL
• Hélène Piéchaud, co-animatrice du Collectif Logement du 3e
• Romain Biessy, co-fondateur du RESEL (Réseau Stop aux expulsions de logement) Paris centre
• François Longérinas, militant écologiste, secrétaire national du Parti de Gauche
M° République ou Temple.
Rédigé à 21:07 dans Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Nous préconiserons la solidarité et la coopération entre les territoires (régions, départements, communes). Nous lutterons contre l'esprit de compétition et de concurrence des pôles de compétitivité ou de projets comme le Grand Paris.
• Nous mettrons donc en œuvre
des politiques publiques d'appui à la reprise d'entreprises sous
formes coopérative et associative et défendrons le
redéploiement de pôles publics (énergie, formation
professionnelle, services sociaux et d'aide à la personne...), dont
les acteurs de l'ESS seront les partenaires privilégiés...
Lire la suite "PG: L'économie sociale et solidaire dessine les contours d'un autre monde" »
Rédigé à 22:43 dans Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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On la savait de gauche. Ce coup-ci, Isabelle a combiné son parcours de navigatrice de haut vol et ses convictions écologistes et sociales. Elle a décidé de soutenir Eric Coquerel, tête de liste parisienne pour les Régionales de la liste de l'Autre gauche, "Ensemble pour des régions à gauche..."
Eric est responsable d'une agence de communication spécialisée dans la compétition maritime: « Isabelle, c’est une amie, une vraie, on a travaillé ensemble... C’est un soutien personnel, elle n’en fait pas
un engagement partisan, d’ailleurs on n’est pas d’accord sur tout !
Mais c’est quelqu’un qui a toujours été militante, très engagée pour
les droits de l’homme, l’écologie..."
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Rédigé à 12:24 dans Environnement, écologie, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Quelque cinquante militants associatifs (Attac, Récit, Adels, 4D, Régie de quartier Paris centre...) et syndicaux (Solidaires, CGT) se sont retrouvés samedi 23 janvier à l'annexe Turbigo de la Bourse du travail de Paris.
Voici les premiers échanges pour lancer la réflexion sur les thèmes que les participants souhaitent aborder. Du brut de décoffrage, parfois spécial initiés, le jargon dans la musette et des idées qui débordent.
Un événement d'ampleur est prévu en 2010 ou 2011.
Pour en savoir plus et signer l'appel: le site du Forum francilien.
Rédigé à 08:24 dans Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Libertés, Démocratie, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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“Au nom de toutes et tous les camarades de Gauche écologiste, je dois vous dire à quel point nous sommes heureux d'être parmi vous pour construire ensemble une nouvelle gauche écologiste et sociale.
Ca
a été un véritable plaisir de travailler ensemble sur ce
manifeste, de réfléchir et d'imaginer notre avenir commun dans la
même organisation politique.
Déjà
nous nous sommes croisés dans les luttes, contre la privatisation de
la Poste, contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes, pour l'école
publique, pour les droits des femmes, pour lutter contre toutes les
discriminations et pour soutenir les travailleurs et les
travailleuses en lutte et plus particulièrement les sans-papiers des
restaurants parisiens, dont nous exigeons la régularisation
immédiate et sans appel.
Mais je voudrais prendre quelques minutes pour évoquer une démarche qui traverse l'ensemble du notre manifeste en chantier. A un endroit, on y évoque la démocratie dans les mouvements, comme des graines que nous semons pour préparer le monde de demain... ailleurs on y défend les formes coopératives, associatives, autogestionnaires, comme autant d'outils d'appropriation sociale aux côtés de la nécessité de redonner à la puissance publique tous les moyens d'œuvrer pour le bien commun
Ces pratiques de résistance et de construction d'espaces de création et de production, c'est ce que nous appelons les alternatives concrètes...
Rédigé à 23:26 dans Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Rédigé à 22:41 dans Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Une tribune parue dans Politis
Par Martine Billard, députée écologiste de Paris, Jean-Luc Mélenchon, député européen et Président du Parti de Gauche, Bernard Guibert, économiste, et Corinne Morel-Darleux, secrétaire nationale du Parti de Gauche chargée du combat écologique
L’humanité est entrée en état d’urgence écologique. Face à ce défi, Nicolas Sarkozy et le gouvernement préfèrent multiplier les effets d'annonces. Ils se contentent de repeindre en vert le capitalisme pour qu’il continue à engranger des profits, sans remettre en cause le productivisme qui est à la racine de la catastrophe écologique. Les premiers responsables de la crise écologique sont pourtant de très loin les pays riches. A eux de prendre leurs responsabilités et de montrer l'exemple. En France, notre système économique et notre mode de vie consomment l'équivalent de trois planètes ! Pourtant, la droite au pouvoir accumule les non-sens écologiques : libéralisation de l’énergie et du rail, fermeture ou privatisation des services publics de proximité (postes, hôpitaux...), ouvertures des commerces le dimanche augmentant ainsi les déplacements, plan de relance favorable aux autoroutes et au transport aérien ...
Taxer les activités polluantes en tenant compte de leur impact écologique ? Pourquoi pas, si une telle taxe permet de modifier radicalement les comportements économiques, individuels ou collectifs, les plus destructeurs pour la planète. Et une fiscalité écologique n'a de sens que si elle est juste socialement et précédée de politiques pour développer les alternatives et la sobriété énergétique. Or, l'essentiel de la taxe carbone « Rocard-Sarkozy » frappera les ménages dont les dépenses en transport et en chauffage sont contraintes. Le crédit d'impôt forfaitaire annoncé par Sarkozy, sans prise en compte du niveau de revenus, va aboutir à des absurdités : des ménages ayant les moyens de vivre en zones desservies par des transports collectifs recevront une compensation quels que soient leurs revenus, pendant que d'autres, plus modestes, rejetés aux marges des agglomérations, seront frappés de plein fouet.
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Copenhague 2009
Vidéo envoyée par Ultimatum-climatique
Au mois de décembre se tiendra à Copenhague le Sommet de l’ONU sur le climat. Confrontés au péril climatique, les dirigeants du monde entier devront se rassembler autour d’un projet politique mondial pour donner une suite au protocole de Kyoto qui soit à la hauteur des enjeux que nous allons devoir tous ensemble affronter dans les décennies à venir. Signez l'appel de Copenhague !
Rédigé à 17:56 dans Environnement, écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Pour moi, c'est trop!
Il n'est pas récent que Dany Cohn-Bendit appelle au rassemblement le plus large. Auréolé de sa victoire éclatante aux Européennes, il se sent prêt à absorber une partie de la Droite dans son rassemblement.
Cela peut paraître sympathique, mais décidément, je ne suis pas d'accord.
Autant j'ai été heureux de constater, au soir du 7 juin, que la prise de conscience de l'urgence environnementale avait fait un bond dans une partie non négligeable de l'électorat français, autant je suis plus que jamais convaincu que les valeurs de gauche ont un sens, celui de placer le désir de transformation sociale au cœur de tout projet politique.
Force est de constater que ce n'est pas la préoccupation principale de Dany et de ses amis.
Loin de moi l'idée de diaboliser les adhérents et électeurs du Modem, mais c'est sur les valeurs de gauche qu'il faut, selon moi, les amener à penser que, la planète étant en danger, c'est à la fois par des mesures de réduction de la consommation et par le partage des richesses (ce qu'il en reste), que nous pourrons envisager un projet émancipateur. Utopique? Certes, mais excitant et passionnant.
Paradoxalement la victoire d'Europe écologie est ainsi une défaite de l'écologie politique, celle pour laquelle je suis engagé depuis près de quinze ans, notamment au sein des Verts depuis 1997. Cette écologie politique, c'est celle qui place les démarches de protection de la planète (l'environnemental, dans le jargon écolo), de justice sociale et d'exigence démocratique radicale à égalité au cœur de son projet. C'est pour cela que je suis devenu à la fois écologiste et altermondialiste.
Les crises environnementale et sociale s'aiguisant, l'urgence devient aussi de répondre sur les deux plans.
Je ne suis plus convaincu que les Verts soient aujourd'hui le lieu privilégié pour promouvoir une écologie solidaire, une écologie de gauche.
Alors, une fois de plus, je m'interroge...
Rédigé à 22:14 dans Environnement, écologie, Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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J'ai vraiment l'impression que c'est une blague. Les maires du 3e et du 4e lancent une concertation à propos de la réouverture possible de la rue Rambuteau dans son tronçon qui longe le Centre Pompidou.
Alors que l'écologie, comme l'a démontré leur au Européennes, est au cœur des préoccupations des Parisiens, nos édiles nous proposent d'aller directement dans l'autre sens. Il fallait oser.
Plutôt que d’envisager d’introduire l’automobile dans cette rue, c’est au contraire la «piétonnisation» qu’il faut étendre à l’ensemble de la rue Rambuteau. D’autant que, d’ores et déjà, les piétons utilisent la chaussée pour marcher dans la partie de la rue pour l’instant ouverte à la circulation motorisée.
Venez donc à la mairie du 3e ce jeudi 18 juin à 19h30 pour donner votre point de vue à l'occasion d'une réunion publique organisée pour débattre de cette affaire.
Pour ma part, je ne pourrai y être, car je suis déjà engagé comme membre du jury du Tremplin photo. Mais Martine Billard, d'autres Verts et écologistes de tous poils devraient y être présents. Je regrette de ne pas être de la fête... Ca va être marrant!
Rédigé à 18:57 dans Environnement, écologie, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Mercredi dernier avait lieu un grand raout annuel en mairie du 3e : le maire de Paris venait à la rencontre des citoyens afin d’expliquer la politique qu’il mène et répondre aux questions des habitants de l’arrondissement. La salle Odette-Pilpoul, ex-salle des fêtes, était pleine de deux cents personnes alignées en arc de cercle autour de l’estrade présidentielle.
A ma question concernant la nécessité de poursuivre l’effort de création de logements sociaux par la préemption par la Ville d’appartements isolés ou par lots dans des immeubles (ce qu’on appelle le « diffus »), le maire de Paris s’est engagé à utiliser ce dispositif. Dans nos quartiers, alors que la mairie de Paris a racheté près de vingt immeubles, entre 2001 et 2008, pour en faire des appartements accessibles aux moins riches, cette solution doit en effet être utilisée au maximum. Il est nouveau que le maire de Paris affirme aussi clairement vouloir le faire. En 2005, il avait fallu au groupe Verts au conseil de Paris menacer de ne pas voter le budget pour que Jean-Yves Mano accepte… d’ouvrir le débat… et de créer une commission ad hoc. On se rappelle aussi le compte-rendu de mandat de 2006. C’est en cela que l’annonce de Bertrand Delanoë revêt toute son importance. Ne doutons pas qu’il faille encore maintenir la pression pour faire bouger les choses. Mais alors qu’il y encore quatre ans, les socialistes parisiens campaient sur les difficultés (réelles, en matière de gestion de copropriété) à mettre en œuvre « le diffus », ils on l'air de vouloir en faire. Ce qu’ils ont commencé au sein de quelques immeubles de l’arrondissement. A suivre.
J’ai également demandé au maire s’il avait l’intention de reprendre le chantier d’étude de réduction de la circulation dans les quartiers centraux. Là, ce fut la douche froide. Bertrand Delanoë a refilé la patate chaude...
Rédigé à 22:55 dans Dans les quartiers du Centre, Environnement, écologie, Logement, Habitat | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Social, économie sociale et solidaire