Ce dimanche, au Trocadéro, un millier de Parisiens se sont retrouvés pour marquer leur solidarité avec le peuple japonais.
En express, le communiqué du Parti de Gauche:
Face à la tragédie qui frappe le Japon, le Parti de Gauche apporte tout son soutien à la population.
Déjà durement touchée par une catastrophe naturelle, elle est maintenant victime d'un deuxième désastre, nucléaire celui-là.
Le système de refroidissement du réacteur de Fukushima Daiichi 1, suppposé garantir la sécurité en cas de séisme, est à l'origine de cette nouvelle catastrophe. Suite aux arrêts automatiques enclenchés par le séisme, celui ci ne s'est pas enclenché comme il l'aurait du. Et ce matin, faute de refroidissement, une explosion a provoqué l'effondrement du toit de la centrale. Les plus grands doutes subsistent sur le réacteur lui même, qui serait en fusion.
Au départ du à une catastrophe naturelle, c'est donc bien désormais à un accident et un dysfonctionnement de la centrale auxquels on assiste.
Le périmètre de sécurité de 10 km établi dans un premier temps de la centrale prêterait à sourire, si la situation n'était pas si dramatique pour tout l'archipel. Selon le réseau Sortir du Nucléaire, des fuites de radioactivité très importantes ont lieu depuis des heures. La radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site égale la dose admise pour une année entière. 11 centrales ont été arrêtées en urgence, 5 réacteurs connaissent des problèmes graves de refroidissement démultipliant le risque d'un accident nucléaire, 45 000 personnes ont été évacuées.
Alors que partout dans le monde, on s'apprête à célébrer le triste anniversaire des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl, le Parti de Gauche pose la question : combien de tragédies faudra t il avant de prendre la décision de planifier la sortie du nucléaire au lieu de prévoir son extension au mépris de toute sécurité ?
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