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Dès ce premier tour de l'élection présidentielle, Sarkoy et la droite ont été largement désavoués. La Gauche a augmenté ses scores en pourcentage et en nombre de voix. Sans conteste grâce à l'apport des voix du Front de Gauche. Le score de celui-ci marque une progression fulgurante par rapport aux dernières élections nationales, les Européennes: 3 millions de voix en plus et un pourcentage presque doublé. Cette poussée du Front de Gauche change le paysage. Elle met la gauche à un niveau très élevé. Elle a de toute évidence contribué à contenir l’abstention, qui reste dans la moyenne basse des élections présidentielles. Elle contrebalance en partie la poussée du FN qui réussit à prendre un nouvel ascendant à droite en retrouvant les voix qui s’étaient portées sur Nicolas Sarkozy en 2007. Nous avons donc eu raison de concentrer notre campagne sur l'analyse et la critique radicale de l'extrême droite. Sans cela, le résultat du vote du 22 avril eut été encore plus alarmant.
Bien-sûr, nous n’avons pas encore atteint notre objectif qui est d’être majoritaire à gauche. Mais le combat politique ne se mène pas en une seule élection. Il y en aura d’autres. Sans tarder, puisque dans quelques semaines seulement se tiendront les Législatives. Nous sortons renforcés de cette campagne. Le Front de Gauche s’est élargi et enraciné. Mesurant sa force, il a pris confiance en lui. Il a rencontré un mouvement populaire, qui se construit dans les urnes et dans les luttes. Dimanche 6 mai, nous élargirons la brèche en battant Sarkozy à plate couture.
Car il ne s’agit pas seulement de chasser le locataire de l’Elysée. Nous voulons secouer l’oligarchie et fracasser l’axe Sarkozy-Merkel, synonyme d’austérité dans toute l’Europe. Alors le FN perdra son meilleur agent électoral, contrefacteur multirécidiviste de ses propositions sur l’immigration et l’insécurité. Alors le pays, traumatisé par cinq années de répression et de mépris contre le mouvement social, reprendra le goût du partage et de la lutte. Une fois le verrou Sarkozy sauté, la France belle et rebelle qui s’est donnée à voir dans notre campagne pourra surgir plus hardiment encore.
Il faut donc battre Sarkozy. Et pour ce faire, sans état d'âme, la seule solution est de glisser un bulletin François Hollande dans l'enveloppe dimanche prochain.
Rédigé à 11:54 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je suis bien-sûr un peu sonné ce matin par les résultats du premier tour de la présidentielle. Non tant par le score de Jean-Luc Mélenchon que par celui de l'infâme matronne de l'autre bord, qui, soit dit en passant, fait moins que son père et Mégret additionnés en 2002. Ils avaient fait 19,2 à eux deux. Et je ne compte pas De Villiers. Ce qui est inquiétant, comme me l'a fait remarquer mon ami Bob, "c'est que, le nombre d'électeurs ayant augmenté, ils ont gagné près d'un million d'électeurs en dix ans. Ce qui est sûr, c'est que le FN s'est installé dans le paysage politique comme une force rassemblée. Il y a depuis les années 30 un électorat d'extrême-droite de l'ordre de 14% en France. Ce n'est pas nouveau..."
Mais je n'ai pas tout perdu...
Installé en terrasse chez Jeannette, rue du Faubourg-Saint-Denis, un matin de juillet dernier, je rencontre Marc, un vieux pote croisé régulièrement depuis vingt-cinq ans dans les mouvements de la gauche alternative. Il est séduit par le Front de Gauche, mais n'y croit pas, me dit-il, depuis l'échec de la candidature Bové. Il me promet un restau "classe" si Mélenchon fait plus de 5%... Nous topons. Il faut dire que les sondages le mettent à 3, le Jean-Luc.
C'est en janvier que tout s'est accéléré... à la fin de ce mois-ci, deux amis montreuillois m'interpellent à l'occasion d'une petite fête para-professionnelle. Trentenaires, l'une et l'autre sont engagés à Attac et ont décidé de faire la campagne du Front de Gauche. Mais traumatisés par l'échec d'une candidature unitaire de l'Autre gauche en 2007, on ne la leur fait pas: un 6-7% leur irait bien. Je leur parie un dépassement du 10. Banco: les deux s'engouffrent dans la brèche. Me voilà aujourd'hui avec deux repas de plus dans la musette.
Une semaine plus tard, alors qu'un premier sondage met Jean-Luc à 10%, je récidive pour un apéro en jeu.
Trêve de balivernes, on va se faire une bouffe avec ces copains... à la santé de notre score à deux chiffres et de la poursuite de notre combat contre Sarkozy et l'extrême-droite. Il n'empêche que je suis amer. J'aurais tant voulu que Le Pen soit derrière!
Je suis à la fois triste et fier de cette magnifique campagne. Je n'en avais pas vécue d'aussi forte et unitaire depuis plus de trente ans. Aucun candidat à la gauche du PS n'avait dépassé les 10% depuis 1981.
Mardi 1er mai, on se retrouve dans la rue avec les syndicats et le mouvement social.
Dimanche 6, on boute Sarko hors de l'Elysée.
Pour la suite, la lutte continue avec le Front de Gauche pour une révolution citoyenne, pour faire barrage au Front national. Pour un monde de partage.
Petit coup de blues le soir du 22 avril? (photo: S. Burlot)
Rédigé à 21:27 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Je vous livre une contribution de mes amis et camarades Romain Biessy et Maël Goepfert, responsables Logement-Ville-Habitat du Front de Gauche. Une belle démonstration qu'une politique volontariste est nécessaire et que les demi-mesures prônées par le parti socialiste sont bien loin du compte.
«La gauche propose bien un encadrement des loyers mais, pour le PS, la solution consiste à ralentir la hausse d’un marché qui a déjà atteint des sommets inaccessibles pour le plus grand nombre alors que le Front de Gauche inverse la tendance en redescendant sur terre.»
A quelques jours du premier tour, enfin, les langues se délient et les nuances apparaissent. Sur la question du logement, cette campagne aura eu le mérite d’offrir à nos concitoyens un éventail de termes appelant à la régulation des prix locatifs du parc privé, «blocage», «limitation à la hausse», «encadrement»...
Derrière ces formules, les réponses ne sont pas les mêmes à la seule question qui compte: peut-on se loger en Ile-de-France et dans les grandes villes au prix actuel du marché?
La réponse est oui si l'on accepte de vivre dans un espace plus que réduit.
Par contre, si on désire un peu de dignité et de l’espace pour que s’épanouissent les enfants, c'est impossible! Quant au luxe d'avoir une chambre pour les parents et chacun des enfants, il faut percevoir des salaires de cadre «très supérieur»! La solution actuelle pour diminuer le coût lié au logement consiste à passer beaucoup de temps dans les transports pour se rendre de son logement à son travail ou d’accepter de laisser la chambre aux enfants pour dormir dans le salon.
Voilà la réalité des conditions de logement des ménages.
Au Front de Gauche, nous avons choisi la clarté et déclinons notre projet avec la revendication «encadrement à la baisse». Comment? En faisant la moyenne des loyers pratiqués dans un bassin d’habitat dit «tendu», permettant d’établir par décret une fourchette de prix à ne pas dépasser. Cette fourchette des prix vise à favoriser les propriétaires ayant investi dans l’isolation de leur logement par rapport à ceux qui ont reçu des aides de l’Etat pour s’en porter acquéreur. Nous appelons cela la justice sociale et la planification écologique. Le 7 décembre 2011, un projet de loi d’«encadrement des loyers et renforcement de la solidarité urbaine» déposé pour les députés du Front de Gauche avait eu le vote de toute la gauche de l’hémicycle sous les quolibets de la droite.
Or il apparaît à la lecture de l’article «Encadrement des loyers: Hollande recycle et Sarkozy change d'avis» publié le 12 avril dans Mediapart par Ellen Salvi, que Benoîst Apparu, secrétaire d’Etat chargé du logement, confond le projet du PS...
Rédigé à 14:37 dans Environnement, écologie, Logement, Habitat | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je signe l'Appel du Front de Gauche de l'ESS
Le refus du capitalisme et du productivisme est à l'ordre du jour : nombreux sont ceux et celles, en recherche de solutions alternatives à finalité humaine et sociale, qui veulent maîtriser leurs propres affaires.
La résistance des travailleurs et des citoyens remet sur le devant de la scène l'aspiration à une alternative au système économique basé sur les seuls profits financiers. Les Fralib, qui fabriquent le Thé Eléphant, luttent pour refuser la délocalisation de leur entreprise et pour la transformer en coopérative. Les imprimeurs d'Helio Corbeil, les salariés de Ceralep et les métallos des Aciéries de Ploermel ont déjà réussi cette mutation.
Les mouvements d'éducation populaire et les associations citoyennes sont entrés en résistance contre les mesures liberticides et mortifères pour la vie démocratique du gouvernement Sarkozy-Fillon, lequel s'acharne à vouloir faire passer les associations sous les fourches caudines de la marchandisation et de la concurrence.
Le Front de Gauche met tout en œuvre pour soutenir la mobilisation des acteurs de l'économie sociale et solidaire (ESS), associations, mutuelles, coopératives, comités d’entreprises. Le développement de l'ESS n’est pas une affaire marginale. Il est essentiel dans la construction d’un nouveau système économique. Les principes de non lucrativité, de démocratie, de solidarité et d'égalité sont au cœur du projet de transformation sociale et écologique. C’est pourquoi l’ESS devra figurer dans les programmes d’histoire et d’économie des collèges et lycées comme dans les universités.
Nous entendons également agir aux plans européen et international. Cela exigera :
De s'affranchir du Traité de Lisbonne et exclura d’entrer dans le Mécanisme Européen de Stabilité qui interdit toute possibilité autre que le libéralisme
De contraindre au respect des orientations du BIT qui devront primer sur les orientations de l’OMC.
Prendre en compte le défi écologique
Chacun a conscience aujourd'hui que la catastrophe écologique remet potentiellement en cause les conditions même de la vie humaine sur Terre. Elle est en majeure partie le résultat des logiques capitalistes et productivistes du profit maximal et de court terme.
Nous proposons la planification écologique comme moyen de redéfinir nos modes de production et de consommation. Elle permettra de préciser les orientations et les investissements publics nécessaires pour enclencher une transition écologique et promouvoir un développement humain durable et solidaire créateur d’emplois et facteur d’égalité sociale.
Il s'agit d'une ambition nationale, voire européenne, de relocalisation, de reconversion écologique et sociale de l'économie et de priorité aux circuits courts et à l’économie circulaire dans une démarche d'intérêt général.
Cette ambition exigera un considérable effort de recherche. Par exemple :
Assumer la maîtrise publique, sociale et démocratique du secteur de l’énergie, seule garante de la transparence, de l’indépendance, de l’expertise et de la qualité des installations et des exploitations. À cet effet, nous créerons un pôle public de l’énergie (EDF, GDF, Areva et Total renationalisés). Citoyens et salariés seront associés à sa gestion et à son contrôle.
Agir pour la création d’un tel pôle public au plan européen.
Les acteurs sociaux auront toute leur place pour développer leurs activités : aux pouvoirs publics la maîtrise absolue de la distribution, et nous favoriserons, pour la production d'énergie, le développement de structures coopératives locales, au plus près des territoires.
La transition écologique implique une planification tenant compte des enjeux industriels et sociaux. Elle s’appuiera sur un plan et un budget pluriannuel débattus et votés au Parlement. L’implication citoyenne devra faire du débat préalable un exercice exemplaire de décision et de mise en œuvre, dans les territoires comme dans les entreprises.
Chacun comprendra ici en quoi les acteurs de l'ESS peuvent y jouer un rôle central.
Créer un pôle public financier
Nous proposons la création d’un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale), des banques et assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts et de banques et compagnies d’assurances qui seront nationalisées. Ce réseau sera chargé d’une mission de service public du crédit et de l’épargne, au service de l’emploi, de la formation, de l’activité économique réelle, notamment des PME-PMI et de la préservation de l’environnement.
Dans ce pôle financier public et social, les banques coopératives auront toutes leur place, et la voix des sociétaires et des salariés, personnes physiques ou morales, devra se faire entendre pour intervenir sur les décisions stratégiques. Il s’agit bien de permettre une appropriation citoyenne du crédit et de l’épargne. Le succès d’un tel dispositif financier dépend en grande partie de cette appropriation. Les banques coopératives pour y jouer leur rôle, devront revivifier leurs pratiques de l’économie sociale.
Soutenir les formes de propriété coopérative
Notre programme prévoit l’extension de la propriété publique par le développement des services publics. Il promeut de nouvelles appropriations sociales par la nationalisation de grands leviers de l’action économique, industrielle et financière. Il propose des formes décentralisées de la propriété sociale. Il veut aussi systématiser le recours à l’économie sociale et solidaire (ESS).
Le soutien public à l’économie sociale et solidaire, et notamment aux coopératives, sera fortement augmenté. La propriété sociale des entreprises doit se développer, notamment par la mise en œuvre du droit de préemption des salariés sur les entreprises cédées pour les transformer en coopératives. La transformation en SCOP ou SCIC de 10% des 60000 entreprises vendues chaque année multiplierait par 30 leur nombre actuel, faisant tendre le poids de l’ESS vers 20% du PIB. Le financement pourra se faire par soutien de l’Etat, avec un fonds géré par la CDC et constitué pour une part d’épargne salariale. Une aide financière sera accordée aux salariés qui reprennent ou créent leurs entreprises sous forme coopérative. Pour créer de nouveaux droits des salariés dans les entreprises, on pourra s’appuyer sur l’expérience acquise par les SCOP en ce domaine.
Nous favoriserons en particulier la création de sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) permettant d’associer salariés, usagers et collectivités territoriales dans des projets de développement local. Les commandes de l’Etat, des collectivités et des services publics, s’adresseront prioritairement à ces coopératives grâce à une modification du Code des marchés publics.
Enfin un soutien sera apporté aux initiatives d’habitat autogéré et coopératif, dans le cadre des programmes de création de logements sociaux, en neuf et en réhabilitation.
Rédigé à 00:42 dans Alternatives concrètes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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J'ai commis cette centaine de pages pour distiller le goût des utopies concrètes, celles qui se répandent jour après jour, lorsque ceux qui résistent passent aux alternatives.
Le livre est aujourd'hui disponible en avant-première dans les meetings du Front de Gauche. Bientôt il sera accessible à toutes et tous, c'est promis.
En voici la présentation en quatrième de couverture:
Face à la crise de civilisation et à la catastrophe écologique programmée, les acteurs de l'économie sociale et solidaire proposent des réponses concrètes et radicales. Ils sont en première ligne de la mise en œuvre de la relocalisation et de la reconversion des activités économiques. Avec à la clé, plusieurs millions d'emplois préservés et créés.
Des luttes de résistance à la création de projets alternatifs, les salariés de Fralib, producteurs du thé Eléphant, les imprimeurs d'Helio Corbeil et les métallos des Aciéries de Ploërmel, se sont mobilisés pour transformer leurs entreprises en sociétés coopératives.
Remontant aux premières expériences autogestionnaires du 19e siècle, l'auteur témoigne du bouillonnement de ces pratiques alternatives et plaide la cause d'une économie sociale et solidaire de transformation de la société. Chacun d'entre nous peut en être acteur. Du local au gobal.
Vous pouvez le commander directement sur le site des Editions Bruno Leprince, collection Politique à gauche, 108 pages, 5€.
Rédigé à 00:23 dans Alternatives concrètes, Médias, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Quand industrie et planification écologique font bon ménage...
Dans un contexte de capitalisme mondialisé, les fermetures d’entreprise se multiplient, jetant à la rue des dizaines de milliers de salarié-e-s. Pourtant, partout les ouvriers refusent la fatalité imposée par la doctrine libérale et élaborent des stratégies de reprise de l’activité.
Partout, les travailleurs se mobilisent pour repenser l’emploi et la nature des liens à développer avec l’environnement. Leurs projets intègrent une dimension jusqu’alors trop souvent oubliée : celle de l’environnement au sens large. Ainsi les projets se construisent, se réorganisent et se modifient en s’appuyant sur une méthode : la planification écologique.
Partout en France, il existe des poches de résistance où s’inventent des alternatives concrètes : reprise de l’entreprise sous forme de coopératives ouvrières, mise en place de circuits courts, liens directs producteurs consommateurs (AMAP), projets alternatifs de ré-industrialisation… Ces projets existent, tels ceux des salariés d’Arcelor-Mittal, de Fralib, de Pétroplus, de la Papeterie M’Real, des dockers du Port de Marseille…
Tous ont travaillé à un projet innovant sur le plan de l’ingénierie ou de l’organisation, liant ré-industrialisation à la planification écologique. Tous prônent la relocalisation, le maintien d’un emploi de qualité et la protection environnementale.
C’est parce que l'action collective rend plus fort, que les salariés ne sous-estiment pas leur capacité à reprendre le pouvoir que le Front de gauche veut leur donner la parole.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle et Pierre Laurent, Secrétaire National du Parti Communiste Français, donnent la parole à ces salariés, ces « invisibles » porteurs de ces projets alternatifs.
Forum du Front de Gauche
Mardi 27 mars 2011 à 10h30 à l’Usine
8 rue Chassagnolle – 93260 Les Lilas
Tous ces salarié-e-s viendront présenter au Front de gauche comment ils s’organisent pour se réapproprier leur outil industriel. Ils nous expliqueront comment pour eux, ré-industrialisation et planification écologique ne sont pas séparables, bien au contraire.
Pour le Front de gauche, l’impossible pour les puissants devient le possible pour le peuple
Délégation du Front de Gauche :
Rédigé à 17:00 dans Actualité, Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Amis des circuits courts,
coopérateurs ludiques,
amapiens du Marais et d'ailleurs,
jardiniers partageurs,
citoyens solidaires,
autogestionnaires en goguette,
mutualistes dans l'âme
et autres fanfarons de l'associationnisme...
Entrez dans la danse du Front de Gauche de l'économie sociale et solidaire,
Rejoignez la balade de la VIe République,
Soyez au rendez-vous de l'économie sociale et solidaire radicale,
On se retrouve, tous les dingues d'ESS, dimanche 18 mars, à notre rendez-vous, à 14h, Place de la Nation, dans la rue "circulaire intérieure" entre le Faubourg Saint-Antoine et le boulevard Voltaire...
Nous marcherons vers la Bastille, rouges et verts, la tête pleine d'alternatives et d'utopies concrètes :-))
Rédigé à 01:10 dans Actualité, Alternatives concrètes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 17:23 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Je suis intervenu, avec ma camarade Sylvie Mayer, co-animatrice avec moi-même du Front de Gauche de l'Économie sociale et solidaire, au nom de Jean-Luc Mélenchon, candidat à la Présidentielle, lors du « Forum pour une économie démocratique: les candidats prennent position ». L'événement, qui a eu lieu le 2 mars dernier, était organisé par le CEGES, principal regroupement des acteurs de l'économie sociale et solidaire en France.
Le programme du Front de Gauche s’intitule « l’humain d’abord », et c’est ce qui fait toute sa cohérence. Les diverses forces de la gauche de la gauche, mais aussi chose nouvelle, des citoyens non organisés, ont entamé un travail collectif de co-construction avec les acteurs de la vie citoyenne dans des assemblées citoyennes et des ateliers législatifs. Nous avons, pour ce faire, créé des Fronts de Gauche thématiques dont un FDG de l'ESS que nous représentons ici.
Des propositions favorables à l’ESS traversent l’ensemble de notre programme, dans ses aspects sociaux, économiques et écologiques; ainsi en est-il de la formation des jeunes qui doit inclure l’économie sociale dans ses volets économiques.
D’autres propositions nécessitent le développement de l’économie sociale et solidaire, en lien avec le développement des services publics : pour nous ce développement, n’est pas un aspect marginal mais essentiel dans la construction d’un système alternatif. L'ESS montre dans ses principes mêmes de non lucrativité, de démocratie et d'égalité la possibilité effective et concrète de la transformation sociale et écologique que nous appelons de nos vœux.
Enfin, nous faisons des propositions aux plans européen et international qui auront l’ESS pour actrice. Mais cela exigera de s'affranchir du Traité de Lisbonne et de ne pas entrer dans le Mécanisme Européen de Stabilité qui nous retire toute possibilité autonome de prendre un autre chemin.
Nous allons maintenant développer quelques propositions emblématiques qui concernent votre secteur. Nous ne développerons pas tout : vous pouvez vous reporter notamment à ce que Jean Luc Mélenchon, qui nous a chargés de l’excuser et de vous saluer, a répondu à l’USGERES et à ce qu’il dira devant la CPCA le 10 mars prochain.
La planification écologique
Il s'agit à la fois d'une question d’échelle (à moyen et long terme avec des mesures industrielles de reconversion), et d’implication citoyenne démocratique.
Chacun a conscience aujourd'hui que la la catastrophe écologique remet en cause potentiellement les conditions même de la vie humaine sur Terre.
Le réchauffement climatique, la destruction de la biodiversité, l’épuisement rapide des ressources naturelles ne sont pas des catastrophes purement naturelles, mais le résultat des logiques capitalistes et productivites du profit maximal à court terme.
Nous proposons la planification écologique comme moyen de redéfinir nos modes de production, de consommation et d’échange en fonction de l’intérêt général de l’humanité et de l’impact de l’activité économique sur l’écosystème. Elle permettra de préciser les orientations et les investissements publics nécessaires pour enclencher une transition écologique et promouvoir un développement humain durable créateur d’emploi et facteur d’égalité sociale.
Il s'agit d'une ambition nationale, voire européenne, de relocalisation, de reconversion écologique et sociale de l'économie et de priorité aux circuits courts dans une démarche d'intérêt général.
Par exemple, nous réaffirmons l’exigence de la maîtrise publique, sociale et démocratique du secteur de l’énergie, seule garante de la transparence, de l’indépendance, de l’expertise et de la qualité des installations et des exploitations.
Nous créerons un pôle public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total renationalisés. Ses salariés seront toutes et tous sous le même statut. Ils et elles seront associés étroitement aux choix de gestion de l’entreprise publique et leur liberté d’expression sera garantie. Les citoyens seront également associés à la direction de ce pôle. Nous agirons parallèlement pour la création d’un tel pôle public au plan européen.
Là encore les acteurs auront toute leur place pour développer leurs activités: aux pouvoirs publics la maîtrise absolue de la distribution, alors que nous favoriserons, pour la production d'énergie, le développement de structures coopératives locales, au plus près des territoires. Citons Enercoop qui articule association des acteurs locaux et publics, énergies renouvelables et problématique d'intérêt général). Voilà un bon exemple de nouvelles relations entre service public et ESS. Il s'agit d'un modèle idéal en quelque sorte; c'est pourquoi nous parlons globalement de socialisation des entreprises et non de retour systématique aux nationalisations centralisées.
Revenons à la planification écologique: elle s’appuiera sur un plan écologique débattu et voté au Parlement, assorti d’une loi de programmation financière. Sur tous les territoires, les citoyens seront associés au débat sur les objectifs et les actions à développer; l'implication citoyenne devra faire du débat préalable à la planification écologique un exercice exemplaire de démocratie participative. Mais aussi dans sa mise en œuvre, dans les territoires comme dans les enteprises... Il faut penser sur la durée, c'est pourquoi il faut planifier la transition écologique; une politique des petits gestes ou qui ne tiendrait pas compte des enjeux industriels serait inefficace.
Mais cette planification écologique ne pourra fonctionner que si les citoyens se l'approprient en amont et tout au long du processus. Chacun comprendra ici en quoi les acteurs de l'ESS peuvent y jouer un rôle central...
Pôle public financier
Nous proposons la création d’un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Caisse des dépôts, Crédit foncier, OSEO, CNP, Banque postale), des banques et assurances mutualistes dans le respect de leurs statuts et de banques et compagnies d’assurances qui seront nationalisées. Ce réseau sera chargé d’une nouvelle mission de service public du crédit et de l’épargne, au service de l’emploi, de la formation, de la croissance réelle et de la préservation de l’environnement. C’est donc un dispositif essentiel pour sortir de la crise et de l’emprise des marchés financiers.
Son action permettra de soutenir localement les luttes sociales et s’appuiera sur des fonds régionaux pour l’emploi et la formation. Les salariés et leurs représentants disposeront d’un droit de saisine de ce réseau. La « gouvernance » d’un tel pôle reposera sur des pouvoirs nouveaux exercés par les représentants de la Nation, les salariés travaillant dans ces institutions et leurs usagers : entreprises et collectivités territoriales, bien sûr, mais aussi représentants des salariés, des chômeurs et précaires, des associations de consommateurs et les associations de défense de l’environnement.
Dans ce pôle public et social financier, les banques coopératives auront toutes leur place, et la voix des sociétaires, personnes physiques ou morales devra se faire entendre pour intervenir sur les décisions stratégiques. Il s’agit bien de permettre une appropriation citoyenne du crédit et de l’épargne. Le succès d’un tel dispositif financier dépend en grande partie de cette appropriation, et on voit combien les banques coopératives y ont un rôle à jouer, à condition d’y revivifier les pratiques de l’économie sociale.
Bien évidemment il ne faudra pas attendre que ce pôle soit organisé pour imposer aux banques l’octroi de crédits aux PME-PMI qui en obesoin, et notamment à celles qui sont sous forme coopératives.
Droit de préemption des salariés et soutien aux formes de propriété coopérative
Notre programme prévoit l’extension de la propriété publique par le développement des services publics. Il promeut de nouvelles appropriations sociales par la nationalisation de grands leviers de l’action économique, industrielle et financière. Il propose des formes décentralisées de la propriété sociale. Il veut aussi systématiser le recours à l’économie sociale et solidaire (ESS)...
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Rédigé à 16:45 dans Alternatives concrètes, Environnement, écologie, Libertés, Démocratie, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 17:41 dans Actualité, Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Après avoir laissé la SNCF organiser la banqueroute de SeaFrance, l'apprenti sorcier Sarkozy désavoue ses propres ministres, qui, hier matin encore, jugeaient le projet de reprise en Scop par les salariés comme une ineptie.
Aujourd'hui, comme l'a proposé la Parti de Gauche, la seule solution viable en coopérative serait celle de la SCIC (société coopérative d'intérêt collectif), qui permet d'associer les salariés, les collectivités locales, des investisseurs privés, des usagers et l’État lui-même.
Ce qui aurait comme immense avantage, non seulement de sauver l'entreprise, mais de l'arrimer au service public des transports.
Une telle solution nécessite de désobéir aux diktats de la Commission européenne, qui interdit à l'Etat d'investir dans une entreprise privée. Et cela, Sarkozy refuse de le faire.
A ce point, l’idée même d’une Scop « classique » (renommée depuis deux ans, Société Coopérative et Participative) est, dans le cas de SeaFrance, un leurre. Autant il existe des Scop de 1 200 salariés vivantes et prospères créées puis développées au fil des ans, autant aucune Scop ne venant d’une reprise d’entreprise en difficulté de cette taille n’a pu se pérenniser (rappelons-nous de Manufrance dans les années 80).
Et ce n'est pas uniquement la taille de l'entreprise mais aussi le contexte ultraconcurrentiel (différenciation uniquement par les prix), avec le dumping social des compagnies britanniques, qui rend peu crédible le projet de scop.
Nous ne réjouissons pas de cette pseudo-reprise en Scop : elle est simplement la démonstration d’une capacité du pouvoir actuel (mais nous l’avons également vécu dans les années 80) à laisser croire (pour un court temps) que les salariés de l'entreprise pouvaient reprendre leur destinée en mains sans soutien direct de l'Etat... Il sera facile au pouvoir de « démontrer » leur incapacité à faire vivre l’entreprise (problèmes de financement, de démocratie d’entreprise, de management, etc…).
Il n'est pas exclu que nombre des salariés de SeaFrance « prendront » leurs indemnités « extra-légales » et s’en iront chercher du travail ailleurs (ce qui est respectable); d’autres, n’investiront qu’une partie de leurs indemnités, compte tenu de leurs faibles revenus. Le financement final sera insuffisant et il sera alors facile pour le gouvernement d’expliquer que la « faiblesse de l’investissement des salariés » aura failli face au marché et à la réalité de la concurrence. Le pseudo-soutien du Président tout-puissant au projet de Scop est un piège. C’est tout simplement une escroquerie de campagne.
Rédigé à 10:37 dans Alternatives concrètes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Attention! La vidéo commence à 0'40"... ;-)
Rédigé à 10:05 dans Alternatives concrètes, Médias | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Le projet de reprise en coopérative de SeaFrance, filiale de la SNCF, par les salariés de l'entreprise a été rejeté par le Tribunal de commerce de Paris. Mais tout n'est pas perdu, ils ont jusqu'au 12 décembre pour le présenter de nouveau.
Une offre de la direction de SeaFrance, qui prévoyait une recapitalisation à hauteur de 160 millions d'euros via notamment un prêt de la SNCF, a été retoquée par la Commission européenne, qui l'a jugée contraire aux règles de la « concurrence libre et non faussée ».
La CFDT, qui soutient le projet de SCOP, s'est engagée à affiner le projet, notamment en termes de financement. Déjà la Région Nord-Pas-de-Calais a voté le principe d'un financement de 10 millions d'euros sous la forme d'une avance remboursable ou du rachat d'un navire, lequel serait ensuite reloué à la future SCOP.
Il reste à l'Etat de désobéir au diktat des technocrates européens et de mettre la main à la poche, comme il n'a pas hésité à le faire pour renflouer les banques en faillite...
Lire la suite "SeaFrance : l'Etat doit soutenir la reprise en coopérative par les salariés" »
Rédigé à 16:21 dans Actualité, Alternatives concrètes, Logement, Habitat | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il y a des députés capables de mener des bagarres à l'Assemblée, avec le souci de l'intérêt général toujours renouvelé, et de bien connaître les quartiers dans lesquels ils ont été élus.
C'est bien sûr le cas de Martine Billard, interviewée sur La Chaîne Parlementaire. A l'occasion de ce petit film tourné Place de la République, Martine m'a donné l'occasion de présenter l'intervention de la Régie de quartier Paris centre sur son territoire. Qu'elle en soit ici chaleureusement remerciée. Tout cela montre à quel point, l'un et l'autre, nous sommes mobilisés pour maintenir un habitat populaire dans le centre de la capitale. Et cela n'est pas gagné...
Portrait M Billard-insitu-LCP par martine-billard
Ce documentaire sera diffusé sur LCP samedi 11 septembre à 23h30!
Rédigé à 18:16 dans Actualité, Environnement, écologie, Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 22:13 dans Logement, Habitat, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Plus de deux mille participants cette année au « Remue-méninges à gauche » co-organisé à Grenoble par le Parti de Gauche, le PCF, Gauche unitaire, la FASE, Convergences et alternatives... et les périodiques Politis, Contretemps, Golias, L'Humanité, Le Sarkophage... Voilà déjà une belle réussite, alors que nous nous attendions à être un petit millier au plus.
Mais le plus notoire est sans doute que la plupart des figures des mouvements sociaux et écologistes et de nombreux intellectuels et dirigeants politiques de l'Autre gauche étaient parmi nous: Paul Ariès, Clémentine Autain (FASE), Patrick Braouezec, Richard Moyon (RESF), Yann Cochin (Convergence et alternative, ex-NPA), Gus Massiah, Monique Pinçon-Charlot, Valérie de Saint-Do, Mylène Stambouli (LDH), Edwy Plenel (Mediapart), Jean-François Téaldi (SNJ-CGT), François Ruffin (Fakir), Ivan du Roy (Bastamag), Didier Minot (RéCit), Marie-Christine Vergiat, Bernard Defaix, Jean-François Davoust (CGT)... pour ne citer que quelques-uns des plus de 150 intervenants et débatteurs qui ont voulu par là montrer que le Front de Gauche était un espace de référence pour dessiner les contours d'un nouveau monde. Si vous souhaitez une liste plus complète, cliquez ici!
Et quelle plus belle démonstration pour démontrer que le Front de Gauche est un mouvement, un collectif en construction, riche dans sa diversité. Et non l'affaire d'une personne, si brillante soit-elle. Si l'on s'engage par passion autant que de raison, faites vos choix non parce que vous aimez ou détestez Mélenchon, mais parce que vous aimez le peuple en mouvement et que vous partagez nos valeurs et nos propositions.
J'y ai trouvé, comme l'année dernière, une ambiance fraternelle et chaleureuse.
Je ne suis pas peu fier d'avoir fait carton plein pour les deux ateliers que j'y ai animés (« Si l'écologie politique m'était contée » et « Quelles politiques publiques pour l'ESS? »). Pour le plaisir, voici le lien vers "L'Ile aux fleurs", magnifique court-métrage brésilien, une fable décapante et bourrée d'humour.
Mais voilà, c'est la rentrée et l'année va être rude. Pour l'heure, nous préparons la Fête de l'Huma, dans laquelle nous allons non seulement écouter de la musique et boire des coups, mais aussi, encore et encore, organiser des forums. J'y reviendrai.
Deux regrets: il n'y a pas assez de bistrots sur le campus. Ensuite la couverture médiatique a été moyenne (mais réelle), les médias dominants privilégiant l'université d'été du PS. Et pourtant plus de 200 journalistes étaient présents (presse écrite, télé et web).
Merci à Rémy Blanc pour ses belles photographies.
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En avant-première de sa projection lors du "Remue-méninges à gauche" vendredi prochain à Grenoble, je vous propose de découvrir cette interview exclusive de Jean-Louis Laville, sociologue-chercheur au CNAM et au CNRS et l'un des experts incontestables de l'économie sociale et solidaire (ESS) en France, voire dans le monde.
Ce petit film (15 minutes, quand même!) sera l'introduction d'un débat sur les politiques publiques et l'ESS qui réunira Didier Minot (REcit) , Zinn-Din Boukhenaïssi (CNLRQ), Michel Rohart (SCOP), Guillaume Chocteau (Ressources solidaires), Olivier Azam (Les Mutins de Pangée) et Martine Billard, députée (PG, Front de Gauche)
Quelles politiques publiques pour l'économie sociale et solidaire ? from PATRICIA NEAU on Vimeo.
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Place au peuple! Le grand rassemblement du 29 juin sera à l'image de la campagne que nous entendons mener: unitaire, large, radicale et porteuse d'une véritable alternative de gauche.
Bien-sûr il reste à rassembler, dans les comités locaux, toutes et celles et ceux qui, non encartés, ne désirent pas le devenir tout en étant disponibles pour un changement à gauche, pour une transformation écologique et sociale. Tout l'été doit être jalonné de réunions, de fêtes et de banquets citoyens qui donnent à voir notre volonté de gagner ensemble.
Parce que le Front de Gauche, c'est avant tout du collectif et un programme partagé, dont vous pouvez lire les propositions ici et là. Une offre originale, qu'on ne trouve nulle part ailleurs, même si le salaire maximum et la Constituante commencent à faire recette autour de nous;-))
C'est ainsi aussi que nous déjouerons le piège de la Présidentielle, la pire élection de la Ve République, comme je l'écrivais ici en février. Dès mercredi, nous entendrons Jean-Luc s'exprimer à la tribune, mais aussi Pierre (PCF), Christian (GU), Martine (PG), Clémentine (FASE), Danielle (Convergences et Alternative) et Lucien (République et socialisme). Autant de voix pour montrer notre diversité comme notre unité. Ca a de la gueule, quand même! Pour ne rien à gâcher, la soirée commence des 18h30 avec la Batucada del Mundo, les rockers de la Belle Rouge et la gouaille militante de la Parisienne libérée... Allez, bonne semaine et au 29 à Stalingrad. En attendant, on se retrouve dans les quartiers...
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Ces derniers mois, les good news sur le front politique se sont faites rares. Certes les indignados de la Puerta del Sol et les manifestants grecs en rébellion contre l'austérité concoctée par le FMI et les sociaux-libéraux du cru nous ont remonté le moral. C'est énorme. Les quelques semaines de rassemblement à Bastille ont comme un parfum de révolution citoyenne en gestation. J'y ai senti, en y passant de temps à autre, le souffle d'une nouvelle génération se politisant à grande vitesse.
C'est du côté de l'autre gauche que ça patine. Avec des cadres communistes qui adoubent Mélenchon comme candidat du Front de Gauche, tout en mettant au vote des militants les 17 et 18 juin les noms de quatre candidats, histoire de « donner le choix ». Gérin, candidat à la candidature communiste, sectaire et opposé au Front de Gauche, l'a bien compris en appelant à voter pour André Chassaigne, démontrant par l'absurde que la meilleure manière de couler notre rassemblement serait bien que celui-ci arrive en tête samedi prochain... Je ne m'immiscerai pas pas plus dans le débat interne au PCF. Après tout ce sont à eux-mêmes de prendre leur décision.
Mais voilà qu'après la Gauche unitaire et le Parti de Gauche, la FASE –Fédération pour une alternative sociale et écologique, qui regroupe les communistes unitaires, les Alternatifs et plusieurs milliers de militantes et de militants de la gauche alternative–, vient de décider de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon et d'intégrer le Front de Gauche. Son porte-parole, Clémentine Autain appelle à le transformer. On n'est pas d'accord sur tout, mais on se retrouve sur l'essentiel, et notamment sur l'unité et la nécessité du rassemblement de la gauche de gauche. Ca fait chaud au cœur. D'autant plus que Convergences et alternative, le courant unitaire du NPA, s'apprête à faire de même.
C'était la bonne nouvelle franchouillarde du week-end.
Voici la déclaration du comité d'animation national de la FASE du 11 juin 2011:
"Face à la gravité de la situation démocratique, sociale et écologique, la FASE affirme l’urgence d’un rassemblement, un front anticapitaliste qui, tout à la fois, refuse de participer à une majorité dominée par le PS et ses options et porte des propositions liant mobilisations et exigences afin de permettre une transformation de la gauche, pour une alternative sociale et écologique, féministe et antiraciste...
Lire la suite "Yep! La FASE rejoint le Front de Gauche pour le transformer" »
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Nous disposons à cette heure des résultats définitifs du premier tour des élections cantonales.
Nous avons atteint l’objectif que nous avions fixé pour le Front de Gauche d’un score à deux chiffres. Les candidats étiquetés PCF ou PG par le Ministère de l’Intérieur, qui se présentaient indistinctement sous le label Front de Gauche, totalisent 815 142 voix soit 10,38% des suffrages exprimés dans leurs cantons. Parmi eux, les 243 estampillés PG par le Ministère atteignent 7,91% des suffrages exprimés, un score remarquable sachant que le Parti de Gauche affrontait ici la première élection cantonale de sa jeune histoire.
C’est une poussée considérable par rapport aux élections de 2009 et 2010 où le Front de Gauche atteignait 6% des suffrages au plan national. Le Front de Gauche est désormais la 4e force politique du pays et la 2e force à gauche. Notre ténacité et notre clarté nous valent la confiance d’un nombre grandissant de nos concitoyens.
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Ca y est, depuis ce samedi 19 mars à 19h, Alterblog est sur le réseau.
Déjà depuis six mois, Ariane et moi en causions. Nous voulions développer un site participatif qui donne accès à toutes les expérimentations alternatives. Parce que c'est notre dada et qu'il manquait un média, un lieu de débat qui informe et nous donne les moyens de comprendre ce qui véritablement est utile dans ces pratiques et expériences pour changer le monde, pour aller plus loin que l'accompagnement du système.
Allez voir, réagissez, participez! Cliquez ici.
Vernissage d'Alterblog, Chez Betty, dans le 20e. De gauche à droite: Edouard, Thomas, Ariane, ma pomme et Simon. La fine équipe presque au complet, il ne manquait que Stéphane, retenu en lointaine banlieue.
Voici notre charte éditoriale:
Rédigé à 22:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Ce dimanche, au Trocadéro, un millier de Parisiens se sont retrouvés pour marquer leur solidarité avec le peuple japonais.
En express, le communiqué du Parti de Gauche:
Face à la tragédie qui frappe le Japon, le Parti de Gauche apporte tout son soutien à la population.
Déjà durement touchée par une catastrophe naturelle, elle est maintenant victime d'un deuxième désastre, nucléaire celui-là.
Le système de refroidissement du réacteur de Fukushima Daiichi 1, suppposé garantir la sécurité en cas de séisme, est à l'origine de cette nouvelle catastrophe. Suite aux arrêts automatiques enclenchés par le séisme, celui ci ne s'est pas enclenché comme il l'aurait du. Et ce matin, faute de refroidissement, une explosion a provoqué l'effondrement du toit de la centrale. Les plus grands doutes subsistent sur le réacteur lui même, qui serait en fusion.
Au départ du à une catastrophe naturelle, c'est donc bien désormais à un accident et un dysfonctionnement de la centrale auxquels on assiste.
Le périmètre de sécurité de 10 km établi dans un premier temps de la centrale prêterait à sourire, si la situation n'était pas si dramatique pour tout l'archipel. Selon le réseau Sortir du Nucléaire, des fuites de radioactivité très importantes ont lieu depuis des heures. La radioactivité reçue en une heure par une personne se trouvant sur le site égale la dose admise pour une année entière. 11 centrales ont été arrêtées en urgence, 5 réacteurs connaissent des problèmes graves de refroidissement démultipliant le risque d'un accident nucléaire, 45 000 personnes ont été évacuées.
Alors que partout dans le monde, on s'apprête à célébrer le triste anniversaire des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl, le Parti de Gauche pose la question : combien de tragédies faudra t il avant de prendre la décision de planifier la sortie du nucléaire au lieu de prévoir son extension au mépris de toute sécurité ?
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Nous étions quatre mille, peut-être cinq mille, sous une légère bruine, à défiler ce samedi 12 mars, qui marquait la fin de la trêve hivernale, lorsque les propriétaires de logement peuvent se lâcher à mettre à la rue leurs locataires mauvais payeurs.
J'ai été interviewé par un ami du PG sur le parcours:
C'est un peu décevant à mon goût de ne pas avoir été plus nombreux, alors que la situation du mal logementt est l'une des pires que l'on ait connue depuis cinquante ans. Dix millions de Français sont frappés de mal logement, y compris parmi ceux qu'on classe dans les couches moyennes, enseignants, professionnels de la santé, cadres moyens... Il suffit de consulter les tarifs de loyers parisiens: qui peut se payer un loyer de 2000 euros pour un 4 pièces? Pas moi, je vous l'assure!
J'ai commencé la manif avec mes amis du Collectif Logement du 3e, j'y ai retrouvé Fatiah, Hélène, Romain, Benoît et quelques autres. Nous sommes partis en cortège, à une petite quarantaine, de la mairie du 3e, pour nous retrouver place de la République. J'ai alors rejoint la carré de tête, où il m'incombait de repésenter le Parti de Gauche, au deuxième rang, derrrière les responsables associatifs et syndicaux. Pour ces derniers, il est à notre que seul SUD-Solidaires avait quelque peu mobilisé leurs troupes. Très peu de CGT et pas de de FO, ni de CFDT en vue...
Et voici Danielle Simonnet, conseillère de Paris, secrétaire nationale du PG:
Du côté des forces politiques, le Front de Gauche était assez présent en fin de cortège (une centaine de personnes). Le NPA et Europe Ecologie-Les Verts regroupaient quelques dizaines de militantes et de militants chacun, tout comme Alternative libertaire. Pas PS visible.
Et pourtant l'enjeu est de taille: stopper les expulsions, plafonner les loyers pour les amener à la baisse et peser sur le foncier en permettant aux collectivités publiques de « socialiser » les terres. Ce dernier point n'est pas pour demain, puisqu'il exige, pour sa mise en œuvre, une réforme constitutionnelle du droit de propriété.
Son et photos: Pierre Ducret. Merci à lui.
Rédigé à 23:08 dans Logement, Habitat | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Social, économie sociale et solidaire