Nous étions quatre mille, peut-être cinq mille, sous une légère bruine, à défiler ce samedi 12 mars, qui marquait la fin de la trêve hivernale, lorsque les propriétaires de logement peuvent se lâcher à mettre à la rue leurs locataires mauvais payeurs.
J'ai été interviewé par un ami du PG sur le parcours:
C'est un peu décevant à mon goût de ne pas avoir été plus nombreux, alors que la situation du mal logementt est l'une des pires que l'on ait connue depuis cinquante ans. Dix millions de Français sont frappés de mal logement, y compris parmi ceux qu'on classe dans les couches moyennes, enseignants, professionnels de la santé, cadres moyens... Il suffit de consulter les tarifs de loyers parisiens: qui peut se payer un loyer de 2000 euros pour un 4 pièces? Pas moi, je vous l'assure!
J'ai commencé la manif avec mes amis du Collectif Logement du 3e, j'y ai retrouvé Fatiah, Hélène, Romain, Benoît et quelques autres. Nous sommes partis en cortège, à une petite quarantaine, de la mairie du 3e, pour nous retrouver place de la République. J'ai alors rejoint la carré de tête, où il m'incombait de repésenter le Parti de Gauche, au deuxième rang, derrrière les responsables associatifs et syndicaux. Pour ces derniers, il est à notre que seul SUD-Solidaires avait quelque peu mobilisé leurs troupes. Très peu de CGT et pas de de FO, ni de CFDT en vue...
Et voici Danielle Simonnet, conseillère de Paris, secrétaire nationale du PG:
Du côté des forces politiques, le Front de Gauche était assez présent en fin de cortège (une centaine de personnes). Le NPA et Europe Ecologie-Les Verts regroupaient quelques dizaines de militantes et de militants chacun, tout comme Alternative libertaire. Pas PS visible.
Et pourtant l'enjeu est de taille: stopper les expulsions, plafonner les loyers pour les amener à la baisse et peser sur le foncier en permettant aux collectivités publiques de « socialiser » les terres. Ce dernier point n'est pas pour demain, puisqu'il exige, pour sa mise en œuvre, une réforme constitutionnelle du droit de propriété.
Son et photos: Pierre Ducret. Merci à lui.
Que fait l'état contre les expulsions qui se banalisent en France ?
Une jeune Française, parisienne, enceinte est en instance d'expulsion inique bien qu'ayant financé son toit.
Pétition de soutien à diffuser et signer :
http://www.sos-blanqui.fr/article-petition-de-soutien-344-signatures-73214377.html.
Rédigé par : sos-blanqui | 07 août 2011 à 19:07