Retour ce jeudi soir au ministère de la Crise du logement. Au bout de la rue de la Banque, on aperçoit, à deux pas, la Bourse, aujourd'hui désaffectée. Les transactions y sont aujourd'hui virtuelles, informatisées. Le mal-logement, lui est bien réel.
J'ai rendez-vous à 18h30 avec Mylène Stambouli, maire-adjointe de Paris, chargée de la lutte contre l'exclusion.
Nous sommes une nouvelle fois très bien accueillis par Babar (Jean-Baptiste Eyraud, DAL) ) et par Alexandre, du collectif d'artistes Macaq. Au premier étage, des petites groupes discutent autour de tables sur tréteaux...
Il s'agit d'un immeuble de bureaux inoccupés depuis plusieurs années, mais laissés dans l'ensemble dans un état convenable. Les occupants commencent des réaménagements qui y redonnent de la vie et de la couleur: revêtements de sols, affiches... Le tout est très clean.
Aux quatre étages suivants, des familles ont occupé les pièces. Là aussi, c'est très propre, mais il n'y a pas assez de matelas et pas de bac de douche. La mairie du 2e et les associations qui soutiennent apportent peu à peu du matériel. La vie s'organise au bout de quelques jours d'occupation.
En même temps, les animateurs du mouvement sont préoccupés par la construction de celui-ci, son élargissement, le maintien du lien avec les Enfants de Don Quichotte et les campeurs des quais... Tout ça fait des réunions en permanence, tant pour gérer les lieux que pour répondre aux journalistes, ou rencontrer les associations qui soutiennent.
Martine Billard m'a dit qu'elle y passerait ce dimanche.
Jeudi 11 janvier, le squatt de la rue de la Banque devrait ouvrir ses portes pour une sorte de grande inauguration festive... J'y serai!
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