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12 novembre 2008

Commentaires

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Elysée Perclus

Etonnant décalage entre un constat tout à fait exact :

- En 25 ans d'existence du Parti Vert (et 40 ans au bas mot du mouvement écologiste dans sa diversité), rien n'a avancé, et même, tout a empiré (pollutions chimiques, de l'air, des mers, reculs sociaux, démocratiques...)

Et la "solution" du monsieur en costume cravate qui parle dans le bocal :

- Il faut plus d'élus verts dans les exécutifs, municipaux, régionaux, nationaux... !

Le tout en essayant de se parer de l'aura d'un Elysée Reclus, qui tout géographe écolo qu'il était, n'en restait pas moins un militant actif de l'anarchisme, c'est à dire un révolutionnaire anti-capitaliste et partageux, qui n'aurait jamais mis une seule illusion dans le type de "démocratie" que le monsieur en cravate nous vend.

Bref, une compréhension tout à fait superficielle de la profondeur et la radicalité de la pensée écologiste des Ellul, Illitch, Fournier, même Dumont,... qui TOUS avaient bien senti la relation étroite qui lie capitalisme et prédation sur l'environnement.

Le monsieur en cravate vit de l'écologie politique, mais il ne la fait pas vivre.

Sans parler de l'allusion obscène aux latifundiaires qui explotaient les paysans à l'époque de Reclus : oui, et aujourd'hui encore, en Colombie les latifundiaires, alliés aux narcos, alliés au gouvernement, alliés aux paramilitaires, massacrent les paysans.

Que font les Verts contre cette situation ? Rien, ou plutôt si : ils supportent le parti "vert" d'Ingrid Bétancourt, qui dorénavant c'est clair, se place du côtré du gouvernement paramilitaire et ultralibéral.

Chapeau l'imposteur !

François

Bonsoir,
C'est marrant comme je vous trouve aussi simpliste et caricatural que ce que vous dénoncez des propos d'Yves Frémion.
Et vous ne pouvez pas accuser les écolos d'être responsables du désastre écoogique que nous connaissons aujourd'hui. Il y en aurait eu plus (et je ne parle d'élus, je ne suis pas électoraliste) de mobilisations et peut-être moins de dégâts.
Quant à tous les courants progressistes, réformistes comme révolutionnaires, on les a peu vu depuis 40 ans dans les mobilisations écologistes. A quelques exceptions près, ils ont défendu le développement des forces productives.
Maintenant tout le monde a pris conscience du problème, c'est tant mieux.
Alors oui, le système capitaliste est incompatible avec l'émancipation de l'humanité et la préservation de la planète.
Expliquez-nous donc ce qu'on fait pour changer de monde...

Elysée Perclus

Je n'ai pas la science infuse, tu t'en doutes citoyen François.

Mais la première chose à faire, et c'était l'objet de mon intervention, c'est de ne pas méconnaître la réalité ou la travestir à "sa sauce". Seule la vérité est écologiquement révolutionnaire (propos apocryphe d'une barbe quelconque).

On ne peut pas ronfler de grandes phrases sur les les précursseurs libertaires et ensuite proposer le vote, impuissant depuis au moins 1968 (et déjà contester à cette époque), à agir sur la crise écologique et sociale.

Ce que je reproche au monsieur en costume cravate , c'est comme la plupart des gens de sa génération qui continuent à faire de la politique, de se draper dans les plis du drapeau des révoltés de 68 pour faire très exactement le contraire aujourd'hui, c'est à dire prôner une sorte de radical-socialisme à la papa, vaguement teinté de Vert.

déjà, contrairement à ce qu'il dit plusieurs bouquins ont été écrit sur la génèse de l'écologie politique et de ses incarnations organisationnelles. Notamment 2 livres très documentés quoiqu'écrit par quelqu'un qui doit être d'obédience plutôt "réformiste vieille gauche" : Jean Jacob.

Laissons-là ces procédés d'épicier relookés marketing (qui en disent long sur la politique autrement, quand même).

Tu écris :

"Quant à tous les courants progressistes, réformistes comme révolutionnaires, on les a peu vu depuis 40 ans dans les mobilisations écologistes. A quelques exceptions près, ils ont défendu le développement des forces productives."

C'est faux. Pour ne prendre que l'exemple de creys malville en 1977, un arc important de forces politiques "de gauche et d'EG" étaient présentes : OCT, maos, autonomes, anarchistes, LCR, PSU, GOP.

J'espère que tu n'ignores pas, qu'en PLUS, la plupart des "cadres" Verts actuels, viennent de ces mouvements marxisants ou anarchisants.

La vérité est donc bien que c'est AU SEIN de la gauche révolutionnaire, anti-capitaliste que s'est formée une génération d'écologistes politiques français, et non dans le blabla mais dans les luttes (antinucléaire, larzac, féminisme...). Rendons aux ni césar, ni tribuns, ce qui leur appartient.

En tant qu'altermondialiste, tu dois aussi savoir que cette mouvance (Attac...) est largement composée dans ses "têtes connues" (à claques ou pas) d'horribles gauchistes ou ex-gauchistes.

D'autre part, les verts ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes. Relis les textes du congrès de fondation de 1984 :

- la critique des institutions politiques délégataires est permanente. Aujourd'hui elle se résume à "la proportionnelle".

- la volonté d'aller vers un monde ni socialiste au sens totalitaire et productiviste, ni capitaliste est inscrite noir sur blanc. Aujourd'hui cela est réduit à un social-libéralisme bon teint avec un petit tiers-secteur marginal.

C'est ce que l'on peu appeler une "normalisation".

Un embourgeoisement pour rester dans le vocabulaire en vogue dans les années 70.

En fait, une trahison : Voynet pérorant dans le journal de communication d'entreprise de Mc Do.

Et c'est bien par l'extérieur des Verts qu'a ressurgit la critique du productivisme à travers la notion de Décroissance.

Que faire ? donc comme disait le grand méchant loup à barbiche.

Continuer, dans la tradition de l'écologie politique, à articuler :

- luttes radicales de terrain, mobilisations populaires, grèves, occupations...

- critique du système de la "démocratie bourgeoise parlementaire", exigence de démocratie réelle, directe...

- participation à la vie démocratique mais sans entretenir des illusions sur la capacité des institutions actuelles de changer les choses

- poursuite de la critique théorique radicale du capitalisme productiviste. Franchement, elle est où la revue théorique des Verts ? EcoRev' s'est construite CONTRE la ligne majo et à la marge des Verts. Entropia vient de la mouvance décroissanciste. Ecologie Politique vient de la mouvance PSU, Alternatifs...

- simplicité volontaire

- expériences collectives de libération d'espaces non régis par les rapports marchands, amap...
Tout cela non plus, ne vient pas des militants verts (7800 adhérents ?) mais des franges plus critiques, libertaires...

Bref, continuer à mêler Anti-capitalisme et écologie ce que ne fait pas le parti Les Verts.

Ce n'est pas un reproche, surtout pas à toi citoyen françois, qui a signé la motion la plus cohérente ddu futur Congrès. mais bon...

Mon cher Elysée,
Je te remercie de rappeler que de nombreux écologistes d'aujourd'hui, Verts ou non, membres ou non d'autres organisations; se sont formés politiquement à l'école de l'extrême gauche des années 70. Je suis bien placé pour le savoir: je viens, de là, tu le sais bien! Et puisque tu as l'air bien au courant, je te rappelle que la LCR était peu présente à Malville, oui, si l'on compare à l'OCT, aux maos, aux libertaires... Et je ne te cacherai pas que je garde une grande nostalgie de cette époque, ah, nos 20 ans!
Plus sérieusement, j'ai quitté la gauche révolutionnaire parce que je suis devenu écologiste (la présence aux manifs anti-nucléaires ne suffit pas à faire de toi ou de moi un écolo) et parce que j'étais convaincu qu'il était utile de peser dans les institutions en se présentant aux élections. Parce que peser efficacement sur les politiques publiques implique d'avoir des élus participant à des exécutifs. Cela me paraît évident sur le plan local, moins au plan national,qui nécessite un rapport de forces très important. C'est pourquoi aujourd'hui je ne fais confiance ni au PS, ni au NPA. J'admets que l"émergence d'une gauche alternative n'a pas l'air pour demain. Et je comprends bien le succès du NPA et l'enthousiasme qu'il suscite. La fonction contestataire du nouveau parti est avérée. Il lui manque une stratégie. L'affirmation de sa différence par le refus de toute alliance avec la social-démocratie, ça fait un peu court comme projet...

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