A gauche, Bertrand Verfaillie, journaliste, anime avec vivacité le débat entre acteurs du SOL de la Région Nord-Pas-de-Calais. Au milieu, Christiane Bouchart, maire-adjointe Verte de Lille, déléguée à l'Economie solidaire.
Le SOL, monnaie complémentaire, est l'un des chantiers qui me tient le plus à cœur, tant il nous rapproche d'une utopie concrète chère à nous autres, écolo-alternatifs.
Vendredi dernier se tenait à Lille une rencontre nationale des acteurs de ce projet. J'ai pu y exposer le projet de "SOL affecté" aux paniers de légumes dans le 3e, en liaison avec la Régie de quartier Arts et métiers.
Mais le plus intéressant est que, particulièrement dans le Nord et en Bretagne, les expériences sont très avancées. Dans l'agglomération lilloise, par exemple, un réseau de commerces et d'entreprises solidaires s'est constitué en réseau via le Sol. Le centre social Mosaïque de Fives, qui compte un millier d'adhérents, propose ainsi à ses bénévoles de faire usage du système d'échange SOL.Première mise en
oeuvre d’un SOL dans un centre social, en France, ce système d’échanges
permettra aux bénévoles, en échange du temps consacré au fonctionnement
du centre social, de voir en échange, leur carte SOL (carte à puce)
créditée. Ils pourront bénéficier d’activités à Mosaïque, dont des
activités communes aux jeunes et aux aînés (danse, musique,
informatique).
Dans le Nord, toujours, la MACIF a décidé de s'engager fortement dans le SOL, notamment en mettant au service du projet son expertise et des moyens marketing.
Quelques photos...
Dans la salle, au premier rang, Luc Belval, l'un des coordinateurs du SOL dans le Nord avec Sophie Delebarre-Lorens.
A son côté, Claude Alphandéry, figure emblématique internationale de l'économie sociale et solidaire. A droite, Celina Whitaker, coordinatrice nationale du projet SOL
Nadia Benqué, coordinatrice du SOL en Ile-de-France
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