Coup de chance, pour cette rentrée, il fait beau à Paris, ça donne du
cœur à l’ouvrage pour amorcer une année qui promet d’être chargée…
Pour ma part, j’ai eu du bol pendant ces trois semaines de vacances
complètes, puisque je n’ai pas connu d’intempéries estivales, tant dans
le Sud-Ouest début août, que par la suite, dans les eaux du
Sud de la Bretagne : Quiberon, Belle-Ile, Lorient…
Les Journées d’été des Verts, à Quimper (écrire Kemper pour les
bretonnants) se sont également déroulées dans une chaleur que
ne renieraient pas les inconditionnels des mers du Sud.
Nous y étions donc plus de 1000, peut-être 1300…
... selon les estimations de Cécile Duflot, secrétaire nationale, ce qui est le meilleur score, d’après la même secrétaire nationale, depuis cinq ou six ans. Dans une ambiance conviviale, chaleureuse et studieuse, comme il est d’usage dans ce genre de manifestation où il n’y a pas de décision à prendre.
La proposition d’accélérer la réforme des statuts, afin de rendre le mouvement mieux opérationnel a été accueilli favorablement à Quimper. Il faudra rester vigilant, car souvent, en matière de fonctionnement, les évolutions aux fins d'efficacité se sont perdues dans l'affaiblissement de la démocratie.
Il n’en reste pas moins que l’essentiel demeure dans notre capacité à redéfinir un projet de société écologiste, c’est à dire qui remettra en cause nos modes de production et de consommation. Et c’est bien là que les différences se creusent entre les écologistes et l’ensemble des courants du champ politique.
Certes la graduation des mesures environnementales est sensible entre le PS et la Droite, par exemple, mais chacun y va maintenant de ses propositions écolos.
La singularité du projet de l’écologie politique réside dans le mélange des questions sociales, environnementales et démocratiques.
Mais le chantier théorique est à reprendre, tant il a été abandonné depuis l’arrêt des « Etats généraux de l’écologie politique » en 1999.
Une réunion intéressante, et qui va dans ce sens, s’est tenue à Quimper samedi dernier. Réunissant des militants et des responsables de plusieurs courants, comme Martine Billard, Bernard Guibert ou encore Stéphane Sitbon-Gomez, elle pourrait déboucher sur la création d’un club ou d’un Forum. Dégagée de toute intention clanique (il ne s’agira pas d’un nouveau courant), cette initiative devrait nous permettre de reprendre langue avec les intellectuels qui ont, pour la plupart, déserté le terrain du dialogue avec des Verts presque exclusivement tournés vers la gestion du calendrier électoral. A suivre, donc…
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