Kelong Ren, l'une des figures de la nouvelle génération chinoise en
France, fait la campagne avec nous pour ces Municipales. Parce que la
solidarité avec les sans-papiers et avec tous les habitants d'origine
étrangère ne s'arrête pas pendant la campagne. Parce qu'au-delà de leur
régularisation, les étrangers doivent avoir le droit de vote.
Kelong n'est pas membre des Verts.
Il répond ici aux questions de Benoît Guérard, également candidat sur notre liste, l'un des principaux animateurs de la solidarité avec les enfants de parents sans-papiers de Paris centre.
Pourquoi as-tu accepté d'être sur la liste Verte et ouverte du 3e ?
Kelong Ren : Il m'a semblé important qu'une personne d'origine chinoise, intégrée dans la société française, manifeste son engagement en faveur notamment du droit de vote et d'éligibilité des ressortissants non communautaires aux élections locales.
Que signifie pour toi le droit de vote des étrangers ?
K. R. : Toute personne d'origine non communautaire vivant et travaillant en France devrait pouvoir participer à la vie politique.
En effet, l'intégration des étrangers passe aussi par le droit de vote.
Peux-tu nous parler de ton parcours en France ?
K. R. : Arrivé en 1992, j'ai travaillé sans papiers pendant neuf ans, dans la confection. J'ai ensuite travaillé à l'Espace public numérique, rue de Bretagne. Je suis actuellement directeur commercial dans une société d'informatique. En 2004, j'ai présidé l'association franco-chinoise Pierre Ducerf (3e). Je viens de créer l'association Jeunes chinois d'Europe afin de promouvoir les échanges culturels entre jeunes d'origine chinoise et jeunes français.
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