Aujourd'hui commence le Festival Images mouvementées organisée par l'association altermondialiste ATTAC. Il s'agit de dix jours pleins d'une multitude de projections, de débats et de rencontres. C'est à mes yeux un peu l'événement cinématographique national consacré à ces alternatives concrètes qui me sont si chères.
J'y serai ce samedi 10 à 20h pour échanger avec Benoît Borrits, journaliste à Regards, membre de l'Association pour l'Autogestion, Jean-Marc de Boni, président du directoire de la Nef... et le public sur le thème "Vive l'autogestion, tous patrons."
Téléchargement ProgrammeATTAC-2012 (1).
C'est la 10e édition du Festival
Depuis 2003, le festival de cinéma d’ATTAC « Images mouvementées » s’emploie à informer et à susciter la réflexion collective sur des questions cruciales de ce début de XXIème siècle en s’appuyant sur une programmation cinématographique exigeante.
10 ans : l’âge de raison ? l’âge de l’action !
A l’occasion de ce 10ème anniversaire, le festival se propose de revenir sur les thématiques des précédentes éditions : - Développement durable et organisation du travail - La fabrique de l’opinion - La fabrique de l’exclusion - Politique, l’à-faire de chacun - L’Homme malade de son environnement - Identités sans frontières - Soyons réalistes, osons l’utopie - La démesure, jusqu’à quand ? - La fabrique de la peur
Après avoir dénoncé, informé, aiguisé le sens critique et nourri la réflexion, le festival veut se donner une édition qui réponde à cette question récurrente :
« Qu’est-ce qu’on peut faire ? »
Il s’agira donc de présenter des initiatives, des actions concrètes, des expérimentations, des perspectives encourageantes, des directions possibles, en résumé : du concret et du positif...
... Chaque journée reprendra l’un des thèmes des précédentes éditions mais dans l’optique d’explorer les possibles, d’ouvrir des pistes d’action individuelle ou collective. En effet, il n’est pas suffisant d’alerter, de dénoncer, d’ébranler les consciences, de sensibiliser à des enjeux cruciaux (économiques, écologiques, sociaux…), si on ne se donne pas en même temps les moyens du changement. Puisque tout semble se jouer à l’échelle mondiale, le simple citoyen se sent de plus en plus impuissant et démuni. Une certaine forme de fatalisme et de découragement menace alors de nous conduire à l’inaction. Nous nous emploierons donc à montrer comment les initiatives individuelles et les mouvements collectifs peuvent néanmoins apporter le changement ou y contribuer. Pour cette édition, nous proposerons, durant 10 jours : - une quarantaine de films (documentaires et fictions, longs et courts-métrages), - de nombreux débats avec des représentants de l’ensemble de la société civile : responsables associatifs, sociologues, philosophes, historiens, représentants syndicaux et, bien entendu, cinéastes, - des séances destinées plus particulièrement aux publics scolaires, - une table de presse / librairie bien fourni
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