La mouvance de l’éducation populaire n’est pas morte, loin de là.
Il suffisait d’être à Grenoble le week-end dernier pour s’en
convaincre. Tout le ban et l’arrière-ban de ce qu’il est convenu de
nommer désormais « l’éducation citoyenne » : les historiques, Ceméa,
Francas, MRJC, FFMJC, ATD Quart-monde… mais aussi de plus récents
mouvements comme l’asssociation SOL ou ATTAC…
Près de 800 personnes s’étaient retrouvées à l’IUFM de la capitale du
Dauphiné, sous la houlette du Réseau des écoles de citoyens, RECit.
J’y animai moi-même un atelier sur les difficiles relations entre médias et monde associatif. Je vous invite à consulter le blog2Roubaix.com qui m'a interviewé, ainsi que d'autres animateurs des Rencontres.
Je vous livre une première synthèse des travaux rédigée par Michèle Pedinielli, journaliste...
Didier Minot,
Claire Villers
et Gus Massiah à la tribune.
... qui co-animait avec quelques autres l’atelier médias :
"Dimanche, 14 heures, l'heure de la synthèse générale de tous les ateliers. Réalisée en assemblée plénière. Plusieurs points communs ont été dégagés, notamment le besoin de travailler en réseau, de se créer des espaces de rencontres et de mettre en place des actions de formation.
En préambule à la synthèse, une nécessité a émergé : réapprendre l’utopie.
Plusieurs points ont été cités :
* Travail en réseau dans sa richesse et sa complexité. Le réseau donne de la force dans le plaidoyer, propose une hiérarchie horizontale et un multi-partenariat pour des actions plus pertinentes. La complexité réside dans l’interculturalité, dans la distance, dans la difficulté de pérenniser dans la durée. Il faut transformer les difficultés du réseau en atouts.
* Besoin d’espaces de rencontres : pour de la convivialité, de la mixité, pour changer son regard, échanger des expériences, créer des passerelles intergénérationnelles.
* Nécessité de formation : exemple des cycles proposés sur l’interculturalité ou les médias.
* Importance des pratiques culturelles, relation à soi aux autres et au monde.
* Besoin d’outils, de textes fondateurs (charte pour les actions de l’économie solidaire, agenda scolaire pour maternelle, charte de référence pour l’émancipation et la transformation sociale).
* Capitaliser les expériences, permettre une appropriation par générations suivantes.
Synthèse close par une citation de Parick Viveret sur « le droit de vivre debout » et d’Albert Jacquard nous enjoignant à « devenir des hommes et des femmes merveilleux ». "
Pour en savoir plus, je vous invite à consulter Mediasso, le blog de cet atelier.
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