A Séville, il fait doux

Je rentre de Séville, où j'ai participé à une conférence internationale des "Territoires socialement responsables". On a également échangé sur les avancées du projet de "monnaie solidaire complémentaire SOL.

J'y ai rencontré des Espagnols bien-sûr, Catalans et Andalous, mais aussi des Portugais, des Italiens, des Irlandais, sans oublier les Bretons et les Français. Bonne ambiance studieuse, et festive après les séances de travail, dans un climat de "coopération ludique" porté par un Patrick Viveret très en forme. Ca fait du bien de sortir un peu la tête du guidon par rapport au travail de terrain.
Le plus frappant, quand on pénètre dans la capitale andalouse, c'est qu'il y a des travaux partout, des grues, des palissades, de la terre battue à la place du bitume, des embouteillages... avec deux projets ambitieux: la fermeture du centre historique à la circulation et la création d'un métro.
Tout ça avec une municipalité de gauche bien classique, pas écolo quoi,  et des habitants qui  ont l'air ravi  et qui  supportent tous ces  dérangements avec le sourire, à en croire les élus que j'ai rencontrés et la presse qui se fait l'écho de ces transformations locales.
Qu'attend la mairie de Paris pour emboîter le pas?