"Créer, c'est résister. Résister, c'est créer." Ce blog est dédié à Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey et à Raymond Longérinas.
"Gauche: ne plus tarder", ouvrage collectif par Clémentine Autain, Leïla Chaibi, Caroline de Haas, François Longérinas, Isabelle Lorand, Elise Lowy, Philippe Marlière, Myriam Martin, Francis Parny, Danielle Simonnet, Marie-Pierre Thoubans, Marie-Christine Vergiat et Marie-Pierre Vieu.
Gérard Cazorla est assigné au tribunal par Unilever pour avoir dit la vérité sur les pratiques du groupe. Il est ainsi traîné devant la Justice par Unilever pour diffamation et pour avoir "sali leur honneur". Un comble quand on sait que géant de l'agro-alimentaire se moque de la justice de notre pays et de la manière dont il traite les salariés en lutte depuis 915 jours en les menaçant et en exerçant sur eux un chantage odieux.
Les salariés de Fralib organisent mardi 2 avril à 13H00, un rassemblement devant le Tribunal Correctionnel de Nanterre pour le soutenir.
Je vous invite à engager vos amis, collègues, frères, sœurs, parents et camarades à participer à ce rassemblement et à diffuser largement cet appel, comme nous y incite mon ami et camarade José Angel Fernandez, l'Ibère en exil. Rendez-vous aussi sur le site Fralib vivra.
Pour en savoir plus sur la lutte des Fralib, commandez le livre "Fralib, de la résistance à l'alternative" en cliquant sur ce lien.
Encore un ouvrage sur l'économie sociale et solidaire. Un de plus, me direz-vous? Mais celui-ci a la particularité d'avoir été nourri de coopérations entre élus, celles et de ceux de la communauté d'agglomération des Lacs de l'Essonne, acteurs de terrain et universitaires.
La rencontre s'est produite à l'occasion du mois de l'ESS, en novembre dernier, et précisément lors des « 24h de l'ESS » qui ont eu lieu le 20 novembre 2012, à Viry-Châtillon. On a causé SCOP bien-sûr, mais aussi CAE, SCIC, monnaies solidaires, Fab-labs, insertion par l'activité économique, circuits courts... Vous n'y comprenez rien? Commandez le livre (en cliquant sur ce lien) ou achetez-le en librairie ;-)
La Quatre de couv' "L’illusion productiviste du XIXe siècle montre ses limites. Le capitalisme, loin du bonheur qu’il devait amener pour tous par l’accumulation matérielle, broie les êtres humains, exploite les ressources naturelles, pille la biodiversité. Pourtant, l’homme est un être social qui a, par essence, besoin de construire son existence sur la solidarité. Il est donc temps de remplacer le modèle de la compétition, de la croissance à tout crin et de la destruction par un modèle de l’émulation, du partage et de la coopération. Celui de l’économie sociale et solidaire. Des initiatives existent, émergent, se développent. Les 24h de l’Economie Sociale et solidaire organisées par la communauté d’agglomération des Lacs de l’Essonne, ont eu pour ambition de les valoriser et les élus de les porter dans le cadre du service public local pour faire la preuve par l’exemple qu’une autre façon de produire et de consommer est possible. En lisant ces interventions de qualité, vous en conclurez comme les participants, que l’économie sociale et solidaire ne doit pas rester cantonnée dans le cadre d’un volet d’un programme de gouvernement mais qu’elle doit devenir l’horizon économique de demain."
Ont contribué à cet ouvrage: Élisabeth Bost, Richard Debauve, Philippe Derudder, Jean-Luc Ebel, Esther Eusatche Rool, Françoise Fagois, Jacques Généreux, François Longérinas, Gilles Rémignard, Arthur Schmitt.
Avec une introduction de mon ami et camarade Gabriel Amard, président de la Communauté d'agglo. des Lacs de l'Essonne, et, comme indiqué ci-dessus, aussi une contribution de mon autre ami et camarade Gilles Rémignard, vice-président de l'agglo en charge de l'ESS.
"C’était la première audition tenue dans le cadre du séminaire « Appropriation sociale, autogestion et coopératives » qui portait sur les projets de lois relatifs aux reprises d’entreprises par les salariés sous forme coopérative. Nos deux invité-es étaient François Longérinas (PG, co-animateur au Front de Gauche de l’Economie sociale et solidaire) et Sylvie Mayer (co-animatrice au Front de Gauche de l’Economie sociale et solidaire et députée européenne de 1979 à 1994)..."
Marx nous a enseigné que l’aliénation économique est la source de toutes les aliénations (religieuse, politique, sociale) ; que lesystème économique (le mode de production et les rapports sociaux qui en découlent) est la base réelle sur laquelle s’élèvent la superstructure juridique et politique, la vie sociale et intellectuelle. Attendre de la prise du pouvoir politique une solution à l’exploitation du travail nous semble dès lors similaire au fait de renvoyer la résolution des conflits entre les sexes après la révolution.
Les socialistes utopiques et les libertaires ont mis l'accent sur la nécessaire radicalisation de la démocratie à tous les niveaux.
Les écologistes radicaux, à travers la plume d'André Gorz, ont insisté, un siècle plus tard, sur l'articulation entre sortie du capitalisme et sortie du productivisme, dans un contexte de finitude des ressources de la planète.
La Révolution citoyenne que nous appelons de nos vœux passe nécessairement par la démocratisation de l’économie et la planification écologique, outil essentiel de la prise en compte de la finalité de la production, pour en finir avec la politique de l'offre et revendiquer celle de la demande et de la satisfaction des besoins, dans une démarche d'intérêt général.
« Occuper, Résister, Produire »
De fait, partout où le capitalisme financier sacrifie les travailleur-se-s sur l’autel de la maximisation du taux de profit, des expériences concrètes de prise du pouvoir dans l’entreprise ont émergé. Ainsi, au début des années 2000, dans une Argentine ravagée par les politiques néolibérales (dérégulation, austérité et privatisation), des travailleur-se-s décident d’investir les usines et de faire repartir la production avec une devise : « Occuper, Résister, Produire ». Et lorsque les ouvrières de l’usine textile Brukman sont expulsées, ce sont les Mères de la place de Mai, des assemblées d’habitants, des étudiants, despiqueteros, qui accourent pour les aider à récupérer les lieux. C'est avec le même mot d'ordre que les travailleurs de l'usine Vio.Me., à Thessalonique, en Grèce, ont repris la production en autogestion au début du mois de février dernier...
La lutte des Fralib-Thé Éléphant est emblématique. Elle nous montre des salariés qui refusent de baisser les yeux face à Unilever, géant capitaliste de l'agro-alimentaire. Non contents de défier la multinationale, ils ont construit un projet alternatif, celui de créer une société coopérative ouvrière de production, la « SCOP T.I », qui fera appel à des producteurs locaux pour les ingrédients nécessaires à la fabrication des infusions.
Ce livre raconte cette histoire exemplaire. Il est le fruit des travaux du premier « Séminaire ouvrier », qui s'est déroulé le 8 décembre 2012 sur le site de Fralib même, à Gémenos, près d'Aubagne. Ensemble, universitaires, journalistes, ouvriers et militant-e-s politiques et syndicaux, ont réfléchi et débattu de l’économie sociale et solidaire.
Au-delà, il s'agit d'un ouvrage qui permettra à chacun de multiplier cette expérience, en d'autres lieux et sur d'autres thèmes. Utilisez-le à ces fins.
Le livre sera disponible en avant-première vendredi 22 mars, à l'occasion du troisième congrès du Parti de Gauche, à Bordeaux.
Ils ont coordonné l'ouvrage:
Hélène Le Cacheux est membre du bureau national du Parti de Gauche et co-animatrice du Front de Gauche des Bouches-du-Rhône.
François Longérinas est secrétaire national du Parti de Gauche et co-animateur du Front de Gauche de l'économie sociale et solidaire.
Avec les contributions de: Benoît Borrits, journaliste, président de l'Association pour l'autogestion; Gérard Cazorla,syndicaliste CGT, secrétaire du CE Unilever-Fralib; Alexandre Fassi, directeur d'Inter Made, couveuse d'entreprises sociales et solidaires; José-Angel Fernandez, co-fondateur des séminaires ouvriers, Amine Ghenim, avocat; Elodie Groutsche, salariée de Fralib, syndicaliste CGT; HK, chanteur du groupe Los Fralibos et de Saltimbank; Rim Hidri, salariée de Fralib, syndicaliste CGT; Olivier Leberquier, délégué CGT de Fralib; Philippe Levaillant, spécialiste du mouvement coopératif, membre de la commission ESS du Parti de Gauche; Evelyne Perrin, économiste, membre du conseil scientifique d'Attac; Jean-Paul Pla, élu PCF de Toulouse, délégué à l'économie sociale et solidaire.
Il est possible de commander le livre en cliquant sur le lien Bruno Leprince éditeur, 104 pages, 5€
En prime, ci-dessous, les vœux 2013 des Fralib... avec los Fralibos ;-)
Ce jeudi a lieu l'inhumation à Paris de Stéphane Hessel, au terme de près d'un siècle de combats et de résistances à toutes les injustices.
Résistant contre les nazis de la première heure, diplomate, il était un homme de gauche, sans concession quant à la défense des valeurs universelles de la République.
« Indignez-vous », le court essai qu'il publia en 2010 a connu un succès mondial, fort de quatre millions d'exemplaires vendus.
Il inspira sans nul doute les millions d'indignés, qui manifestèrent en Europe du Sud et aux Etats-Unis contre la barbarie néo-libérale, pour l'émergence d'un monde de justice et d'égalité.
Stéphane Hessel fut aussi aux côtés du peuple palestinien pour la reconnaissance de leurs droits. Il s'engagea auprès de RESF pour la régularisation des sans-papiers.
Le Parti de Gauche salue aujourd'hui l'infatigable militant des droits de l'Homme et relève le défi qu'il nous laisse en héritage, celui de combattre toutes les injustices et les inégalités. Il sera représenté à ses obsèques.
C'est promis, Stéphane, on lâche rien!
Contact: François Longérinas, secrétaire national du Parti de Gauche
Social, économie sociale et solidaire