Le collectif unitaire Retraites Paris centre lors de la collecte de soutien aux grévistes le 23 octobre à Beaubourg (Photo G. Avanti).
Panique à bord du sarkoyacht, le Président fait donner la gendarmerie mobile aux portes des raffineries, envoie ses pandores déloger les jeunes squatters de “La marquise”, à Paris, dans le 4e. Je vous conseille à ce sujet le poignant récit de ma camarade Corinne Morel Darleux, présente sur les lieux. Et je ne vous parle pas des lycéens bestialement chargés par les CRS lors des manifs des deux dernières semaines...
Le petit Nicolas se prend pour un Thatcher à la française, qui finirait le boulot de l'ultra-libéralisation commencé il y a trente ans. Il brade la République à quelques milliers d'ultra-riches, la bande du Fouquet et consorts.
Mais le peuple ne l'entend pas ainsi et ne veut pas de cette réfome des retraites, qui incarne si bien la contrat social qui lie toutes les composantes du pays depuis 1945, pacte social synthétisé par le programme du Conseil national de la Résistance (CNR).
Partout la solidarité s'organise et les grévistes ont déjà reçu en quelques jours des dizaines de milliers d'euros affluant de tous les coins du pays. Si vous ne l'avez pas fait, allez-y, envoyez 10, 20 ou 30 euros, comme vous le pouvez. Les salariés de la raffinerie Total de Grandpuits (77), par exemple, en auraient bien besoin. En cliquant sur ce lien, vous aurez le mode d'emploi pour faire un don.
Car qui croit qu'un mouvement social, qui tient bon depuis maintenant six semaines est d'un grand...
Social, économie sociale et solidaire