Rouge et verte, une chronique pour les alternatives concrètes

Municipales 2014: lundi 20 janvier à 19h, venez à la rencontre des listes autonomes du Front de Gauche de Paris centre

"A Paris 3e, place au peuple", la liste autonome du Front de Gauche débarque aux Enfants rouges

Que 2014 soit une année de résistances, d'espoirs et d'alternatives solidaires

 

1974-2014 ©GOP-Br. F.

 

La place de la République, vue du boulevard Voltaire (Paris 11e)

Los Fralibos: et maintenant, le clip!

 

D'un hiver à l'autre, le carrefour Turbigo-Temple (Paris 3e)

Hiver 2013-2014 © FL

Hiver 2012-2013 ©FL

 

© DR

An 2002

Extrait de l'Atlas général publié par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) à l'occasion du débat public sur le Plan local d'urbanisme (PLU). 2002-2006.

 

Fin des travaux en vue pour le Carreau du Temple

 Le Carreau du Temple va rouvrir ses portes début 2014. Le nouvel équipement sera-t-il à la hauteur de nos espoirs? A suivre...

Le cadeau de Noël des Fralib, avec los Fralibos

 

Les Fralib, HK et les Saltimbanks, en formation "Los Fralibos" nous offrent un enregistrement original de leur chanson, en ce 25 décembre 2013, quatrième réveillon de Noël de la lutte, de la résistance face à Unilever à l'alternative coopérative.

Non à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, non aux Grands projets inutiles et imposés!

An 1860.

 

Plan Andriveau-Goujon.

An 1760.

 

Plan de Vaugondy

Retour sur le 7 décembre, première journée du boycott d'Unilever, en soutien aux Fralib, à Paris centre

Avec les Fralib, boycottons Unilever! Paris centre par Longerinas 

Un grand merci à Neena Magniette pour le tournage et le montage ;-)

Retrouvez ici les photos et le récit de notre action du 7 décembre.

 

L'économie sociale et solidaire prépare-t-elle de nouveaux "Jours heureux"?

Je participe ce dimanche 15 décembre à un ciné-débat avec Cathy Mounier, fondatrice de l'agence La Face B, coopérative de communication associative, au Cinéma Espace Saint-Michel, Paris 5e.

Ce débat fera suite à la projection à 17h du film de Gilles Perret, "Les Jours heureux". Il sera animé par mon ami Raymond Macherel, chroniqueur à "Regards" et membre de l'équipe du film.

Venez nombreux, ce film documentaire est une mine d'or, au sujet duquel j'ai écrit une note précédemment.

 
BA "Les Jours Heureux" Gilles Perret par leimal74 

 

An 1654.

 

Plan de Boisseau (détail).

An 1552.

Plan de Truchet et Hoyau, dit "Plan de Bâle". Et la carte de tout Paris ici:  Voir cette photo.

Ce matin, c'était l'heure de lancer le boycott d'Unilever. A Paris, comme ailleurs, ce n'est qu'un début...

Voilà une journée qui a bien commencé avec l'action que nous avons menée à une bonne vingtaine de militantes et de militants de Paris centre. Attac, Parti de Gauche, EELV, Parti communiste... les forces vives de la gauche alternative et de l'altermondialisme locales étaient bien représentées. Dans nombre de villes de France, à Brest, Strasbourg, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Montreuil, Lyon, Aix, Antony, Besançon, Chambéry, La Ciotat, Nantes, Les Lilas. des initiatives du même genre ont eu lieu. Et ce n'est qu'un début. 
Le principe est simple: informer les consommateurs des pratiques inhumaines du groupe Unilever, notamment à l'égard des salariés de Fralib que la multinationale maltraite depuis trois ans et ne paye plus, de façon illégale, depuis six mois...

On se donne donc rendez-vous avec des amis devant un supermarché. Il vaut mieux être au moins une dizaine... Vous avez préparé du matériel, toujours disponible sur les sites Libérez l'éléphant et Solidarité Fralib. Nous avions, pour notre part, carrément acheté des masques d'éléphant ;-) Puis vous entrez dans le magasin, vous bourrez des caddies de produits Unilever, vous vous regroupez à un endroit visible du supermarché et vous expliquez votre action... En attendant que les vigiles, qui viennent reprendre les caddies. Vous chantez, vous gueulez, vous causez avec les gens... Rien d'illégal dans tout ça, beaucoup d'échanges, de sourires... et quelques engueulades. Un conseil: n'attendez pas que les vigiles vous aient aperçus et tentent de vous empêcher d'entrer pour vous faufiler dans le magasin!

 Et le gérant repart avec ses vigiles et ses caddies... après nous avoir dit que, sur le fond, il était d'accord avec nous ;-)

 

 

 

 Manifestation parisienne contre Notre-Dame-des-Landes, Grand projet inutile et imposé, novembre 2012 (Photo DR).

 

 

Un week-end très militant, fait de pleins et de déliés, du vendredi soir au dimanche après-midi

 

Il faut avouer que ça a commencé fort vendredi soir, avec un meeting de lancement de la campagne municipale de Danielle Simonnet, qui a su rassembler un bon millier de personnes dans un gymnase Japy, dans le 11e, plein à craquer. Au-delà du souffle, qui rappelait l'ambiance des réunions de la Présidentielle, le plus enthousiasment était de voir la diversité des participant-e-s: j'y ai retrouvé nombre d'adhérent-e-s et sympathisant-e-s du Parti de Gauche, mais aussi d'"Ensemble", le nouveau mouvement du Front de Gauche, qui regroupe les Alternatifs, Gauche anticapitaliste, la FASE, Convergences et alternative et la majorité de Gauche unitaire. Plus réjouissant encore était de rencontrer des communistes du PCF et des écologistes, venus apporter un regard bienveillant et curieux sur l'aventure, qui s'amorce. J'en suis resorti galvanisé. Cerise sur le gâteau, les candidat-e-s têtes de listes des vingt arrondissements nous ont été présentés, dont Hugues Reiner pour le 3e.

Nous connaissons Hugues Reiner  depuis longtemps dans le quartier, alors qu'il était venu nous voir, il y a près de dix ans,  à la mairie du 3e, pour nous proposer de coopérer dans la création d'événements
Car Hugues est chef d'orchestre et chef de chœur. Et de cœur, Hugues n'en manque pas. (facile ;-)
(Hugues est à gauche sur la photo; face à l'objectif, on reconnaît Joachim Bresson, 
qui sera aussi candidat 
sur la liste FdG du 3e)

 

Ma journée de samedi a été consacrée à participer à un séminaire  (téléchargement InvitationSemCommunisme30nov) organisé par l'Association des communistes unitaires, l'une des principales composantes de la FASE, partie prenante depuis la semaine dernière d'"Ensemble"... Vous me suivez...?

J'ai donc retrouvé Paul Ariès, avec qui j'avais déjà échangé mercredi dernier, et Stéphane Lavignotte, mon vieux pote écolo radical et pasteur de son état. Nous avons réfléchi ensemble sur l'articulation entre "écologie et émancipation". Les actes de ces échanges seront bientôt disponibles en ligne. Nous sommes convenus, avec les organisateurs, de poursuivre le réflexion, autour d'un chantier concret, comme l'énergie: comment assurer l'égalité des territoires dans la distribution d'électricité et s'appuyer sur les réalités locales en matière de production d'énergie (SCIC, régies publiques...)?

Et puis, ce dimanche, ce fut l'apothéose avec notre marche pour la révolution fiscale, démonstration que le Front de Gauche, malgré toutes les difficultés qu'il peut rencontrer, a plus d'un tour dans son sac, en étant capable de mettre des dizaines de milliers de personnes dans la rue. Et le sinistre Valls, n'ayant pas peur du ridicule, annonce 7000 manifestants. Je vous jure que la photo ci-dessus n'est pas truquée ;-) Et on ne remplit pas ainsi le boulevard de l'Hôpital à moins de soixante mille !

 

La campagne parisienne du Front de Gauche, pour une alternative sociale et écologique... c'est parti, avec Danielle Simonnet!

Une SCOP, c'est quoi?

Voici la dernière livraison du mouvement des SCOP.  N'hésitez pas à le diffuser. Simple et didactique ;-)

 

Soutien aux Fralib, on ne lâche rien!

Je viens icic relayer l'initiative de mes amis du réseau des blogs 6.0, qui répondent à l’appel lancé par les salarié-es de Fralib à Gémenos pour une journée national de boycottdes marques d’Unilever.

 Cet appel vient après plus de 3 ans de lutte sans répit face à l’une des plus importantes multinationales de l’agrobusiness. Si les salarié-es en sont venus à lancer cet appel c’est que les gouvernements se succèdent et restent sourds.

 Pourquoi se battent-ils?

 

Le 28 septembre 2010, le groupe Unilever annonçait dans un même souffle la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos et la délocalisation de la production en Pologne. Immédiatement les salarié-es de Fralib ont pris les chemins de la lutte. Les chemins et non le chemin puisqu’ils ont décidé, en Assemblée générale, de réquisitionner l’usine et, dans le même temps, accompagnés de leur avocat, maître Amine Guenim, de poursuivre par toutes les voies légales les dirigeants voyous.

 

Dans un futur article, nous reviendrons sur les procédures judiciaires qui ont émaillé ces 3 années et 3 mois de lutte, mais pour l’heure, sachez que les trois PSE présentés par le groupe Unilever ont tous été annulés. N’imaginez pas une seconde que sans l’action sans relâche des salarié-es une telle réussite aurait été possible.

 

Pourquoi notre aide?

 

Au fur et à mesure des exactions de la direction d’Unilever, "les fralibs" ont pris conscience qu'ils étaient capables de

faire tourner leur usine sans leurs ex patrons. Ils ont aussi réalisé qu'ils pouvaient sauver leurs emplois tout en développant des emplois dans la région. Comment ? En renouant avec la tradition du thé aromatisé avec des produits provençaux plutôt qu'avec des bidons de produits chimiques venus de l'autre bout de la planète.

 

Depuis, ils demandent à l'entreprise une table ronde pour discuter, avec eux et l’État, de la cession de l'activité, comme cela se fait dans tous les échanges commerciaux de ce monde... Mais voilà, ce sont des ouvriers... Un capitaliste ne voit pas d'un bon œil la réappropriation de l'outil de production pas des salariés. Ça pourrait porter atteinte à leur hégémonie sur le Capital.

 

Les fralibs le disent eux même, certes ils sont en première ligne, mais sans le soutien sans failles de la CGT, descitoyens, des associations, des partis du FdG... ils auraient plus d'une fois craqué. Aujourd'hui ils nous appellent, tous, à contribuer à ce que le 7 décembre soit une journée nationale de Boycott national. Pour cela il faut que dans nos villes, nos villages, nos régions nous appelions toutes les organisations que nous connaissons à solliciter leurs réseaux de façon à ce qu'Unilever prenne conscience que dans ce pays pas une personne n’ignore rien de son comportement félon.

 

Que demandent les fralibs?

 

La marque Thé L’Eléphant. A celles et ceux qui se demandent bien à quoi cela peut servir, nous répondrons en quelques lignes.

Une marque est un gage de qualité, de confiance et d’habitude. A titre d’exemple sachez qu’UNILEVER avaitl’intention de faire disparaître la marque Thé l’Eléphant et que pour ce faire, une stratégie sur plus de 5 ans avait étémise en place. Le procédé était certes simple mais ô combien fragile. Pour celles et ceux d’entre vous qui étiez deshabitué-es de la marque souvenez-vous. Sur les paquets, il y a 5 ans, l’éléphant apparaissait en grand et le logo Lipton en tout petit. Et bien, durant 5 ans les proportions entre les 2 logos n’ont eu de cesse de s’inverser et c’est ainsi qu’il y a peu, l’Éléphant avait totalement disparu des paquets. Alors si pour remplacer une marque connue par une autre tout aussi connue l’entreprise est longue et périlleuse pour un groupe aux moyens aussi importants que ceux d’Unilever, imaginez ce qu’il peut en couter à une Scop aux moyens limités pour imposer une nouvelle marque !

 

Une garantie des volumes pour lancer l’activité de la Scop et se prémunir des ententes entre mastodontes du domaine pour couler artificiellement la Scop T.I. Ils ont en cela tiré les leçons du projet de reprise de Net cacao coulé par Nestlé. Il est facile pour une multinationale de faire monter artificiellement les coûts de la matière première ou de baisser tout aussi artificiellement le prix de ses propres produits sur les rayons des supermarchés le temps d’asphyxier un « concurrent » qui lui aurait damné le pion. Et ne venez pas me dire que la concurrence libre et non faussée garantie par le TCE veille à garantir l’équité … Les ententes entre opérateurs téléphoniques et d’autres acteurs industriels suffisent à nous convaincre du contraire !

 

Samedi 7 décembre: grande journée nationale de lancement de boycott des produits Unilever

Nous, personnalités représentatives de diverses sensibilités, organisations et réseaux du mouvement social, politique et intellectuel, avons décidé, en soutien à l'appel des salariés de Fralib, de lancer  la mobilisation citoyenne le 7 décembre prochain.

Nous proposons à toutes celles et ceux qui le veulent d'organiser localement ce jour-là des actions symboliques dans les supermarchés visant à populariser le boycott d'Unilever. Une page Facebook "Le 07/12 libérez l'Eléphant!" est accessible ici pour faciliter la coordination des actions au plan local. Merci à toutes et tous, et que vive l'Eléphant ! Pour que vive Fralib: boycott d'Unilever !

 "Une entreprise industrielle ancrée dans son territoire, la Provence. Relançant par ses commandes une production locale et écologique de plantes– tilleul, verveine, menthe...- jusqu'alors en déshérence. Liée à ses fournisseurs et à ses clients par des relations commerciales équitables et durables, avec des prix justes.

Fondée sur la démocratie interne et la participation de toutes et tous aux décisions. Tel est le projet des travailleurs de Fralib à Géménos, près de Marseille, qui veulent relancer leur entreprise sous forme de coopérative.

Depuis trois ans, elles et ils luttent pour obtenir de leur ancien employeur, la multinationale Unilever, le soutien minimum dont ils ont besoin pour se lancer : la cession du nom de marque « Éléphant », qu'Unilever a décidé de faire disparaitre au profit de LIPTON marque milliardaire du Groupe, et un certain volume de commandes pendant la période de démarrage. Mais Unilever ne veut rien savoir.

Bien que la justice ait refusé à trois reprises un plan social injustifiable et annulé tous les licenciements, Unilever a cessé de payer les salaires depuis le 1er avril 2013 et refuse d'accorder une aide au démarrage de leur projet.

Unilever (chiffre d'affaires 2012: 51 milliards d'euros ; profits nets : 5 milliards) veut détruire leur savoir-faire et leur collectif. Devant cette intransigeance, les Fralib avec leurs syndicats CGT et CFE-CGC ont appelé les consommateurs à boycotter toutes les marques du groupe Unilever, à commencer par LIPTON.

Alors que le chômage, la précarité et les dégâts écologiques ne font qu'empirer, le succès du projet des Fralib serait un signal d'espoir et ouvrirait la voie à d'autres possibles. Les Fralib appellent à une première journée d'action pour le boycott massif des produits Unilever le samedi 7 décembre.

Répondant à leur appel, nous nous associons à cette action pour inciter Unilever à accéder aux demandes des Fralib. Leur lutte est la nôtre, celle de toutes celles et ceux qui cherchent à engager dès aujourd'hui la transition vers un autre monde, vivable."

 

Paul Ariès (politologue, mensuel "Les Zindignés"), Clémentine Autain (Fase-FdG), Geneviève Azam (Attac), Olivier Besancenot (NPA), Martine Billard (PG- FdG), Jean-Marc de Boni (La Nef), Benoît Borrits (Association Autogestion), Fabienne Brugel (Compagnie NAJE), Alain Caillé (sociologue), André Chassaigne (PCF-FdG), Sergio Coronado (EELV), Léo Coutelec (Miramap), Thomas Coutrot (économiste), Txetx Etcheverry (Bizi !), François Longérinas (journaliste), Dominique Méda (sociologue), Laurent Pinatel (Confédération paysanne), Xavier Renou (Les Désobéissants), Patrick Viveret (philosophe) et les salariés de FRALIB en lutte depuis plus de 3 ans.

Une pétition de soutien est en ligne. Cliquez ici. 

Projet de loi ESS : le compte n’y est pas

Vient de s’ouvrir au Sénat le débat sur le projet de loi Hamon en faveur de l’économie sociale et solidaire. Si celui-ci a le mérite de donner un coup de projecteur sur les pratiques de ce secteur alternatif de l’économie, il fait fi des fondamentaux qui en forment le socle historique, comme levier de transformation sociale et écologique.

Sous prétexte d’ouvrir la porte à des entrepreneurs qui mènent une activité à caractère social, le projet de loi élargit le périmètre du secteur à des sociétés commerciales, qui ne respectent pas le principe élémentaire de la démocratie sociale, « une personne égale une voix ». Il fait ainsi l’impasse totale sur le fonctionnement des mutuelles et des associations, dans lesquelles les salariés n’ont souvent pas plus de droits que dans n’importe quelle autre entreprise du secteur privé. Se trouvent ainsi légitimés et, pire encore, éligibles au soutien de l’Etat, les praticiens du social business, qui font de la pauvreté une niche de marché.

Benoît Hamon, ministre de l’Économie sociale et solidaire, a par ailleurs rejeté notre proposition d’un droit de préemption aux salariés pour la reprise en coopérative de leur entreprise en passe d’être cédée. Au nom de la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée », il entérine de fait le cadre de la compétition libérale entre les mutuelles, entre les associations, entre les coopératives.

L’économie sociale et solidaire est pourtant un ensemble de statuts et de pratiques alternatives qui permettent de préfigurer l’entreprise de demain, dans laquelle l’investisseur privé collectif ou public, le salarié, l’usager et le client se retrouvent à égalité de pouvoir dans la gestion de l’activité. A ce titre, les statuts de SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) sont porteurs d’une nouvelle alliance entre le secteur public et les acteurs de l’ESS.

L’économie sociale et solidaire n’est pas un « tiers-secteur » sympathique pour les activités non rentables, comme le laisse entendre le projet de loi Hamon. C’est un outil à la disposition des travailleurs et des consommateurs qui veulent reprendre le pouvoir sur leur économie.

Une loi utile aurait intégré un véritable droit de préemption pour la reprise en coopérative par les salariés. Elle aurait soumis l’appartenance au secteur de l’ESS à un double engagement des structures candidates à mettre en œuvre à la fois un fonctionnement démocratique et des finalités sociales et écologiques.

 

                                                                  pour le Parti de Gauche,
                                                                  François Longérinas et Jean-Luc Varin

On se retrouve toutes et tous le premier décembre à Paris et on marche vers Bercy

 

Rendez-vous à 13h30, place d'Italie, à Paris (XIIIe)

Ils préparaient les Jours heureux...

En novembre 1943,
sont créées
les Forces Françaises
de l'Intérieur. Elles regroupent
les différents groupes
de résistance
à l'occupant nazi.

 

« Les jours heureux », plus qu’un bon film documentaire, une œuvre de résistance et d’espoir

J’ai eu la chance, grâce à mon ami Raymond Macherel, homme d’image(s) au grand talent (nous en reparlerons une prochaine fois), de participer ce matin, au cinéma Max Linder, à la projection en avant-première du film « Les jours heureux », en présence de son réalisateur, Gilles Perret.

J’ai vu et lu des centaines de livres et de films sur la Résistance au nazisme. Fils d’un résistant de la première heure en banlieue parisienne, qui a passé son temps à ne pas nous en parler… il m’a fallu fouiner pendant quarante ans pour essayer de comprendre ce qui s’était passé et quelles avaient été les motivations profondes de ces combattants de l’ombre.

Le documentaire de Gilles Perret a le mérite de nous montrer à quel point la dynamique de la création du Conseil national de la Résistance éclaire encore nos engagements actuels. Car au-delà de la nécessaire bataille militaire qui se jouait alors, c’est bien un combat politique que menaient ses protagonistes.

C'est l’alliance entre les forces de gauche, dominantes dans les mouvements de la Résistance, et du général nationaliste Charles de Gaulle qui a rendu possible la rédaction d’un programme politique d’une modernité incroyable.

Cette construction politico-militaire est bien-sûr le fruit d’un rapport de forces, obtenu les armes à la main, et de l'habileté tactique hors norme de De Gaulle comme de Jean Moulin.

Mais j’en tire un enseignement qui conforte mes positions : on ne peut entraîner ses semblables jusqu’au bout d’une lutte de résistance sans dessiner le monde que nous voulons demain. Si l’on veut combattre aujourd’hui les horreurs du capitalisme et du productivisme, il nous faut savoir rêver. Si l’on prétend vouloir prendre le pouvoir, c’est le pouvoir d’agir et de transformer que nous convoitons.

Courez voir ce film, qui sort en salles mercredi prochain. N’attendez pas la semaine suivante. Plus il y a aura de monde dans les jours qui viennent, plus il sera distribué longtemps.

En bonus, la bande-annonce:

BA "Les Jours Heureux" Gilles Perret par leimal74 

 

Vaulx-en-Velin, le 5 octobre: the place to be!

La Commune décrète la séparation de l'Église et de l'État