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"Gauche: ne plus tarder", ouvrage collectif par Clémentine Autain, Leïla Chaibi, Caroline de Haas, François Longérinas, Isabelle Lorand, Elise Lowy, Philippe Marlière, Myriam Martin, Francis Parny, Danielle Simonnet, Marie-Pierre Thoubans, Marie-Christine Vergiat et Marie-Pierre Vieu.
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Libertés, solidarités, droits

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29 octobre 2008

Commentaires

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Elysée Perclus

A propos du NPA, tu écris :

"affirmant ne pas vouloir s'engager dans les institutions pour peser sur les politiques publiques"

"sa conversion écologiste reste à faire"

Je comprends très bien que l'on puisse ne pas être d'accord avec le NPA et la tradition politique dont il se réclame encore malgré une ouverture certaine.

Je pense moi-même que cela peut être mieux, que peu de gages sont donnés aux personnes venant des traditions libertaires, réformistes, altermondialistes, écolos... Mais quand même !

Là encore, seule la vérité... sortons des querelles de boutiquiers.

Tu n'ignores pas que la LCR est antinucléaire depuis les années 70, partie prenante des mobilisations anti-OGM depuis le début, prône la réduction et le partage du temps de travail, et se présente aux élections (donc candidate aux institutions, pour faire passer des réformes, s'il y a la possibilité de le faire...)

Voilà ce que disent les "principes" du NPA, discutés en ce moment même dans les comités partie prenante du processus constituant :
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Le socialisme ou l'écosocialisme, c'est le pouvoir des travailleurs dans tous les domaines et échelons de la vie politique, économique et sociale. C'est la démocratie des producteurs associés décidant librement et souverainement de quoi produire, comment et à quelles fins. Une telle réorganisation de l'économie et de la société suppose un premier niveau d'émancipation du travail, indispensable afin que les collectifs de travailleurs et de citoyens puissent prendre réellement en charge la marche des entreprises et la gestion des affaires publiques. Une réduction massive du temps de travail, rendue possible par les progrès technologiques, auxquels s'ajouteront la suppression du chômage et la répartition entre tous du travail nécessaire, pourvoira à ce besoin.

Parce qu'elle seule rendra possible des choix économiques démocratiques et rationnels, pris dans l'intérêt du plus grand nombre, la rupture avec le capitalisme est une condition nécessaire afin de stopper la crise écologique dont les effets catastrophiques commencent à se multiplier. Dans le cadre d'une nouvelle organisation de la société, dont la finalité sera l'utilité sociale et non plus le profit, les producteurs et les citoyens, autonomes et responsables, décideront de développer les activités économiques qui bénéficient à la collectivité, et écarteront celles qui mettent en danger les populations et leur environnement. Seule une société délivrée de la dictature du Capital sera en mesure de réconcilier l'Homme et la nature.

L'urgence écologique implique de rejeter l’idée d’une expansion illimitée de la domination de l’homme sur la nature.

Sur les questions climatiques, énergétiques et alimentaires, inverser la logique de destruction de la planète exige une planification démocratique. Au discours abstrait sur la « croissance nécessaire » ou « la décroissance » absolue, nous opposons une critique radicale du mode de production et de consommation, la redistribution des richesses, le développement de certains secteurs et la « décroissance » d'autres, énergétivores, inutiles, polluants et dangereux.

Les transports, l'eau, l'énergie... doivent être gérés par des services publics contrôlés par les salariés, les usagers, pour satisfaire les besoins sociaux, économiser les ressources, préserver l'environnement.

L'agriculture n'a pas échappé aux effets dévastateurs du capitalisme en sacrifiant notamment les paysans au profit de l’agro-business et des spéculateurs de l'agriculture. Il est urgent de redonner au territoire agricole une vocation de production de biens alimentaires de qualité, d'aménagement et d'entretien de l'espace rural de façon renouvelable et durable.
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Elysée Perclus

Ah, un oubli :

Bonne chance pour votre motion au prochain congrès. j'en partage l'ensemble des analyses et propositions (et la présentation par Yves Contassot), sauf...

...que je ne crois pas qu'un système comme le système capitaliste puisse changer en se faisant "grignoter" tranquillement par des réformes successives.

Le passé récent l'a montré. La suite le démontrera malheureusement avec l'intensité de la crise économique qui vient. Il faudra lutter. Ce n'est pas un choix, et encore moins un penchant vindicatif personnel.

François

Pour ce qui concerne l'engagement écologiste de la LCR, puis du NPA, je ne veux vraiment pas faire boutiquier, mais si je constate avec grand plaisir que ce dernier adopte des positions qui ne sont pas loin d'être anti-productivitses, c'est le fruit d'une longue évolution, qui n'est pas pas encore tout-à-fait aboutie. Je ne désespère pas de pouvoir engager le débat sur la décroissance avec les camarades du NPA...
Force est de constater que la LCR s'est peu à peu inscrite dans le mouvement anti-nucléaire. Elle y investissait très peu de forces dans les années 70, il faut dire qu'elle considérait à l'époque (comme la solidarité avec les immigrés ou les luttes de quartier) qu'il s'agissait d'un "front secondaire". Mais c'est du passé.
Quant l'incompatibilité entre capitalisme et préservation de la planète, je me suis déjà exprimé sur la question et je crois que nous sommes d'accord. Ce que je ne sais pas, c'est ce que signifie le concept de "rupture". Si ça veut dire qu'il faut faire la révolution, il faut m'expliquer ce que cela veut dire et quelle est la stratégie pour y parvenir dans le champ démocratique...
A bientôt, le débat continue, faut que je me remette au boulot!

Manu

Cher François.
Je ne peux qu'être d'accord avec votre position sur la recomposition indispensable de la gauche et des écologistes.
Une nouvelle force, républicaine et laïque, s'assumant de gauche, opposée au productivisme, est en train de naître.
Un commentaire ?
A bientôt

François

Cher Manu,
Je ne sais de quelle force précisément vous parlez. Si vous voulez dire qu'entre la rencontre de Miremont, l'Appel de Politis, la création du Parti de Gauche et autres remous ici et là, il se passe quelque chose, oui, nous ne sommes d'accord! En revanche, si vous pensez que l'un de ces lieux est clairement le creuset de la recomposition en cours, je n'en suis pas convaincu. A mon avis, tout ça va mettre un peu de temps avant d'aboutir à ce que j'appelle, quant à moi, une force alternative de gauche, écologiste, sociale, et bien-sûr républicaine, laïque aussi...
Amicalement.
François

pierre_geooges

"je ne crois pas qu'un système comme le système capitaliste puisse changer en se faisant "grignoter" tranquillement par des réformes successives."


Je crois que je suis d'accord.
Une élite (d'investisseurs par exemple) qui a dans les mains une grande partie de l'argent et du pouvoir effectif ne se laissera pas "grignoter" par des réformes.
Marthin Luther King disait : "le pouvoir a besoin d’être bousculé pour enfin agir." Il préconisait l'action directe de désobéissance non-violente.

Non-violente ça ne veut pas dire qu'on se contente de demander les choses gentillement, qu'on évite de faire peur aux dominants. Il faut bien à un moment les bousculer, leur opposer une force qui puisse les renverser. Gandhi avait rassemblé des millions de personnes, une puissance colossale. La non-violence, c'est avoir le pouvoir de frapper, mais la puissance nécessaire pour ne pas avoir besoin de le faire.

Ne pas rassembler le pouvoir concret de "ne pas se laisser faire" (par des investisseurs et des pollueurs égoistes), ce n'est pas de la non-violence, c'est de l'impuissance. Il faut opposer un puissance à de puissants égoïstes, sinon ils continueront de faire ce qui leur plait.


Quitte à désobéir à leurs lois quand on les juge injustes, à ne pas respecter toutes les règles du jeu qu'ils voudraient nous imposer.


Je vous conseille la lecture de ces mots de Marthin Luther King : http://lmsi.net/spip.php?article755

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